Prise en charge de la douleur et du stress chez le nouveau-né

Prise en charge de la douleur et du stress chez le nouveau-né

Chez les nouveau-nés, chaque soin prodigué est potentiellement douloureux et générateur de stress et il ne peut s’accompagner systématiquement de l’administration d’antidouleurs. De plus en plus, les équipes soignantes ont recours à l’administration médicamenteuse mais elles privilégient aussi d’autres gestes, destinés à améliorer le bien-être du nouveau-né.
Prise en charge de la douleur et du stress chez le nouveau-né
La maternité Cochin de Port-Royal (AP-HP) a adopté la stratégie Nidcap. La posture en flexion est privilégiée pour un meilleur confort du nouveauné (reportage paru dans le numéro 14 d’ActuSoins). © Natacha Soury

L’Association internationale pour l’étude de la douleur définit celle-ci comme « une expérience sensorielle et affective associée à des dommages réels ou potentiels des tissus ou décrite en fonction de ces dommages ». L’interprétation de la douleur est, par conséquent, propre à chaque individu et elle doit être exprimée par la personne qui la ressent. Un nouveau-né ne peut donc en rendre compte et les professionnels de santé ont des difficultés à percevoir et à traiter la douleur de manière efficace pendant la première année de vie, voire même pendant l’enfance dans sa globalité.

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