“Quad”, nouveau traitement expérimental à prendre une fois par jour, combinant quatre molécules en un seul comprimé, représenterait une alternative sûre et efficace aux traitements couramment utilisés contre l’infection par le virus du sida, selon des chercheurs.
Les résultats des tests de phase III (de sécurité et efficacité) de ce comprimé “4 en 1” de la firme américaine Gilead Sciences sur des séropositifs non traités auparavant, sont publiés vendredi en ligne par la revue médicale britannique The Lancet.
Le comprimé, à prendre une fois par jour, associe quatre molécules : trois antirétroviraux, elvitégravir, emtricitabine et ténofovir, plus un “booster”, le cobicistat qui dope l’efficacité de l’elvitégravir.
En mai, les experts de la FDA (l’agence américaine du médicament) s’étaient majoritairement déclarés pour la commercialisation de Quad. La décision de la FDA est attendue en août.
Le premier essai compare Quad à Atripla (un comprimé par jour contenant trois molécules), qui fait partie des traitements recommandés usuels.
Il a regroupé 700 patients des Etats-Unis, mis par tirage au sort sous Quad ou Atripla.
Au bout de 48 semaines, 88% des patients du groupe Quad avaient une charge virale sanguine en dessous du niveau de détection (moins de 50 copies/ml de sang) contre 84% dans le groupe Atripla.
Dans le second essai, incluant 708 patients de 146 centres australiens, européens, américains et thaïlandais, la comparaison a été faite avec une thérapie composée du Truvada (associant emtricitabine + ténofovir) et de l’atazanavir (ATV), boosté par du ritonavir.
Après 48 semaines, 90% du groupe Quad avait atteint l’objectif de contrôle du virus (moins de 50 copies/ml) contre 87% dans l’autre groupe.
Seuls 3,7% des patients sous Quad ont interrompu leur traitement à cause des effets secondaires, contre 5,1% dans l’autre groupe.
En revanche, le nombre de complications rénales sous Quad est relativement plus important.
Les comprimés combinant différentes molécules simplifient la vie des patients en leur permettant de suivre plus aisément leur traitement.
L’usage de Quad devrait être limité aux patients dont la fonction rénale est normale jusqu’à ce que soient connus les résultats des tests sur des patients ayant une altération rénale légère ou modérée, soulignent toutefois dans un éditorial deux spécialistes belges, Rik Schrijvers et Zeger Debyser.
Ils pointent la sous-représentation des femmes dans ces études, l’absence de données à long terme sur la sécurité du produit, en particulier sur la toxicité rénale et l’observation de cas de résistance au traitement qui nécessitent des recherches complémentaires.
Les données sur 192 semaines de traitement devraient préciser l’effet de Quad sur les reins.
Les résultats des essais, financés par la firme, sont analysés par des spécialistes indépendants.
Rédaction ActuSoins, avec AFP
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il serait temps depuis que les grands groupes pharmaceutiques font la pluie et le beau tps sur les traitements de quelle sorte qu ils soient halte a ts ces richissimes groupes qui font ce qui est rentable pour eux au detriment des patients c est 1 honte