Près d’un Français sur deux (49%) estime que la loi devrait autoriser les médecins à mettre un terme à la vie de personnes atteintes de maladies incurables alors que 45% y sont favorables “dans certains cas seulement”, indique un sondage Ifop sans préciser quels sont ces cas.

Cette évolution, note l’Ifop, “n’est sans doute pas sans rapport avec la mise en examen, le 12 août dernier, du Dr (Nicolas) Bonnemaison”, urgentiste à l’hôpital de Bayonne, soupçonné d’avoir abrégé au cours des cinq derniers mois la vie d’au moins cinq patients agés.
L’affaire a relancé le débat sur l’euthanasie et suscité un vaste mouvement de soutien au Dr Bonnemaison sur internet.
Dans un entretien accordé jeudi à Nice Matin, Jean Léonetti, ministre des Affaires européennes, auteur en 2005, d’une loi sur la fin de vie, a proposé l’organisation, après la prochaine élection présidentielle, d’un grand débat public sur l’euthanasie.
Toujours selon Ifop, ce sont les “seniors” qui sont majoritairement favorables à une révision de la loi : 56% parmi les 50-64 ans et 48% chez les 65 ans et plus.
Tout en se disant globalement acquis à une légalisation de l’euthanasie active, les moins de 35 ans apparaissent un peu plus réservés : 41% seulement d’entre eux se déclarent “absolument en faveur d’une évolution de la législation”.
AFP








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