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Des fiches techniques sur la sédation en fin de vie, mises à disposition des soignants

La SFAP (Société Française d'Accompagnement et de Soins Palliatifs) met à disposition des fiches techniques sur la sédation. Destinées aux soignants, ces fiches sont le fruit du travail de plusieurs groupes multidisciplinaires et s'inscrivent dans le cadre de la loi sur la fin de vie de 2016. 

Des fiches techniques sur la sédation en fin de vie, mises à disposition des soignantsDonnées scientifiques sur la sédation, typologie des sédations, rédaction de “fiches repères” vers une actualisation des recommandations… Les groupes de travail de la SFAP ont créé de nouveaux outils pour améliorer la prise en charge par les soignants de pratiques sédatives à visée palliative. 

De nombreux échanges ont eu lieu et tous les avis ont pu s’exprimer. Grâce à un travail rigoureux soutenu par les données internationales réactualisées, les recommandations précédentes de la SFAP, l’expérience de chacun, les échanges avec les autres sociétés savantes et la relecture des membres du conseil scientifique, les travaux ont pu être validés par le CA de la SFAP et sont maintenant à votre disposition“, explique le Dr Anne de la Tour, sur le site internet de la SFAP. 

En France, les pratiques de sédation sont rares et concernent les situations complexes posant un questionnement éthique, ajusté et inscrit dans une démarche palliative globale de soin et d’accompagnement. 

D’adapter à la loi

Pour rappel, la loi du 2 février 2016, créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie permet “à la demande du patient d’éviter toute souffrance et de ne pas subir d’obstination déraisonnable”, une sédation “profonde et continue provoquant une altération de la conscience maintenue jusqu’au décès, associée à une analgésie et à l’arrêt de l’ensemble des traitements de maintien en vie”. 

Elle ne peut être exécutée que dans des cas particuliers. “Lorsque le patient atteint d’une affection grave et incurable et dont le pronostic vital est engagé à court-terme présente une souffrance réfractaire aux traitements” et “lorsque la décision du patient atteint d’une affection grave et incurable d’arrêter un traitement engage son pronostic vital à court-terme et est susceptible d’entraîner une souffrance insupportable“. 

M.S (Avec SFAP)

Pour aller plus loin : Les données à disposition des soignants et de la HAS

L’outil de typologie des pratiques sédatives à visée palliative en fin de vie “SEDAPALL” permet l’évaluation et la description des pratiques. 

3 fiches repères concernant plus spécifiquement la sédation profonde et continue jusqu’au décès :

Évaluation du caractère réfractaire de la souffrance

Evaluation du pronostic vital engagé à court terme

Mise en oeuvre médicamenteuse de la sédation

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