“La seule victoire du conflit de 2010 validée par tous a finalement dû être arrachée aux forceps en 2014. Aujourd’hui, notre profession est bien reconnue au niveau master” explique le communiqué.
Depuis plus de 40 ans, la formation d’IADE nécessite 5 ans d’étude et 2 ans de pratique et n’est accessible que par concours. Elle est aujourd’hui officiellement graduée « master » .
L’intersyndicale, dans son communiqué, revendique que “tous les IADE” bénéficient de la reconnaissance et de la revalorisation adaptées à ce grade.
“Les IADE sont une profession à part et à part entière. Aucun autre paramédical ne peut exercer en tant qu’IADE. Nous devons donc tous retrouver notre corps spécifique et évoluer sur une grille indiciaire unique appliquée à tous les IADE de la Fonction Publique Hospitalière. Les IADE des secteurs privés doivent enfin bénéficier d’une revalorisation et d’un positionnement statutaire équivalent à celui de leurs collègues du public” estime l’intersyndicale.
Elle dénonce aussi des contraintes budgétaires, qui auraient peu à peu, évincés les IADE des SMUR. Il appelle le ministère à “réaffirmer d’urgence par circulaire la place des IADE dans les SMUR et envisager de les imposer comme effecteurs de certaines missions“, mais aussi à “corriger l’injustice du protocole Bachelot, par un retour en catégorie active pour tous“, mettant en avant la pénibilité de l’activité professionnelle de l’ensemble des soignants.
“Le futur organigramme des professions de santé induit par la loi santé et les plans cancer, ne saurait nier que le DE IA est gradué master et que les IADE ont depuis plus de 20 ans des pratiques et missions de pointe avec une exclusivité de fonction selon l’article R.4311-12 du code de la santé publique. Pour garantir notre apport essentiel à l’offre de soins en anesthésie-réanimation et dans les secours pré-hospitaliers, notre profession doit être reconnue et attractive” ajoute le communiqué.
Et de résumer “L’intersyndicale CGT, SNIA revendique une reconnaissance salariale en adéquation avec la qualification et une vraie reconnaissance statutaire de la profession“
Rédaction ActuSoins
Soyez le premier à laisser un commentaire !