
“De plus, la gestion des postes par la direction pose problème en termes d’organisation du service“, ajoutent-ils.
Les personnels mettent également en avant “un manque de lits d’hospitalisation, notamment au niveau médecine et psychiatrique en courte durée, afin de fluidifier le fonctionnement des urgences“. Ils réclament “une meilleure reconnaissance salariale par rapport à la spécificité de leur travail en service d’urgence, à hauteur d’une prime mensuelle de 300 €“.
“Des mesures spécifiques de sécurité doivent également être mises en place devant le nombre constant d’agressions verbales ou physiques“, arguent-ils.
Appelant l’ensemble des services d’urgence français à “entrer en résistance“, le personnel dit s’inscrire “totalement dans la démarche [des personnels en grève] de l’AP-HP, ainsi que [ceux] des autres hôpitaux déjà inscrit dans un mouvement social”.
Ils appellent enfin les médecins urgentistes à rejoindre le mouvement, leurs prises en charge médicales étant “impactées par les organisations insuffisantes imposées par la direction“, estiment-ils.
Après le personnel du CHU de Toulouse depuis le mois de février et celui des urgences de 17 des hôpitaux de l’AP-HP depuis une dizaine de jours, le mouvement social s’étend et pourrait rapidement toucher d’autres CHU en France.
Rédaction ActuSoins
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