
Ce revirement s’inscrit donc dans une logique préventive car «?il y a de bonnes raisons de limiter l’accès aux comprimés de paracétamol pour protéger la santé publique?», a expliqué un expert de l’agence, Rolf Gedeborg, cité dans le communiqué.
L’administration a relevé «?une hausse des intoxications dans un but d’automutilation?» et estimé que «?l’accès aux comprimés de paracétamol constituait un facteur de risque considérable?». Le nombre d’intoxications au paracétamol a augmenté de 40 % entre 2009, date à laquelle le médicament a été proposé à la vente en dehors des pharmacies, et 2013.
Les supermarchés qui vendent des médicaments non soumis à prescription sont généralement ouverts plus longtemps que les pharmacies ce qui rend ces produits plus facilement disponibles.
Cette décision est contestée par le laboratoire pharmaceutique GSK, qui produit les deux médicaments au paracétamol les plus vendus en Suède, l’Alvedon et le Panodil.
Rédaction ActuSoins , avec Les Echos








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