L’étude a été réalisée à partir d’une enquête menée en janvier et février 2012 par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) et l’Institut national d’études démographiques (Ined), associant un recueil en face-à-face et des questionnaires auto-administrés. Les 66 300 sans-domicile interogés résidaient dans de grandes agglomérations.
A la question “A quand remonte la dernière fois où vous avez vu un médecin pour vous même, que ce soit un spécialiste ou un généraliste“, 85 % des sans-domicile interrogés par la DREES ont déclaré avoir consulté au cours des des douze derniers mois et près de la moitié durant le dernier mois. A titre de comparaison, dans l’ensemble de la population, le taux de recours à un médecin (généraliste ou spécialiste) s’établit à 92% en 2012.
En revanche, le recours aux soins dentaires est moins fréquent : 37 % des Sans-domicile ne sont pas allés chez le dentiste au cours des deux dernières années et 7% ne s’y sont jamais rendus.
Un sans-domicile sur dix a déclaré aux enquéteurs ne bénéficier d’aucune couverture maladie et un sur quatre d’aucune complémentaire santé. “Ce constat masque des situations contrastées. Les sans-domicile d’origine étrangère sont à 16% à ne pas disposer de couvertre maladie et 29% à ne pas avoir de complémentaire santé” explique la DREES.
“Des pourcentages encore accrus parmi ceux qui déclarent avoir dormi, la veille de l’enquête, dans la rue ou en haltes de nuit. Cette moindre couverture médicale peut expliquer un recours fréquent aux soins hospitaliers : 20% des dernières consultations chez un médecin se sont déroulées à l’hôpital.”
Le rapport précise aussi qu’un tiers des sans-domicile a été hospitalisé au moins une fois dans l’année écoulée en citant la maladie comme principal motif d’hospitalisation. 72% des enquêtés sont passés par les urgences lors de leur dernière hospitalisation.
Le Coût élevé de la santé pose problème
Parmi les répondants ayant déclaré ne pas avoir consulté de médecin dans l’année, un sur cinq mentionne pourtant des problèmes de santé pendant la période. Les répondants avancent deux motifs à ce renoncement : le coût trop élevé et l’absence d’assurance maladie ou de papiers nécessaires.
L’étude souligne l’importance de la couverture maladie complémentaire à cet égard. Les trois quarts (73%) des sans-domicile ayant souscrit une mutuelle, une assurance privés ou disposant d’une autre aide à la complémentaire santé et 68 % de ceux bénéficiant de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) signalent s’être rendus dans un cabinet médical pour leur derbière consultation chez un médecin.
Rédaction ActuSoins
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D’ailleurs c’est qui ces 90%. Demandez aux PASS qui passent d’abord chez eux. Heureusement que ces PASS (Permanence d’accès aux soins) existent.
J’y crois pas. Faites des maraudes, allez au 115. Allez demandez aux équipes mobiles qui s’occupent de la précarité. Vous cherchez où ces chiffres !!!
merci la CMU mais quid des travailleurs pauvres de ceux qui n’ont pas les moyens de se payer une mutuelle… avant de chanter il faut bien lire la partition…. on fait dire n’importe quoi aux chiffres
Parce que le français passe moins bien à la télé. ..
Parce que le français passe moins bien à la télé. ..
on félicite l’accès aux soins des plus démunis français a 90 pour cent… mais il reste hélas 10 pour cent de non soigné ! peut on m’expliquer comment le ratio des immigrés et migrants est a 100 pour cent ?