Avortement lié à une erreur d’administration d’une étudiante sage-femme : l’infirmière est-elle responsable?

Avortement lié à une erreur d’administration d’une étudiante sage-femme : l’infirmière est-elle responsable?

Qui est responsable de l'administration par erreur d'un traitement abortif à une femme enceinte de 4 mois qui, en 2011, se rendait dans une clinique du Nord de la France pour un cerclage utérin? La stagiaire sage-femme en première année qui a administré le traitement? L'infirmière du service? Et / Ou l'hôpital ? 

Avortement lié à une erreur d'administration d'une étudiante sage-femme : l'infirmière est-elle responsable ?L’histoire date de 2011. Elle est jugée en ce moment au pénal par le tribunal correctionnel de Lille.

Le contexte

En 2011, Zahra E, enceinte de 4 mois, se rend à la clinique Saint-Vincent-de-Paul de Lille (Hauts de France) pour subir un cerclage utérin, une intervention visant à prévenir un accouchement prématuré. Dans la chambre voisine, se trouve une autre patiente qui doit subir, elle, un avortement thérapeutique. 

Le médicament abortif  qu’elle doit recevoir – du cytotex- est administré par erreur à Zahra. La patiente perd son foetus. L’étudiante sage-femme en première année, a confondu l’identité des deux femmes. 

A l’époque, le groupement des hôpitaux privés (GHICL) dont dépend Saint-Vincent-de-Paul reconnaît son erreur lors d’une conférence de presse. Depuis, l’établissement hospitalier a été condamné à verser 27 000 euros à la victime lors d’un procès civil. 

Poursuivis au pénal pour blessure involontaire, les responsabilités de la direction de l’établissement, de la stagiaire sage-femme et de l’infirmière seront examinées.

Rédaction ActuSoins (avec La Voix du Nord, Pourquoi Docteur et 20 minutes)

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