Le retour à la maison a été possible dés que le patient a pu “disposer d’une autonomie complète” et notamment “gérer lui-même” un “appareillage portable” de 3 kg comprenant les deux batteries d’approvisionnement en électricité du coeur artificiel et un boîtier de contrôle et d’alerte.
“C’est le plus léger de tous les dispositifs disponibles pour l’alimentation d’un cœur artificiel total. Il offre aux patients mobilité et autonomie dans d’excellentes conditions,” relève Carmat, qui annonce que ce système sera donc désormais accessible à tous les patients de l’essai en cours”.
Une vie normale
Le patient (qui désire conserver l’anonymat) “nous a raconté être allé déjeuner sans aucune assistance technique chez son fils à 70 km de Nantes. N’est-ce pas la plus belle démonstration d’une vie normale ? “ indique le Pr Alain Carpentier qui compare les suites opératoires à “celles d’une greffe cardiaque ordinaire”.
« Avant l’opération, il m’a écrit une lettre bouleversante, me disant qu’il ne regretterait rien, parce qu’il n’en pouvait plus », confie le Pr Carpentier.
La vie d’avant, c’était celle d’un insuffisant cardiaque à un stade avancé de la maladie. Celui où chaque mouvement pèse et essouffle, où le périmètre de vie se réduit à l’espace compris entre un lit et un fauteuil. Un stade où l’on a déjà subi plusieurs œdèmes pulmonaires, où l’on craint le prochain et sait que les jours sont comptés quand on a dépassé l’âge d’une possible greffe classique, soit 60 ans.
Après une première personne implantée à Paris il y a un peu plus d’un an et décédée après 75 jours, c’est le second patient à bénéficier de ce cœur bioprothétique inventé par le Professeur Alain Carpentier.
Rédaction ActuSoins avec AFP, Le Généraliste, Le Parisien
Pour la première fois, une patiente souffrant d’insuffisance cardiaque a bénéficié d’une implantation de cellules progénitrice cardiaques dérivées de cellules souches embryonnaires humaines. Cette opération est le fruit de huit ans de préparation de la part des chirurgiens de l’hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP) et le département de biothérapies cellulaires et tissulaires de l’hôpital Saint-Louis.
L’« opération du kangourou », tel est le surnom donné à la greffe d’un patch de cellules cardiaques dérivées de cellules souches réalisée pour la première fois avec succès le 21 octobre dernier par les chirurgiens de l’hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP). (Source Quotidien du Médecin)
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