PV, problèmes de stationnements : des infirmiers libéraux lorrains clament leur ras-le-bol

PV, problèmes de stationnements : des infirmiers libéraux lorrains clament leur ras-le-bol

Régulièrement les infirmières libérales lancent des actions locales, reprises par la presse régionale, pour clamer leur ras-le bol des contraventions. Nouvel exemple à Esse-lès-Nancy, relaté par l’Est Républicain.

PV, problèmes de stationnements : des infirmiers libéraux lorrains clament leur ras-le-bol“Malgré notre macaron du Conseil de l’ordre, on se fait verbaliser ! On ne peut pas travailler dans ces conditions ».

Les infirmiers et médecins libéraux exerçant à Essey-lès-Nancy en ont marre. Marre des difficultés récurrentes de stationnement auxquelles ils doivent faire face au quotidien dans l’exercice de leur profession. Lundi, onze d’entre eux porteront leurs doléances à Michel Breuille, maire d’Essey-lès-Nancy, en espérant que ce rendez-vous aboutira à des solutions.

« La multiplication des bacs à fleurs, poteaux et plots de toutes tailles diminue fortement les possibilités de stationner, même pour une courte durée », explique Thierry Pechey, infirmier libéral à Essey-lès-Nancy et président du syndicat Convergence Infirmière Lorraine.

« Malgré la circulaire n° 86-122 du 17 mars 1986 du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, appelant les services de police à faire preuve d’une certaine tolérance, dès lors que l’infraction éventuellement commise n’est pas de nature à gêner exagérément la circulation publique, la police municipale verbalise sans tolérance ni discernement, sans tenir compte de la présence d’un caducée », explique cet infirmier.

Pas de temps à perdre à chercher une place

L’infirmier libéral, soulignant que le temps des professionnels de santé est compté et souvent contraint, estime que, dans ces conditions, aucun d’entre eux ne peut se permettre de perdre du temps à chercher une place.

“Les médecins et infirmiers libéraux ont un rôle majeur dans le maintien à domicile des personnes âgées et fragilisées », argumente Thierry Pechey.

« Verbaliser 35 euros des professionnels de santé qui reçoivent une indemnité de déplacement déjà trop modeste ou les contraindre à se garer à plusieurs minutes de marche risque de les décourager à intervenir dans ce secteur… Certains soins infirmiers demandent, en effet, de respecter des horaires bien précis, comme par exemple, les injections d’insuline, les dialyses ou encore les perfusions ! ». 

Source Est Républicain