
L’amidon de végétaux comestibles – maïs, pomme de terre ainsi qu’une autre algue utilisée comme complément alimentaire en Afrique – pourrait être transformé de la même manière, selon les chercheurs.
L’amidon peut être produit facilement à partir de végétaux, en quantité importante. Sa structure très stable permet de le conserver des mois sans précaution particulière, même s’il subit des variations de température. Facilement assimilable par la digestion, il présente également le grand avantage d’avoir un coût de production très faible.
Administrés aux enfants de moins de 3 ans, chez qui le risque de mortalité par paludisme est particulièrement élevé, ces végétaux présenteraient un double intérêt alimentaire et vaccinal.
Reste à tester l’efficacité de différentes protéines vaccinales et à étudier la faisabilité de cette stratégie chez l’homme, en vérifiant l’absence d’effets secondaires. Le paludisme, contre lequel aucun vaccin efficace n’est actuellement disponible, touche 300 à 500 millions de personnes dans le monde, et en tue plus d’un million par an, en majorité de jeunes enfants.
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Rédaction ActuSoins, avec AP






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