En Lorraine, un million d’euros pour prévenir les risques professionnels dans les établissements de santé
Dans un communiqué en date du 21 décembre, l'Agence Régionale de Santé de Lorraine a expliqué qu'elle allait consacrer plus d'un million d'euros pour financer des projets d'amélioration des conditions de travail en termes de prévention des risques et d' amélioration des rythmes et des relations de travail dans les établissements de santé.
"L'amélioration des conditions de travail, de la santé et la sécurité au travail représente un enjeu essentiel de la politique des ressources humaines et du dialogue social" explique le communiqué.
Parmi les objectifs de l'ARS : réduire les TMS (troubles musculo-squelettiques) du personnel. Ces troubles touchent les tissus situés autour des articulations et sont liés à des sollicitations excessives. "D'où l'intérêt d'agir en amont dans le cadre clé de la prévention : pouvoir agir sur les situations de travail aussi précocement que possible" explique l'ARS.
Cette annonce intervient alors que des études menées par les Caisses d'Assurance Retraite et de Santé au Travail (CARSAT) montrent que le secteur sanitaire est impacté par de nombreux accidents du travail et maladies professionnelles. Les études montrent aussi que les origines des TMS sont en grande partie liées aux opérations de manutention et de soins réalisées auprès des patients.
1 million d'euros pour prévenir les TMS
"A partir de ce constat, l'ARS a souhaité apporter un soutien exceptionnel financier d'un million d'euros aux établissements sanitaires dont les actions de prévention visent à assurer la santé et la sécurité des personnels. Elle entend favoriser le développement d'une politique de prévention active des risques professionnels, s'agissant plus particulièrement des troubles musculo-squelettiques et des risques psycho-sociaux" explique l'ARS Lorraine.
Les axes prioritaires retenus visent à soutenir des projets innovants pouvant concerner plusieurs établissements et à promouvoir des processus ayant pour objet le développement d'une politique de lutte contre les risques professionnels, d'amélioration des rythmes de travail et d'accompagnement des mobilités.
L'ARS financera notamment l'acquisition de matériel type baignoires à hauteur variable, lèves malades sur rails, bed mover. Elle proposera des formations aux agents pour l'utilisation du matériel adapté et mettra en oeuvre une démarche d'évaluation et de prévention des risques.
Rédaction ActuSoins
Sans oublier du personnel en nombre suffisant pour travailler c’est surtout ça le problême
A quand pareil en France !,,,
valable que dans les hopitaux ou aussi dans les ehpad? car moi j’enchaine les tendinites!
Muriel
Trop tard , après 9 d exercice et pourtant j ai toujours essayé de prendre les bonne posture (apprise à l école ).Plus de personnels serait un bonne investissement pour mobiliser les personnes à 2!!!
ça fait environ 35 ans que les formations existent ,mais sont souvent dispensées à minima par les établissements ,juste parce que c’est une obligation,mais sans réelle volonté de mise en place d’une prévention efficace .Même constat pour la démarche ergonomique lors de la construction d’hôpitaux ,ou réhabilitations de services ,ce qui est tout aussi essentiel .( Je suis infirmière ,retraitée maintenant et formatrice en » manutention malades « depuis les années 80).Il est plus que temps que les choses changent !
Enfin
Attendons de voir
et pour les soignants à domicile ce serait bien aussi !!!
J ai fait de l had est j étais seule auprès du patient
A l hôpital c est la même
Après on choisit son lieu de travail .bonnes fêtes de fin d année .moi suis de garde le 30/31/1 de nuit .après un choix qui ne devient pas simple j avoue .mais la foule les bouchons du stress inutile
On est pas près de voir ça à Reims…pffff…….
Et pq pas ailleur aussi
C sur ils ont l air moins cons qu à Paris. .
Trop tard pour moi :/
La meilleure prévention des tms c’est d’être en nombre de soignants suffisant pour manipuler correctement !
Tout à fait exact! Trop souvent l’infirmière est prise pour un brancardier! (Et pas que pour le retour de bloc !)
Moi je trouve que les aides soignantes sont prises pour des mutantes capables de manipuler des obèses et des personnes âgées complètement grabataires toutes seules!!!!
C’est évidemment un pré-requis nécessaire mais pas forcément suffisant ,néanmoins .
vous m’avez ôté les mots de la bouches.
de plus suivant la corpulence du patient même en manipulant un lève personne ou verticalisateur on peut se faire mal!! alors que cela est sensé nous aider
exactement, mieux vaut prévenir que guérir.
de toute façon même en étant en nombre, beaucoup de personnes ne savent pas adopter les bonnes postures ne seraient ce déjà que pour leur dos
La prévention des troubles musculo squelettiques est il le principal enjeu des soignants actuellement ?? Par contre investir pour que chaque soignant puisse délivrer des soins en adéquation avec ses valeurs et ses critères de qualité voilà un bel enjeu qui mérite investissement.
Vive la Lorraine!
Hop hop hop on fait pareil dans le Nord…!
C pour quand en Anjou !!!?