Les infirmiers libéraux ont été appelés à élire, du 3 au 25 juin, leurs représentants au Conseil d’administration de la Caisse autonome de retraite et de prévoyance des infirmiers, masseurs kinésithérapeutes, pédicures-podologues, orthophonistes et orthoptistes (CARPIMKO). Le Sniil a été déclaré vainqueur le 6 juillet devant la liste FNI-CI-Onsil.
C’est avec 50.6 % des voix contre 49.4 % pour la liste FNI-Onsil-CI, que le Sniil a remporté les élections de la Carpimko, la caisse de retraite complémentaire des libéraux.
Cette victoire lui attribue la totalité des sièges qui étaient à pourvoir lors de ce scrutin (quatre sièges étaient à renouveler sur huit), faisant de lui le syndicat infirmier majoritaire au sein de la Carpimko.
Le Conseil d’administration de cette caisse est en effet composé de huit infirmiers, six masseurs-kinésithérapeutes, deux pédicures-podologues, deux orthophonistes et deux orthoptistes. « C’est la première fois qu’un syndicat obtient la majorité absolue dans le collège le plus important de la Carpimko », a fait savoir le Sniil dans un communiqué.
Désormais, les élus du Sniil à la Carpimko vont chercher à mettre en œuvre les trois axes prioritaires de leur programme : obtenir plus d’équité entre les cotisants, travailler à la prise en compte de la pénibilité ainsi qu’au renforcement des avantages familiaux. « Ils devront, cependant, agir dans un contexte difficile et avec un héritage particulièrement lourd laissé par l’ancien président de la Carpimko et élu FNI », rapporte le Sniil. La FNI et l’Onsil étaient les vainqueurs des élections de 2010.
Une victoire contestée
De leur côté, les trois syndicats FNI/ONSIL/CI « perdants », ayant fait liste commune, ont déclaré prendre acte de la victoire du Sniil mais affirment dans un communiqué que « les circonstances dans lesquelles s’est obtenue cette majorité ne sont pas sans soulever des interrogations et méritent quelques explications ».
Il faut souligner que comme à son habitude, cette élection a suscité un fort taux d’abstention qui a atteint 73.5 %, ce qui laisse à penser, d’après les trois syndicats, « non pas que les infirmières libérales se désintéressent de leur retraite, mais plutôt qu’elles n’ont peut-être pas eu, en main, toutes les cartes pour faire un choix réfléchi et objectif ».
Ils pointent également du doigt la campagne orchestrée par le SNIIL, « sur le ton de la démagogie » qui suggérait « aux électeurs que la réforme des retraites de 2004 et que les augmentations de cotisations imposées par l’Etat en début d’année étaient imputables aux administrateurs élus à la Carpimko ».
La FNI, l’Onsil et CI considèrent que « les arguments de campagne du Sniil, bien éloignés des enjeux réels, en total décalage avec les sujets en question, ne sont pas ceux de la responsabilité ».
Les trois syndicats vont être “vigilants” vis-à-vis de l’application des promesses électorales du SNIIL et considèrent que « ces mandats au conseil d‘administration de la Carpimko offrent l’occasion de voir enfin à l’œuvre ce syndicat en responsabilité ». Le Conseil d’administration recomposé devrait s’installer fin juillet.
Laure Martin
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Je ne comprend pas qu’il n’y ai pas et une mobilisation massive. A croire que se faire dépouiller ne pose problème a personne. Et dire que ce seront les 1er à râler quand il faudra payer des sommes faramineuses pour les autres… bin se sera trop tard…
“…fort taux d’abstention qui a atteint 73.5 %”
A croire que les Libéraux ne s’interressent même pas à l’avenir de leur retraite!
Pourtant cotiser à une caisse de retraite qui se fait “piller” l’argent des infirmières et des autres para-médicaux pour payer les reatraites des notaires, huissiers, architectes, mèdecins et j’en passe, mériterait un petit peu d’intérêt!