Les internes de l’hôpital de la Timone sont en colère. Le 9 juillet, vers 18h, deux jeunes femmes ont été victimes de “très violentes agressions” dans l’enceinte même du bâtiment, indique l’AP-HM.
L’une de victimes “souffre, en plus du traumatisme psychique, de multiples plaies de la face, fractures des os du crâne et d’une hémorragie intracrânnienne“, détaille le syndicat autonome des internes des hôpitaux de Marseille. L’agresseur, qui aurait tenté de violer la jeune femme, serait connu des services de police. Interpellé en flagrant délit, il a été déferré. Des vérifications sont en cours pour d’autres faits similaires.
L’autre victime a été violemment bousculée et a réussi à s’échapper.
Une porte cassée depuis des mois
Chez les internes, le choc initial a progressivement laissé place à l’inquiétude et l’amertume, relate France Info. Car l’agresseur a pu s’introduire par la porte cassée de l’internat, que les étudiants appellent à réparer depuis des mois. Pour rentrer dans l’enceinte de l’hôpital de la Timone, nul besoin de badge, il suffit de passer par la porte principale.
Cela fait plus de six mois que l’on demande à ce que la porte soit réparée. Notre dernier mail à la direction date de la semaine avant l’agression”, s’agace Isabelle Chang, responsable de l’internat, contactée par France Info. Elle est la première à avoir trouvé la victime dans sa chambre, où elle avait réussi à se réfugier, alors que son assaillant prenait la fuite. “Je me suis dit qu’à deux minutes près, c’était moi aussi”, se souvient-elle.
Rédaction ActuSoins (avec APM, France Info et l’Express)
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