
Elles revendiquent notamment “une meilleure transparence du fléchage financier du budget alloué aux FSS”.
“Alors qu’à l’université les étudiants peuvent influer sur les budgets de leurs formations, ceux des formations sanitaires et sociales n’ont aucun accès à ces données”, regrettent-elles, ajoutant que cette situation les prive “d’agir directement sur les priorités budgétaires et pédagogiques de leurs instituts”.
Elles font valoir “de nombreuses difficultés liées au versement des indemnités de stage et de transport”, telles que des “retards de versement de plus de six mois”, des “inégalités de traitement” ou même des indemnités non versées.
Opposant leur situation aux “étudiants universitaires”, qui bénéficient de “services nationaux et équitables”, elles déplorent également qu’aucune réévaluation des montants et conditions d’attribution des bourses n’ait été imposée aux régions depuis 10 ans.
Des bourses à géométrie variable selon les régions
Elles comparent les soutiens financiers reçus par trois étudiants-types selon la région. Parmi ces profils-types, elles notent le cas d’une étudiante qui recevrait annuellement 2 820 euros d’aide si elle étudiait en Rhône-Alpes, 3 916 euros en Auvergne et 4 496 euros si elle dépendait du régime national universitaire.
Pour remédier à cette situation, les associations d’étudiants demandent un “réinvestissement de l’Etat vers les régions”, une “harmonisation nationale annuelle” des bourses avec l’université et le transfert de cette compétence au Centre national des oeuvres universitaires et scolaires (Cnous)
“La multiplicité des statuts est également source d’inégalités et d’incohérence sur les droits des étudiants”, notamment en matière de formation continue, défendent les cinq fédérations, qui prônent la création d’un statut unique d’étudiant.
Les associations épinglent par ailleurs des conditions d’études qui “se dégradent d’année en année: nombre insuffisant de formateurs et d’enseignants, salles de travaux pratiques inadaptées voire inexistantes”… “Or, à ce jour, aucun inventaire précis ne permet de définir les capacités pédagogiques des instituts de formation, ni leur capacité à répondre à l’augmentation des quotas ces dernières années”.
Les fédérations étudiantes se déclarent également “inquiètes” quant à la réforme territoriale, qui doit conduire à la fusion de régions ayant “des systèmes d’aides sociales radicalement différents”.
Rédaction ActuSoins, avec AMP
Pour aller plus loin : formation continue DPC pour les infirmières et infirmiers libéraux
Plaies aiguës et chroniques : vers une cicatrisation dirigée | |
|---|---|
| Notre formation "Plaies aiguës et chroniques : vers une cicatrisation dirigée" en e-learning a été spécialement développée pour vous permettre de prendre en charge tous les types de plaies, aiguës ou chroniques, effectuer un choix logique de pansements et mettre en place une cicatrisation dirigée. En savoir plus |
|
Plongez dans le quotidien de soignants tels que vous et renforcez votre expertise en cicatrisation avec Chroniques de Plaies ! | |
|---|---|
| Parce que derrière chaque plaie, il y a un patient, et derrière chaque patient il y a une histoire : plongez dans le quotidien des soignants avec Chroniques de Plaies ! Tous les témoignages de soignants ICI ! |
|












Vous devez être connecté pour poster un commentaire.