
Trois personnes supplémentaires étaient hospitalisées mardi à l’hôpital Carlos III : le mari de l’aide-soignante, une infirmière et un ingénieur, de retour d’un voyage au Nigeria, selon les autorités de l’hôpital, ces deux derniers ne présentant cependant aucun symptôme. Si les tests restent négatifs, ils pourraient sortir mercredi.
“La Commission européenne a envoyé lundi un message au ministère espagnol de la Santé pour obtenir des éclaircissements“, a expliqué un de ses porte-parole, Frédéric Vincent.
“Il y a évidemment eu un problème quelque part“, alors que les Etats membres de l’UE sont censés avoir mis en place des procédures coordonnées pour prévenir l’entrée du virus sur le territoire de l’Union européenne, comptant 507 millions d’habitants, a-t-il souligné.
Isoler les contacts
La priorité, a expliqué pendant ce temps à Madrid la directrice générale de la Santé publique Mercedes Vinuesa, est maintenant “d’isoler les contacts” de cette aide-soignante, contaminée en s’occupant d’un des deux missionnaires atteints par Ebola, rapatriés du Libéria et de Sierra Leone et décédés respectivement le 12 août et le 25 septembre à Madrid.
“On ne peut pas se bander les yeux“, a aussi admis le coordinateur du centre d’alertes et de secours du ministère de la Santé, Fernando Simon : une victime a été en contact “avec d’autres personnes” et “la possibilité que l’un de ses contacts soit infecté existe“, d’autant que cette femme, atteinte de symptômes dès le 30 septembre n’a été hospitalisée que lundi.
Les autorités sanitaires ont identifié 52 personnes potentiellement exposées: soignants des premiers patients et personnel ayant été en contact avec la malade. Pour les autres, les recherches dans l’entourage se poursuivaient.
Des experts européens ont pointé des failles dans le système de prise en charge de l’Espagne.
“Si des mesures de confinement appropriées avaient été prises, cela n’aurait pas dû se produire“, a estimé Jonathan Ball, professeur de virologie à l’Université britannique de Notthingham.
“Il est très risqué de soigner les malades d’Ebola. La plus petite erreur peut être fatale“, a aussi expliqué le chef du groupe chargé par l’OMS de coordonner le travail des scientifiques, le professeur Peter Piot.
Le patron de l’institut Pasteur, à Paris, s’est voulu rassurant: “Le fait qu’il y ait eu deux ou trois personnes au contact de personnes malades en Espagne ne veut absolument pas dire que l’on va avoir une diffusion dans toute l’Europe et dans le monde entier“, a déclaré le Pr Christian Bréchot à l’AFP.
Rédactions ActuSoins avec l’AFP
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