Interpellé après avoir saccagé la salle d’attente des urgences de Marmande

Interpellé après avoir saccagé la salle d’attente des urgences de Marmande

Un homme a été interpellé mercredi soir après avoir saccagé la salle d’attente des urgences de l’hôpital de Marmande (Lot-et-Garonne), visiblement rendu furieux par une attente de quelques minutes, a-t-on appris jeudi auprès du directeur de l’établissement.

Interpellé après avoir saccagé la salle d'attente des urgences de MarmandeL’homme, qui “semblait alcoolisé”, s’est d’abord présenté seul vers 20H40 à l’accueil des urgences où il a tenté de briser la vitre du guichet derrière laquelle se tenait un agent qu’il a essayé de saisir en passant la main par l’hygiaphone, a raconté à l’AFP Philippe Seror, directeur du centre hospitalier intercommunal Marmande-Tonneins (CHIC), confirmant une information de Sud-Ouest.

L’agent a alors appelé à la rescousse un ambulancier qui a mis en fuite l’importun, a ajouté le directeur de cet établissement de 780 salariés et d’une capacité totale de 430 lits.

Environ deux heures plus tard, vers 22H45, alors que plusieurs personnes attendaient d’être prises en charge, le même homme est réapparu dans la salle d’attente, cette fois-ci au côté d’une personne blessée à un doigt, a-t-il poursuivi.

“Au bout de trois, quatre minutes, il a saisi un extincteur” avec lequel il a brisé “des vitres, un téléviseur, frappé le sol, cassé une imprimante” et “renversé un ordinateur”, selon M. Seror.

Voyant la scène, l’agent d’accueil a fait rentrer les patients dans le bâtiment des urgences et aucun d’entre eux n’a été blessé, a expliqué le directeur, ajoutant que le compagnon du forcené était ressorti seul du
bâtiment.

Alertés, les gendarmes ont rapidement interpellé l’homme et l’ont placé en cellule de dégrisement.

A priori, il avait déjà fréquenté le CHIC mais n’avait jamais eu un tel comportement, a relaté M. Seror. Selon Sud-Ouest, il devait être entendu jeudi après-midi par les gendarmes.

Le directeur a encore indiqué que les dégâts étaient en cours d’estimation. “Nous allons déposer plainte et nous constituer partie civile”, a-t-il déclaré.

Rédaction ActuSoins, avec AFP

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11 réactions

  1. Malheureusement, et quasi quotidiennement, je dois encore me justifier à savoir pourquoi j’ai pris tel ou tel patient alors que “j’étais là avant et on m’appelle pas alors qu’on a fait rentrer d’autres personnes”… Je pense que dans la tête de beaucoup de personnes, le mot urgence est relatif à un délai de prise en charge et plus vraiment la pathologie elle même.. Bref

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  2. encor mes ça n arrête pas ma parole

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  3. Idem la ou j’ai bosse avant et aucune sécurité pour nous mais par contre eux on les laisse fairz

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  4. Pareil chez nous.. Inutile de dire que les gens n’ont pas de savoir vivre (pas tous heureusement)!

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  5. Idem sur le CHU de Nîmes , hélas …..

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  6. Je suis complètement d’accord !!! Ça devient un quotidien malheureusement banalisé !!!

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  7. Bientôt il va nous falloir la police ou la gendarmerie avec nous en permanence aux urgences…ces personnes doivent être punies..nous sommes des soignants et non des punching ball..

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  8. Moi qui connait bien les urgences de Marmande je suis un peu sur le cul, car en général c’est très calme

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  9. du vecu….pensée partagée

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