“A moyens constants, leurs conditions de travail qui ne cessent de se dégrader (manque de moyens, surcharge et surcroît de tâches, souffrance au travail, perte de sens, formation insuffisante, management inadapté) ont des conséquences délétères sur l’état de santé des infirmiers et leur motivation… mais aussi sur la santé et la réussite scolaire des élèves et des étudiant.es laissés sans accueil et sans écoute au moment où ils en ont impérativement besoin!“, explique le SNICS-FSU (Syndicat national des infirmiers conseillers de santé), à l’origine de l’appel à mobilisation.
“Oubliés du Ségur“, les infirmiers de l’éducation nationale réclament une revalorisation “pérenne” des salaires au niveau de la catégorie A type, une formation de spécialité “ambitieuse à la hauteur des enjeux de l’école“, de “réelles” mesures visant leur protection et l’amélioration de leurs conditions de travail ainsi qu’un recrutement “massif” d”infirmiers dans l’Education nationale et dans l’Enseignement supérieur.
Les infirmiers de l’éducation nationale sont déjà descendus dans la rue en janvier dernier pour les mêmes raisons, rappelle-t-on.
Rédaction ActuSoins
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