Patient Debout : une approche logique et digne
En décidant de permettre au patient d’arriver au bloc opératoire en marchant, plusieurs établissements hospitaliers ont redéfini la place du patient dans le lieu de soin. Une révolution.
Nous avons tous l’image d’Epinal en tête. Celle d’un patient conduit au bloc allongé sur un brancard. C’est pourtant cette habitude si profondément ancrée dans les pratiques que certains hôpitaux nord-américains ont choisi, il y a quelques années, de revisiter en remettant le patient sur ses pieds.
Il y a cinq ans, l’institut de cancérologie Paoli-Calmettes (Marseille) a importé l’idée ; depuis, d’autres hôpitaux ont suivi le mouvement. Désormais, la majeure partie de leurs patients arrive au bloc en marchant. De quoi améliorer leur dignité et leur autonomie.
Côté soignants, la transition n’a pas été neutre : elle a bouleversé les habitudes et redéfinit la logistique du bloc et des services de soins.
De la dignité du patient…
« Etre sur un brancard réduit l’autonomie, explique l’anesthésiste Daniel Francon qui a porté le projet dans le centre marseillais. Sans compter qu’ils y perdent une part de leur dignité : ils portent des tenues fendues et se font retirer leurs prothèses au moment de s’installer sur le brancard. Désormais, les patients portent des tenues dignes similaires à celle des soignants et peuvent conserver leurs perruques, leurs lunettes ou leurs prothèses auditives jusque dans la salle d’opération ».
Le déroulement est simple : le brancardier va chercher le patient dans son service, puis marche avec lui jusqu’au salon d’attente du service de chirurgie. « On se tient d’égal à égal, reconnaît Loïc do Carmo, brancardier dans le centre lillois Oscar Lambret qui s’est lancé dans la démarche au printemps 2014. Nous prenons le temps d’accompagner. Sur le chemin du bloc, ils nous confient plus facilement s’ils sont stressés ».
Corentin Cozigou, infirmier dans le service de chirurgie ambulatoire de l’Institut Mutualiste Montsouris (IMM, Paris) qui a passé le cap, il y a un an, assure : « si certains patients se montrent surpris, ils disent que c’est beaucoup plus agréable, qu’ils ont moins l’impression d’être malades. Et de notre côté, nous avons le sentiment d’un rapport plus humain et plus adulte».
Arrivé au salon d’attente, le brancardier passe le relais à un aide-soignant après lui avoir transmis toutes les informations utiles. Vient ensuite le temps de l’infirmière de bloc ou de l’infirmière anesthésiste. A Marseille, il n’est pas rare que ce soit le chirurgien qui vienne directement chercher le patient pour l’accompagner à la salle d’intervention.
« Le côtoyer en percevant sa corpulence, sa taille nous donne une autre perception et impose un autre relationnel » explique Anne Nicolsky, infirmière anesthésiste à l’IMM. « Les patients se montrent curieux et posent souvent des questions sur ce qui les entoure » raconte Corinne Cea, cadre de santé IBODE au centre marseillais. En un mot, chacun met de côté le statut de malade, jusqu’à l’arrivée en bloc.
Là, ils s’installent sur la table d’opération et leurs éventuelles prothèses sont retirées. Le déroulement traditionnel de l’intervention peut alors reprendre.
…à la logistique intrahospitalière
« L’enquête de satisfaction conduite pendant les deux premières années a montré que les patients étaient tous très largement satisfaits » poursuit-elle. Les soignants, eux, « ont vite vu que le bénéfice était réel pour les patients mais aussi pour eux ».
Mais il n’en n’a pas toujours été ainsi. Médicaux et paramédicaux ont émis des réticences ou des craintes qu’il a fallu lever une à une. « Il y a d’abord un saut générationnel et culturel pour quelques médecins», explique l’anesthésiste lilloise Daniele Lefebvre-Kuntz.
Il y a aussi la réticence habituelle face au changement d’habitudes : dans ces trois centres, le projet a été porté par un groupe de travail pluridisciplinaire qui a pu travailler et résoudre ces questions.
Deux points d’achoppement ont notamment dû être réglés : d’abord celui de la prémédication anxiolytique, incompatible avec Patient Debout. L’anesthésiste Olivier Untereiner de l’IMM raconte : « des données récentes de la littérature montrent que cette prémédication n’est pas efficace et complique le réveil, mais les infirmières avaient de fortes réticences, car à leurs yeux, elle était indispensable au patient pour gérer son stress. Il a fallu convaincre pour modifier les pratiques et les protocoles ».
Idem pour les perfusions : « nous avions l’habitude de placer une perfusion préopératoire, explique Guylaine Rossel, cadre de chirurgie ambulatoire à l’IMM. Désormais, nous ne mettons en place que le Cathlon® pour faciliter la mobilité ».
La poche, elle, est posée au bloc. « Cela va dans le sens d’une simplification des pratiques des services de soins, insiste Corinne Cea. Plus besoin de synchroniser la prémédication avec l’heure de l’opération, ni de surveiller le patient dans le délai ».
Certes, « il y a des changements de dernière minute sur la façon dont le patient arrive qui compliquent notre travail » relate Monique Casier, IBODE lilloise. Et « certains infirmiers n’ont toujours pas intégré cette évolution et ne veulent pas aller chercher le patient au salon » reconnaît Anne Nicolsky.
Une évolution actée
Un salon apaisant pour accueillir les personnes, une occlusion suffisante des fenêtres de bloc pour leur éviter de voir ce qui s’y déroule, une organisation permettant d’éviter aussi qu’ils ne croisent un sujet sortant d’opération, une traçabilité des affaires personnelles…
Moyennant ces quelques ajustements, la démarche Patient Debout améliore le flux des patients : « L’information Debout ou En brancard est intégrée dans notre logiciel de suivi du patient dans le parcours opératoire, explique Florence Bochu, cadre IBODE à Oscar Lambret. Nous gérons ainsi mieux l’organisation des flux et notamment le ballet entre brancard et table d’opération ».
En pratique, le choix est toujours laissé au patient, lors de la consultation d’anesthésie. Mais ceux qui préfèrent venir allongés se comptent sur les doigts d’une main et les profils inéligibles (problème de mobilité, patients très douloureux…) sont peu fréquents.
Pour eux, les structures réfléchissent à une solution ou ont d’ores et déjà opté pour le fauteuil, solution intermédiaire, et transposable à la sortie de salle de réveil, dans le but d’une meilleure réhabilitation.
Ce nouveau fonctionnement semble si naturel désormais que de l’aveu des chefs de projets, personne n’imagine un retour en arrière. La transition est globalement réussie et de plus en plus d’établissements se saisissent du projet. Il n’est pas si fréquent de voir un projet neutre en termes financiers, si ce n’est le coût des tenues, se révéler si bénéfique pour les patients !
Caroline Guignot
Cet article est initialement paru dans le n°18 d' ActuSoins Magazine.
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Clémence-Edouard Mory #montsouris
Je ne suis pas trop d accord !! Y a des protocoles de sécurité !! Les patients sont pied nus et s ils se blessent ils se retourneront contre la clinique
Économie de personnel bien sûr! !!! Faut pas dire n’importe quoi. … tu n’es pas plus serein et digne parce-que tu vas à pieds au bloc! !@ et le chirurgien qui te réceptionne c’est à la télé pas dans la vraie vie!!!
Nous bientôt lol
Baliverne c’est surtout pour réduire les coûts et favoriser la chirurgie ambulatoire
Flora je ne savais pas que tu avais un institut de cancéro
Moi non plus ! ^^
Quand il y a préméditation c’est un peu compliqué pour moi de marcher droit ^^ je préfère en lit du coup !
Et je trouve ca tb
Le plus dur n’est pas de s’y rendre en marchant. C’est d’attendre son tour pour entrer en salle d’opération assis à côté de personnes qui ne peuvent s’empêcher de vous raconter pourquoi ils sont la … Ou pire encore qui reviennent parce que….
Ah oui ça doit être pas mal ça doit réduire l’angoisse que les patients ont souvent avant de descendre au bloc
Coralie Boesinger PTDR
??????????????????????? tu vois on a toujours raison..??? la classe ??
Ça doit être sympa quand le patient a une premedication qui commence à faire effet… Pour moi aller au bloc sur un brancard ça permet de se détendre avant en ne pensant à rien ou alors en papotant avec le brancardier, sans se dire « ça y est je me rapproche du bloc » et en étant allongé ça évite de voir tous les appareils etc au bloc qui peuvent être anxiogènes pour ceux qui ne connaissent pas… bref y’a du bon et du mauvais :/
Délicieux de voir avec quelle violence vous parlez de ce que vous ne connaissez pas . comment se passe les choses ? . Pas de fesses a l’air.pas de brancardiers supprimés au contraire embauchés. Des patients satisfaits pour l’immense majorité. Ils ont le choix de venir en fauteuil s’il le souhaitent et moins de 5% le demandent .alors renseignez vous avant de critiquer ce sera tout a votre honneur .
Bog
C’est pas pour économiser les brancardiers mais pour les préserver car le patient ne connait pas par cœur le chemin jusqu’au bloc il faut donc bien quelqu’un pour l’accompagner et bien sûr les patients ont le droit de choisir s’ils veulent une pré medic ou pas …
Rémi Albert, j’ai testé il y a pas longtemps! Tu te souviens le patient que j’ai emmené comme ça au bloc?!?
Mdr ! Oui je me souviens ! Même son lit a fait un voyage aller-retour dans le vide lol
De mieu en mieu !
Euh… Avec les fesses à l’air et tout et tout !!!!
Au CLB à Lyon on fait pareil et les patients adorent! Ils se sentent plus humains qu’allongés dans le lit.
pourquoi pas mais avec leurs avis ..
ils pourront s’enfuir ! lol
Pourquoi pas !
Faut arrêter de croire que tt est fait pour faire des économies, même si des fois ce me démange. Les soignants qui se posent en bien pensant ça commence à bien me gonfler. Je suis ide et j’ai testé (à paoli calmette) et ça fait une grosse différence: beaucoup moins de stress. Mais les statistiques et les témoignages de patients ne peuvent rien contre la bêtise et les esprits bornes
une approche sensée il me semble. En tous cas, lors de ma dernière expérience perso, j’aurais préféré aller au bloc à pieds plutôt qu’en brancard poussée par 2 brancardiers qui s’énuméraient leur de gueuleton du déjeuner alors que j’étais à jeun depuis minuit….
2 brancardiers pour un patient? Woaw c’est le luxe dans votre hôpital lol
Amélie Baba c’était ne clinique. L’un accompagnait l’autre qui terminait son service….
2 brancardiers pour un brancard!!!! Et ben ça devait être un hôpital public pasque moi ds le privé c un brancardier ou une infirmière ou une as ou une Ashton celui qui est dispo quoi!!!
Excellente idée …
C’est pour moi le signe de la fin de l’institution qu’était l’hôpital.
Humm pas convaincu de diminuer le stress et oui sûrement économie encore de personnel comme toujours
Euh marcher jusqu’au bloc avec les fesses à l’air mouais…
Je suis bien d’accord moins on voit de choses quand on va au bloc opératoire et mieux c’est.Il vaut mieux être un peu vaseux et allongé.
Moi je l ai vécu 2fois de suite . C est vraiment pas top du tout . Avec un pyjama à moitié transparent . On traverse des couloirs pleins de monde . Tout le monde sait où on va . Croyez-moi on est pas à l aise . Pas de confidentialité pas d intimité . Quand on va se faire opérer d un cancer et qu’ on sait ce qui nous attend on a pas envie de taper la conversation . Alors qu’ on nous trouve des pyjamas dignes de ce nom qui nous couvrent dignement puisque tout le monde n a que ce mot là à la bouche et qu’ il y ait un trajet détourné ou on ne croise pas tous les autres malades les accompagnants etc ….
Sans compter qu’ on se gèle dans les blocs avec des tenues En papier . Tu parles d une avancée . L avancée C est mettre du personnel dans les services de soins dans les brancardages .
Et pour finir j aurais préféré être prémédiquée pour moins penser à ce que j allais subir .
Quelques petites précisions pour ceux et celles qui ont l esprit obtus ; les patients âgés ou sous prémédication ne vont pas à pieds au bloc mais en brancard ( on n est pas des sauvages ) les patients valides quand à eux vont au bloc a pieds et TOUJOURS accompagnés d un brancardier et je peux vous dire que la grande majorité des patients apprécient et rassurez vous ils reviennent tous en brancard sauf certains patients opérés d une cataracte sous anesthésie locale et certaines autres petites interventions faites sous anesthésie locale .
Non pas toujours….. pour l’instant chez nous c’est en fauteuil roulant
On marche sur la lune, ça n’est pas possible pour tous les patients- et en plus si ça supprime des emplois grr, c’est pas top !
Ah bon un emploi qui serait plus utile mieux EMPLOYÉ un job ça évolue non ? Ou alors je n’y connais rien en humain !!!!
Les gens n ont toujours pas compris que les patients sont toujours accompagner d un brancardier.. donc l emploi est toujours la
Tu parles d’un bonheur de se taper les couloirs à pied avec le stress +++ car bien sûr on va en ballade au bloc comme au cinéma !! Sauf qu’on économise des postes de brancardiers !! Du boulot en moins c’est trop top !!
Dans mon service pas de brancardier , c’est donc l’Iade qui brancarde et les patients âgés ou non valides sont en brancard . Et j’ai moi aussi une expérience de patiente , je préfère marcher .
D’accord avec vous! Je préfère y aller en brancard (vision de patiente et de soignante) mais chacun ses goûts…
Je voulais dire qu’on ne perd pas sa dignité
On ne peut pas sa dignité en allant au bloc sur un brancard mais on est plus stressée j’ai fait les deux mais j’ai préféré aller à pied car arrivé au bloc j j’étais bien pas stressée du tout !
On devrait laisser le choix aux patients tous simplement ! Moi cela ne me derrange pas …
On commence à le faire à la mut de Pessac
Une super idée ! Mais pas avec une blouse infâme en papier svp!!
Pour ceux qui n’y sont pas passés. …par le brancard et tout ce que cela suggère faites l’essai ! Vous verrez que cela n’a rien d’agréable quand on va se faire opérer ! Katia IADE !
Perso j’y suis allée en brancard (et pas qu’une fois) et ça ne m’a pas dérangé… au contraire, en arrivant au bloc on a pas direct le regard sur tous les appareils et instruments qui peuvent être anxiogènes… je pense que chaque patient aura sa préférence
Enfin du bon sens….
quelle avancée pour le moral MERCI POUR NOUS
Je suis IDE , je dis « pourquoi pas pas ? » cependant pour avoir été mois même opérée il y a moins d’un mois, j’étais déjà endormie par la prémédication avant de voir arriver l’anesthésiste…je me serais sûrement étalée dans les couloirs ….
bravo
Tu parles !!! ECONOMIE !!
Bien sûr
Comme dit plus haut je l est vu avec beaucoup de patient pris en soin en ambulatoire. Il etait accueilli par une As dans salle d attente. Puis l iade viens les chercher jusqu’au bloc, ou le patient s installe. Il on des pantalons en papier qui leur est enlever une fois couvert celon l intervention. Quand au brancardier ils descendent les lits vide pour le post bloc. Pas économie de personnel juste un changement de regard sur un lieu effrayant
Bonne idée mais on ramène comment ? ^^
Sur ton dos Jonathan ^^
J’imagine le massacre ?
Loic Bonntn
Depuis quand on perd sa dignité quand on est emmené au bloc en position allongée ??
Une belle avancée dans le respect de l’humain . ( surprenant )
Cela n’est-il pas en fait de plus en plus imposé de façon déguisée par l’état pour faire des économies? Moins de brancardiers, moins de brancards… Sans compter que gain de temps=gain d’argent?
Le patient en ambulatoire qui vient pour une dent de sagesse pourquoi pas, un patient âgé, sous prémédication, ou pas bien…impossible ou en tout contre le bien être du patient…
La question est donc: cela est-il vraiment pour améliorer le confort et la dignité du patient ?
En quoi est-ce indigne pour un patient d’être sur un brancard ? Marcher étant « malade », âgé ou sous prémédication pour le coup est vraiment contre la dignité humaine !!
Tout à fais d’accord avec toi
Absolument pas. C’est au cas par cas, évidemment qu’une personne qui a des difficultés pour marcher ira en lit.
Et il n’y a pas moins de brancardiers pour autant car les patients sont quand même accompagnés d’un brancardier pour se rendre au bloc
Il suffit de lire l’article, prendre du recul et essayer de voir en tant que soignant qui se remet en question ??
Ben écoute je travaille en ambulatoire et en même temps je me suis faite opérer dans ce même service donc je peux te donner un avis objectif sur le sujet : les patients qui ne sont pas valides on ne les envoie pas debout bien entendu ! On n’est pas fou non plus… Les brancardiers sont toujours autant sauf qu’ils souffrent moins du dos donc s’arrêtent moins pour des hernies discales ou autre… Et honnêtement le seul moment où je ne me suis pas sentie à mon aise au cours de ma journée d’hospitalisation fut le moment où j’étais dans un lit (bien obligée avec une rachi !) ou les soignants m’ont transféré du brancard au lit ou je parlais aux soignants couchée alors qu’eux étaient debout ! Vraiment pas du tout confortable cette position… Peut être du fait que je suis de « l’autre côté » d’habitude je ne sais pas mais je n’ai pas aimé cela ! J’ai apprécié de me prendre moi même en charge, j’ai trouvé ca vraiment appréciable d’aller moi même au bloc sur mes 2 jambes ! Enfin voilà mon avis sur la question… ?
Lisez l’article en entier, tout est dit.
Alors je suis soignante et ai été moi même opéré à paoli calmette. Et bien aller au bloc en marchant l’air de rien cela fait une grande différence. Et la prémédication est largement controversée. Enfin et surtout je pense que les propos à l’emporte pièce ne font avancer personne surtout pas les patients!
Exactement !!
C est la première chose qui me suis venu à l’esprit.
Nadine Gensicke mes propos sont tout sauf à l’emporte pièce !!!
Je suppose que ceux qui marchent, c est ceux qui en sont capables et ne trouve tu pas que l hôpital infantilise trop les gens aussi ou meme que les patients abusent un peu des qu ils ont passé le pas de la porte de l hôpital ils ne savent plus rien faire….
Elise Frimas il y a bien sûr parfois des abus des patients mais il ne faut pas généraliser ni minimiser leur position de vulnérabilité
Bien sûr que oui!!!!!
Sophie Johanne….
Moi je pense que c’est plutôt pour embaucher moins de personnel et non pour faire plaisir aux patients !
J’avoue y avoir pensé aussi… Mdr
Esprit chagrin?
Ouais, dignité sauf si t’es à poil sous ces blouses jetables transparentes et qui ne ferment pas derrière et où on voit tes fesses !!!
Ah oui j’avais pas pensé à ça ! Sinon c’est séduisant.
Pourquoi faut-il porter cecs blouses jetables ? on a bien des chemises de nuit personnelles non ?
C’est parfois plus pratique, ceci dit pour le moral c’est mieux d’avoir ses propres affaires !
le gros problème c’est que on n’est jamais sûr de l’état de propreté du linge des patients, et pour aller au bloc, il faut que ça soit propre !
Il y a des tuniques avec hauts et pantalons…
Vanessa il y a quarante ans un chirurgien m emmenait au bloc opératoire par la main ! Un précurseur sûrement ! Lol! Mais c est cela qui a déclenché ma vocation. Alors oui très bonne technique ! Bravo
Chez nous aussi les patients arrivent à pied et c’est bien mieux
Melody Bellegy
Je suis pour quand c est possible, on redevient des humains … J allais faire mes ponctions des poumons, j entre dans la salle d ’ op musique ( Mika) assise sur le bord de la table d op , le chirurgien super decontractė , bon on commence ,’on parle de tout de rien super relax , seul l anesthésie locale a piquė quelques secondes … Super sympa … Plus peur des ponctions …
Julia Vdw précurseur qu’il est notre cher et tendre
Je suis IADE en ambulatoire où le patient est en brancard que je pousse alors qu’il est venu à pied ! J’ai pu passer une journée à Saint Antoine où le patient est à pied et « grimpe » sur la table . Pas de prémédication ou presque pas , prise en charge simplifiée et en post op , patient déperfusé en SSPI , il prend sa collation après avoir remis ses vêtements . J’attends avec impatience que les mentalités changent et que ce type de prise en charge se pratique chez nous .
Pour avoir accompagnée un proche aux soins palliatifs à losto de Besançon jusqu’à la fin la semaine dernière je dis « honte à la france » …rien à voir avec les reportages que l’on nous montre à la tv…et honteux est faible …et on ose nous dire que l’euthanasie est interdite??? Je souhaite la même fin de vie à tous ceux qui sont contre….
Euh?????? Le rapport?
Oe g pa compris aussi lol
Ce jour cystoscopie en ambu. Une fois en tenue de bloc on me demande de m’asseoir sur un fauteuil… mais je suis valide ! pour faire les 50 m qui mènent au loc. Puis on m’allonge sur un brancard pour faire les 10 m jusqu’à la salle. Et je dois passer sur la table sans poser le pied par terre. Et re dans l autre sens. Avec en prime à chaque fois du inge usage unique ou lavable qui est jeté ou lavé.
De même dans mon service d’urgence j’explique aux AS épuisées par le brancardage u’elles doivent laisser marcher ceux qui le peuvent pour aller en radio ; mais leur ‘gentillesse’ est plus forte, elles brancardent les valides !
je pense que de marcher pourrait détendre certains de toute façon il faudra emmener le lit pour la salle de réveil .Moi j’ai remarqué que les patients qui arrivent debout des urgences ( je ne parle pas des fractures des membres inférieurs sont plus détendus ) et parlent « gentillement » au brancardier comme si de rien était …je pense qu’il faudrait mettre au choix les patients
en fait ça ne les mets pas en position physique d’infériorité
Comme ça tout le monde est content ?
J’aime votre commentaire avec les mots « certains » et « choix » car quoiqu’on en pense ça ne peut pas être valable pour tout le monde et ça doit rester un choix 😉
Effectivement ils oublient de préciser que grâce à cette méthode « génial » les patients ne sont plus premediqué et donc stresser
On ne prėmėdique plus … Même pour une greffe … Moi ça me faisait l ’ effet inverse , dės la piqûre, je ne restais pas en place … Parfois. Ils donnent un léger xanax , c est l’ anesthésiste qui voit si c est nėcessaire …
Je confirme… pour une situation beaucoup moins grave qu’un cancer… J’ai eu 2 anesthésies générale sans prémé et je suis allé au bloc en marchant… la balade n’a pas été désagréable… mais crise d’angoisse les 2 fois juste avant l’anesthésie… à tel point que la seconde fois ils ont eu un mal fou à m’endormir tellement je bougeais… Perso jamais plus d’interventions sans prémé… ?
A l’institut Marie Curie Saint cloud c’est également le cas, cette marche de 10 mètres est juste magique et permet de rassurer le patient avant l’intervention
cela depend de l’état de la personne
Ça évite surtout du brancardage et surtout du personnel!!!!!!
Il faut toujours une personne qui accompagne le patient jusqu’au bloc, même debout
Encore heureux!!!
Approche très intéressante
Frédéric Renacco
Je suis IDE dans un service de chirurgie ambulatoire et la majeure partie de nos patients partent à pied au bloc les patients n ont plus les fesses à l air car les tenues sont adaptées à l intervention bcp sont en pyjama de bloc et les autres ont un peignoir par dessus leur blouse de bloc ils ont également deux paires de chaussons dont une leur ai enlevé à l entrée dans le bloc petite précision , plus de prémédication. Les patients sont en général très contents de cette prestation .
Bonjour
Une fois au bloc il y a t il une zone d attente assise ou rentre t il directement en salle d op?
En général ils sont dirigés vers la salle de pré induction ou ils sont pris en charge par une IDE et l ARE
Personnellement j’ai mal vécu mes interventions en ambulatoire justement à cause du manque de prémé…
Je sais que la prochaine fois j’en parlerai à l’anesth… pour négocier une prémé…
Mais j’imagine que pour beaucoup cela doit être plus rassurant
Christine Yvon ARE ?
Elisabeth Cardot Jaugey anesth
ARE = anesthésiste reanimateur ?
On est à Marseille !!! Anesth= l’estouffe ??
Anesthésiste RÉanimateur
Et Voila on en revient à la Chir ambu
Chez nous ç pareil pour certaines interventions seulement et les patients n’apprécient pas
Les tenues de blocs sont maintenant des pyjamas en papier donc plus de fasses à l’air
Pffff, ahahah, wawwwwww, balaises les arnaqueurs de la santé !!! Quelle avancée !!! Ils facturent 65000 euros la cure de chimio et tu vas au bloc… A pieds!!! Ahahahah quelle avancée !!! Fermez vos gueules bande de voleurs!!
C est comme ça à l hôpital Debré, ma petite-fille de 3 ans y était pour une coloscopie.
Ok.mais un peu de progrès dans le look vestimentaire serait bien.
Debout ok ….Mais pas à travers les couloirs bondés de monde ….
Victor Fromont
C’est une excellente idée! C’est vrai que niveau logistique cela doit changer pas mal de chose mais le fait que le patient soit « acteur » est bien mieux! Toujours considérer le patient dans son entièreté est ne pas voir que la pathologie ??
Victor Fromont rien de plus à ajouter !!! ??
Marjolaine Benier-Weersing je ne fais que me citer si tu as lu mon chef d’œuvre… Haha
À ton avis pourquoi je t’ai identifie ?
Un pur hasard…
Ludivine Spengler
Parfait, merci Caro !!
Maéva Genty Kathleen Lajus Ahah les avangardistes ! 😉
Tu as vu ? Ahah ! Gros bisous mon petit chat à très vite ?
Très belle initiative quand cela est possible !
je suis pour aussi mais là aussi ça dépend s’il y a prémédication ou pas car certains sont vraiment détendus 😉 biensûr que tout le monde ne peut pas Cécile ( je suis IDE en ortho aussi ) mais moi je me bats pour les sous vêtements propre biensûr 😉
c vrai qu’en ortho c un peu plus difficile … ils sont cassés stressés ..
aprés il y a aussi les programmés ( pas encore cassés ) 😉
Sauf avec une chemise ouverte dans le dos et fesses à l’air !
Grave ?
Il y a des tuniques haut + pantalons..
Je l’ai vécu…en cancérologie.. On a discuté le long du chemin c’est sympathique
On peut aussi discuter dans un lit?!?!
On ne peut pas tout dire sur Facebook….
Il faut avancer dans la demarche de PEC du patient : accueil et pré op… Car les suites en post op sont bien meilleures !!! Améliorons nos pratiques pour le bien etre des patients plutot que de travailler dans la routine sans demander leur avis et encore moins les avis des soignants …
Ayant travaillée en post-op et pré-op pour les poses de pec je entièrement d’accords, l’angoisse de subir une AL est une réalité, rappelons nous que l’écoute active et des réponses à leurs questionnement est primordiale, rassurer le patient sur le déroulement de l’intervention… Lui expliquer également comment se déroule radiothérapie et chimiothérapie pour évacuer autant que faire ce peut son angoisse… Le manque de formation est également réel, constatant à mon grand regrets certaines mauvaises habitudes de certains soignants
Bel article
Pourquoi pas
Individualiser la prise en charge et permettre
Elisabeth Hannibal
Pas sûre qu on y arrive en ortho avec les fractures de fémur….
Soyons logique..
Humour !!
Heu oui humour je pense que personne n en doute….
Contrairement à ici où il n’ y en a beaucoup qui y arrivent en ortho…graphe
Ça dépends si on ta donner une prémédication mieux vaut être couchée
Si prémé = coucher
Si pb de mobilisation = coucher
Si ce n est pas compatible ( fracture membre inf ou autre ) = coucher
Logigue ?