Les étudiants infirmiers jugent violente la relation avec les encadrants

Suite à une enquête qui a obtenu près de 3 500 réponses*, la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi) réclame une réforme de la gouvernance des instituts de formation qui accorde plus de place à l'étudiant et davantage de moyens pour les tuteurs de stage.

Les étudiants infirmiers jugent violente la relation avec les encadrantsSelon une enquête effectuée en novembre et décembre dernier, 44,61 % des étudiants sont d’accord avec l’affirmation "la formation est vécue comme violente dans la relation avec les équipes encadrantes".

"Ce constat est d’autant plus alarmant concernant la relation aux équipes encadrantes en stage : les étudiants sont cette fois une large majorité (85,39 %) à la qualifier de violente", note la FNESI.

Les types de violences décrites par les étudiants concernés se déclinent en 3 niveaux : défaut d’encadrement  (39 %), jugement de valeur (30 %), difficultés d’intégration (27 %), rejet de la part de l’encadrement (24%) et harcèlement(7 %).

"Selon notre enquête, ajoute la FNESI, 41 % des étudiants pensent “parfois” et “régulièrement” à arrêter leur formation. Les “pressions en stage” arrivent en tête des motifs qui poussent les étudiants à arrêter leur formation (29%)".

[dropshadowbox align="none" effect="lifted-both" width="autopx" height="" background_color="#ffffff" border_width="1" border_color="#dddddd" ]Témoignage : "Combien de fois encore devrais-je ravaler mes larmes et mettre ma dignité dans ma poche? Combien de nuits d’insomnie et de journées passées avec la boule au ventre m’attendent encore? J’ai 30 ans, je suis en troisième année et je suis épuisée par la violence qui nous est infligée."[/dropshadowbox]Chiffres alarmants : 12 % des étudiant peuvent témoigner de cas de suicides dans leur IFSI et 7 % des étudiants (9% chez les étudiants en 3ème année) ont pensé à mettre fin à leurs jours durant leur formation. Le chiffre atteint les 11% chez les 23-25 ans.

Valoriser le rôle des tuteurs pour un meilleur encadrement

"Il est donc clair qu’on ne donne pas aux professionnels les moyens d’encadrer les étudiants, dans un contexte déjà difficile pour les équipes soignantes (réduction des effectifs, manque de moyens matériels, demande de flexibilité, etc.)", en déduit la FNESI qui met en cause l'accueil du stagiaire, son suivi, l'intégration à l'équipe,..[dropshadowbox align="none" effect="lifted-both" width="autopx" height="" background_color="#ffffff" border_width="1" border_color="#dddddd" ]Témoignage : "L’une de mes deux tutrices se montrait souvent odieuse avec moi et j’ai surpris des moqueries dans mon dos à plusieurs reprises. Victime de mépris et d’injustice en stage pour la première fois, je pense sérieusement à mettre un terme à ma formation à 6 mois du diplôme."[/dropshadowbox]En outre, 71,15 % des étudiants interrogés affirment que leurs bilans de stages ne sont pas systématiquement remplis en leur présence.

La FNESI milite pour "une formation harmonisée, diplômante, pour une meilleure qualité d’encadrement et d’évaluation et surtout pour une valorisation du rôle de tuteur/trice" et "porte le projet d’une plate-forme publique d’évaluation des stages qui permettrait à chacun d’évaluer la politique d’accueil et de formation des étudiants".

Un fonctionnement peu démocratique en IFSI

Les répondants sont 45,62 % à décrire la formation comme violente dans leur relation à l’équipe encadrante de l’IFSI. Parmi les étudiants ayant déjà pensé à arrêter leur formation, 21 % l’auraient fait en raison de "pressions à l’IFSI" et 14 % en lien avec des "difficultés pédagogiques".[dropshadowbox align="none" effect="lifted-both" width="autopx" height="" background_color="#ffffff" border_width="1" border_color="#dddddd" ]Témoignage : "On aimerait prendre la parole, dénoncer tout ce qui se passe, et permettre aux promotions suivantes de ne pas vivre ce que nous vivons, mais comme nous souhaitons avoir notre diplôme, nous nous taisons et souffrons en silence."[/dropshadowbox]Les étudiants sont par ailleurs 39,61 % à dire ne pas pouvoir s’exprimer librement dans leur IFSI et 39,90 % à penser que le fonctionnement de leur IFSI n’est pas démocratique.

"Et pourtant, n’élisent-ils pas des représentant-e-s pour porter leur voix dans les conseils de leur IFSI ?", s'interroge la fédération.

Mais "67% des instituts ne proposent pas de réunion préparatoire au conseil pédagogique entre les élus étudiants, un compte rendu du conseil de la vie étudiante est étudié dans seulement 40 % des conseils pédagogiques et le compte-rendu du conseil pédagogique est transmis dans 69 % des cas avec un délai allant jusqu’à 8 mois", remarque la FNESI.

Enfin, "les représentants étudiants ne sont pas sollicités dans 40 % des cas en amont des conseils pédagogiques sur les questions relatives à l’ordre du jour. Au final, plus de la moitié (57,85%) des étudiants pensent ne pas être des partenaires à part entière dans l’organisation et dans le fonctionnement de leur IFSI", souligne la fédération.

Pour une réforme de la gouvernance des IFSI

Pour la FNESI, cela appelle une réforme de la gouvernance des instituts de formation paramédicaux - qu'elle ne cesse de réclamer - pour "placer l'étudiant au centre de sa formation", l'objectif étant de "former des professionnels responsables, autonomes et réflexifs".

"En novembre dernier, alors qu’aucune avancée notable n’avait été effectuée, la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, intervenant dans une allocution audiovisuelle lors du 14econgrès de la Fnesi, s’était une nouvelle fois engagée à une réforme de la gouvernance des instituts de formation paramédicaux “qui devrait s’inspirer du modèle de démocratie présent dans les universités”", rapporte-t-elle.

 "Force est de constater, poursuit la FNESI, que l’étudiant n’est pas encore écouté et entendu dans un bon nombre d’instituts de formation en soins infirmiers (Ifsi), déplore-t-elle. La place laissée à la représentation étudiante dans les Ifsi est au bon vouloir d’une direction calquée sur une gouvernance hospitalière, où le seul décisionnaire reste le directeur."

Un modèle  : celui de l'université

Si des représentants des étudiants siègent bien dans les conseils des Ifsi, "en pratique, le rôle et la place des élus (...) dans la gouvernance des instituts de formation paramédicaux ne sont pas reconnus ni dans le fond ni dans la forme", considère la Fnesi qui prend pour modèle le "réel partenariat" qui existe à l'université avec l'étudiant.

"Les conseils sont tous décisionnels et les étudiants agissent sur tout ce qui touche de près ou de loin à la vie de l’université, du budget aux effectifs, des modalités de contrôle de connaissance à la pédagogie", écrit-elle.

Et de conclure : "Une réforme de la gouvernance sur un modèle universitaire permettra aux étudiants de devenir réellement acteurs de leur formation, en agissant sur l’ensemble du fonctionnement de leur institut dans une véritable logique d’empowerment de la profession."

Cyrienne Clerc (source FNESI)

*Sur ces 3 486 répondants, 3 247 se sont déclarés "étudiants en soins infirmiers" et 35 "anciens étudiants infirmiers ayant arrêté leur formation". Seules ces 3 282 réponses ont finalement été prises en compte.

 
 

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Réactions

192 réponses pour “Les étudiants infirmiers jugent violente la relation avec les encadrants”

  1. Oderf dit :

    Je suis infirmier dans un CMP infanto-juvénile depuis près de quinze ans. J’encadre régulièrement des étudiants de troisième années (en générale deux par ans) sur des stages de dix semaines.
    En lisant les commentaires je suis surpris des violences dont serai victime les stagiaires.
    Voilà comment j’encadre les étudiants que j’accueille.
    Dans mon secteur d’activité, le niveau de connaissance théorique et pratique des étudiants de troisième année a fortement baissé, je reçois des étudiants en fin de cursus qui n’ont encore jamais mis les pieds en psychiatrie.
    Il faut donc reprendre la théorie et la pratique ainsi que travailler les liens entre les deux, ce qui prend du temps.
    Hors le temps et ce qui manque de plus en plus cruellement dans notre société de la vitesse et du rendement optimum.
    Je mets toujours en place un bilan de mi-stage (voir avant si j’observe des difficultés) et pour l’évaluation c’est toujours un long temps (encore) d’échange avec l’étudiant même si en psychiatrie nous avons peu d’acte technique à valider.
    Avec du temps et la volonté, je n’ai jamais eu un de mes nombreux étudiants qui fut insatisfait de son stage, et certain on même choisi travaillé, après l’obtention de leur diplôme, en psychiatrie, voir dans mon service.
    En conclusion, même si M. Sancho de l’hONnI nous rappelle que nous avons l’obligation d’encadrer, cela ne peut bien se faire qu’avec une volonté de transmission de nos savoir et du temps pour le faire (et pourquoi pas une petite reconnaissance pécuniaire, …mais là je rêve).

  2. Sachem Siouxx dit :

    Si les ifsi ecremaient un peu mieux, les services auraient pas l’impression d’être les derniers remparts entre les mauvais élèves et les patients.

    • Oderf dit :

      Pour ma part, j’encadre des stagiaires et c’est certain I.F.S.I. que j’aurai envie d’écrémer.
      Des I.F.S.I. qui prennent des rendez-vous et qui ne les honores pas, sans prévenir bien sur, des I.F.S.I. qui organise les partiels sur les temps de stage et fournisse la date quelques jours à l’avance, pratique pour organiser les soins avec le stagiaire…. etc….

  3. Jean-Mi Ferrandi est très pédagogue et se fait une joie d’encadrer les étudiants ! Je vous le conseille vivement ! Super tuteur

  4. mayalabeille1979 dit :

    Oh la la… C’est quoi ces discours négatifs des uns et des autres qui se critiquent et se jugent?
    J’ai l’impression, de par ces commentaires, que TOUTES les infirmières sont de « grosses vieilles biques aigries » qui ne sont la que pour pourrir la vie des  » pauvres élèves sans défense qui sont persécutés » a tout bout de champ!
    mesdames et messieurs les élèves d’ifsi, si il y a un souci sur votre lieu de stage, vous avez des formateurs a qui parler et a qui dénoncer les choses si ça ne va pas. Et ne pas hésiter a le faire et le dire quand il y a un pb.
    Pour faire le métier d’infirmière, il faut aussi savoir se défendre. Car en service quand on est sur le terrain les collègues ne sont pas forcément des personnes qui vous veulent du bien….
    Je suis choquée……. Heureusement que ce n’est pas que ça et que les IDE ne sont pas toutes des « monstres ». Car c’est comme ça qu’on les voit quand on lit les commentaires de beaucoup.
    Bien sur que ces études sont difficiles et bien sur que sur les lieux de stages tout ne se passe pas aussi bien que cela mais par pitié arrêter de dénigrer les infirmières et leur travail…. Sur le terrain c’est difficile pour les ESI mais aussi pour les soignants…
    Je suis vraiment désolée de lire tous ces commentaires négatifs et le peu de solidarité qu’il y a entre nous soignants et futurs soignants …. Car nous avons les mêmes objectifs et la même passion: celle de venir en aide aux personnes dans le cadre de notre formidable métier.
    Malgré tous les inconvénients qui peuvent exister, le métier d’infirmière est quand même un superbe métier avec parfois de la tristesse mais aussi de la joie.
    J’ai connu des Ide formidables durant mes 3 années d’ifsi comme des infirmières  » bidons » avec des moments et situations plus difficiles que d’autres ( le jour de ma pratique pour le DE sur mon lieu de stage, l’examinatrice m’avait mis une note éliminatoire juste pour ne pas me valider, juste pour ne pas me donner mon DE. Oui oui c’était un délit de sale gueule et j’avais du repasser ma pratique 6 mois plus tard) mais je les remercient toutes car ce sont ces personnes qui m’ont appris mon métier. Et c’est ce qui ma rendu plus forte et qui ma permis de continuer dans cette voie.
    Peace and love collègues et futurs collègues……

  5. Noure Than dit :

    A tous ceux qui demandent une contre enquête sur les conditions d’encadrement à l’IFSI et en stage, les associations professionnelles (CEFIEC en tête) s’unissent pour demander un droit de réponse au ministère et pour mener une grande enquête auprès des IFSI et de leurs lieux de stage. il convient d’être factuel et de déterminer avec précision les réalités de terrain ainsi que les changements générationnels en cours. Certes certains sont en souffrance en stage, mais en tant que formateur, je sais que certains n’ont aucunement les valeurs nécessaires qui incombent à une IDE, ce n’est même pas une question de compétences. Cette enquête est automatiquement à charge et n’est pas représentative de ce qui se passe dans tous les IFSI. La preuve, chez nous, aucun étudiant ne se reconnait dans la FNESI et tous ont refusé de répondre à cette enquête. Sur la totalité des ESI en France peux-t-on dire que 3500 sont représentatifs de tous ? sans doute que non !!! beau sujet de TFE mais nous ne pouvons pas dire non plus que ce n’est pas important. A chaque formateur et tuteur de stage de faire entendre sa voix ( via le CEFIEC) et de faire connaitre ses expériences. Merci pour notre magnifique profession.

  6. Partout et tout le temps pareil ! Ce n’est pas le métier, l’encadrement, les instituts,les programmes et encore moins les ministres…. Mais…l’HOMME! Moi…. Toi…..Nous…. Vous !
    Dans tous les stages quel qu’ils soient, la « gentille » sera là et…la méchante sera aussi là ainsi que toutes les gammes de personnalités. Qui ne se souvient pas d’une maîtresse acariâtre, d’un prof perverse, d’un médecin qui s’en fout, d’ un boulanger peu aimable, d’un garagiste peu scrupuleux… Etc (qui ne l’oublions pas sont souvent… des parents aussi !)….. Essayons de remarquer ce qui est BIEN, de l’écrire, de le faire savoir sur les réseaux. Il existe aussi zut !
    De toute façon l’humain est tout et son contraire ! Voyons donc les deux facettes. Arrêtons de nous plaindre, soyons acteurs de notre vie, n’ attendons pas tout des autres….. Ne quitter pas ce beau métier ! Les malades attendent et en général la profession est bien vue. La vie est une bataille (comme la maladie). « Donner de sa personne » c’est aussi recevoir.

  7. 4 semaines d horreur
    J ai fini avec un 2 en note de stage
    Que ma referente à l ifsi a falsifié en 9

  8. J’ai 28 ans de diplôme et 22 ans d’encadrement en tant que cadre de soins. J’ai connu certains hôpitaux gérés par des soeurs qui n’avaient de catholique que la cornette mais sûrement pas l’empathie ! J’ai été moi même maltraitée en ifsi par des intervenants et une direction qui nous rabaissaient en nous faisant comprendre que l’IDE est la servante du médecin roi. J’ai été traitée comme une « merde » par de nombreuses infirmières et aides soignantes dans les services du CHU, j’ai dû bien souvent me taper leur sale besogne et j’ai été très peu souvent encadrée correctement. On m’a reproché à de nombreuses reprises d’être trop gentille avec des patients, et de passer trop de temps avec eux ce qui nuit à l’équipe en place en les décridibilisant. Trop d’humanité signifie mièvrerie… à tel point que diplôme en poche je ne voulais plus être infirmière et que je détestais ce métier. J’ai orienté toute ma carrière en gérontologie et je n’oublie toujours pas ma position de stagiaire lorsque j’en reçois un. Et je mets un point d’honneur dans mes services à exiger de mes équipes qu’elles soient attentives à l’accueil des nouveaux arrivants et au fait que les stagiaires ne sont pas des bouche-trous et font partie de l’équipe. Ils ont toute leur place dans les réunions et dans la construction des projets personnalisés. Qui plus est ils ont souvent un oeil critique sur notre structure. Et j’en reçois encore trop qui sont au bord de l’abandon à cause de harcèlements subis par des infirmières qui se sentent supérieures aux autres et à l’ego surdimensionné. Ou d’aides soignantes frustrées. Il faut vraiment que cela cesse.

  9. Je ne me rappelle pas de réel moments difficiles en formation, une remise en question après un échec c’est sur, aujourd’hui je suis infirmière de l’autre côté j’essaie de donner mon savoir à mes futurs collègues et je suis fière et j’essaie de le faire avec pédagogie sauf que j’ai remarqué que les étudiants actuels non plus aucun respect pour rien du tout et moi je n’ai pas envie d’encadrer ce genre de personnes

    • Heureusement malgré tout j’en ai rencontré qui mon rendu du fière de ce que je leur transmet juste avec un merci beaucoup pour tout en fin de stage et ça fait du bien d’avoir pu transmettre un peu de soi

  10. Je suis d’accord et entant que DE, je me bats pour éviter cela

  11. Marion Magin dit :

    Beaucoup ont oublié qu’ils sont passés par là aussi.

  12. Je suis un peu surprise, en tant qu’infirmiere de secteur psychiatrique, l’accompagnement des étudiants infirmiers faisait partie de mes fonctions, et certains d’entre eux m’ont beaucoup appris aussi

  13. Que fait le super « ordre infirmier  » je croyais qu’il avait été créé pour soutenir et aider nos confrères et consoeurs ai si que nos futures collègues?

  14. J’ai moi même fait mes trois années et « subi » des personnes qui te font te dégoûter de ce métier, resultat burn out et je suis désormais aide soignante. Avant de juger vos stagiaires de feignants ou pas investis, repensez peut être aux moyens de défense, personne ne réagit pareil aux situations de stress. J en ai entendu des vertes et des pas mures de la part de certains mais je sais que même si j’ai du arrêter, je suis aujourd’hui une bonne professionnelle, et je me porte toujours volontaire pour encadrer comme il se doit les stagiaires. A bon entendeur.

  15. Guillau Lap dit :

    Apprenez a fair un lit avant de vouloir devenir petits DR … ( je suis taquin )

  16. Changez de boulot et d’études, vous ne gagnerez rien et vous vous rendrez compte que jouer à l’abbé Pierre ne durera que quelques temps

  17. Sylvie Patey dit :

    c’est tellement la réalité, malheureusement!!!!!

  18. cedricmorand63@yahoo.fr dit :

    Bonjour , ça ne date pas d’hier ce problème…
    je suis infirmier depuis 2008 et déjà la formation en stage était violente ou en tout cas ne correspondait pas aux critères de notre déontologie.
    En fait tout dépend du lieu de stage et de l’implication depuis es personnels pour que l’accueil et la formation se passe sous les meilleurs hospices.
    Certains sous prétexte d’être référents se croient tout puissant et la philosophie de leur formation s’évapore! Ils nous vendent de l’empathie , du partage et du prendre ils n’en n’ont pas une goutte sur eux. Ce phénomène on le retrouve aussi en service. La santé n’est pas un milieu d’ouverture d’esprit mais un cocon ou tous doivent rentrer dans un moule sinon tu te fais explosé .
    dommage !

  19. Oui c’est carrément vrai ‘

  20. solange granier dit :

    La circulaire, bizarrement publiée en même temps que les articles de presse sur ce sujet, est un verbiage administratif qui ressemble fort à de la br……. intellectuelle de cabinet ministériel. Rien à voir avec la réalité du terrain, encore une fois !

    Instruction n°DGOS/RH1/2014/369 du 24/12/2014 relative aux stages en formation infirmière :

    http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2015/02/cir_39239.pdf

    • Little_asa dit :

      le maître de stage garantit un temps tutoral afin de pouvoir individualiser
      l’accompagnement de l’étudiant
      -> j’ai vu une fois sur mes 3 ans un IDE détaché des soins pour du temps tutoral, la fête!

      un étudiant infirmier est obligatoirement évalué par un infirmier diplômé d’Etat. Selon
      le parcours, d’autres professionnels peuvent être associés à l’évaluation
      -> j’ai fait mon stage anciennement « santé publique » dans une structure sans IDE, j’ai été évaluée par un éduc spé, ça veut dire que mon diplôme n’est pas valide?

      le stage permet la confrontation répétée aux situations prévalentes et aux activités de
      soins pour développer les compétences et la transférabilité des acquis : ces
      situations prévalentes sont identifiées dans le livret d’accueil et d’encadrement du
      stage
      -> Je ne vois nulle part sur le port folio les situations prévalentes en soins: manque d’effectif, manque de moyens, rappel sur congé, violence quotidienne subie….

      Bref, gros lolilol que cette circulaire, mais on devrait s’appuyer dessus plus souvent, notamment pour exiger que le tuteur ait du temps pour son taf de tuteur justement, et pas faire tuteur en plus de ses 14 patients à gérer…

  21. Eric Fuentes dit :

    Esi on arrête de se plaindre esi on regarde Aussie Que certains IDE ont plaudits a cousin encadrer ! Il fait continuer à installer un statut Étudiant en IFSI ET PAS À LA FAC ! Notre métier est specifique à l Être Humain et restons des para-médicaux !

  22. Es pauvre petit et quoi encore

  23. Je suis IDE depuis un bon bout de temps et je trouve que le milieu soignant est de plus en plus dur en général…

    • Motarde de DIJON dit :

      Et les citoyens contribuables? Ils en pensent quoi?

      Toujours prêts à protester, manifester, défiler pour leurs petites préoccupations personnelles… Les choix politiques en matière de santé ils s’en moquent…Et pourtant les citoyens contribuables sont des malades potentiels, sans exception… Quand Monsieur Bidochon est malade il veut être bien soigné. Lui… Les autres malades il s’en fout! Et quand Monsieur Bidochon est guéri il est content et basta! Qui a vu une manif de citoyens contribuables pour exiger l’amélioration du système de santé?

      Tant que les citoyens contribuables (j’insite) ne se sentiront concernés par la politique de santé que lorsque ça les concerne pesonnellement, les choses resteront telles qu’elles sont.

      Ce qu’il faut pour faire bouger la politique de santé, c’est une manif du genre  »Je suis Charlie » mais sur le mode  »Je suis un futur patient »…

  24. Lilie Toon dit :

    Elodie Grondin que dire de plus….

  25. mclove dit :

    je pense que l’analyse devrait prendre un peu de hauteur , je comprends ce que disesnt les étudiants de tout temps cette formation a remué ( je suis une très vielle infirmière ) moi aussi j’ai failli m’arréter en 2eme année quand je me suis sntie responsable de la mort d’une patiente lors de mon stage en réanimation ( formation1974/1977) mais depuis j’ai été aussi encadrante puis formatrice et mis en place le nouveau référentiel en 2009 Ce référentiel a pour but de former les « nouveaux professionnels au fait ils ne sont plus IDE , mais ISGS, leur mission ne seraplus du tout la même ils seront des « médecins au rabais » mais cela personne ne le dit , pudiquement nous changeons de « paradygme » donnc les ide en place , ne comprennent pas le fossé entre la formation actuelle et le métier qu’elles exercent aujourd’hui , mais qui va disparaitre , alors comme tout inconnu fait peur (psycho de base) elles ss défendent et souvent hélas , mal , de plus les conditions d travil sont tellemnt dégradées que là encore elles se trompent de cibles .Parrallèlement nos enfants , voire pour moi ,mes presques petits enfants n’ont pas reçu et nous en sommes tous responsables les mêms valeurs de travail( semaine de 4 jours à l’école , génaration RTT , chômage de longue durée ….) ils se retrouvent donc dans un monde du travail qui est le notre , mais comme ce ne sont pas nos « vrais enfants » ont les trouve bien différents .Alors ESI , IDE posez vous les bonnes questions

    • maurice maurice dit :

      C’est une tentative de réponse mclove….
      Mais que faites-vous des jeunes IDE qui se comportent comme des connes et qui partagent pourtant la même culture des soins, ont le même diplôme et font partie de la même génération que les étudiants qu’elles encadrent ?

  26. C’était déjà comme ça il y a dix ans et même avant… c’est terrible de constater que rien n’a bougé.

  27. maurice maurice dit :

    Etudiante en 3ème année, je constate à travers mes stages que l’hôpital va mal. Et que le stagiaire est bien souvent, sous divers prétextes, le réceptacle des frustrations des soignants.
    ça c’est la partie soft de mon analyse….
    A l’IFSI, nos formatrices se plaignent que nous voulons tous partir en libéral au plus vite.
    Pas étonnant quand on voit l’ambiance pourrie, les conditions médiocres et le côté hyper hiérarchisé et ringard de l’hôpital. Etre rappelé sur ses repos, faute de budget pour embaucher, pour compenser les absences pour arrêt maladie, à cause des conditions de travail et de la fatigue accumulée, parce qu’on a trop été rappelé sur ses repos…., non mais sérieux ? Faut pas être un peu benêt pour accepter ça ?
    Ah bah non, on a tellement été terrorisé et cassé pendant ses études, qu’on se comporte comme un gentil mouton qui dit oui par devant, mais se consume de frustration par derrière et se venge sur les stagiaires à son tour.
    bêêêêêêêê….
    c’est franchement déplorable…
    Je n’ai plus vraiment d’illusions sur ce métier et les gens qui l’exercent. Donc, j’aborde mes stages restants de façon très pragmatique et utilitariste (en mode gros faux-culs avec les IDE quoi….).
    Dans qqs mois le diplôme et après la liberté de faire le soin au patient que je trouve juste. Rien à carrer d’être le roi du cathéter; j’ai jamais compris ce besoin de se valoriser avec des actes techniques mais d’être infoutus de parler poliment à un patient (alors à un stagiaire vous imaginez….)

    • Motarde de DIJON dit :

      Ca c’est envoyé purée ! Tellement vrai…

      Jouer au faux-cul est d’une redoutable efficacité. Faut même sur-jouer.

      L’étudiant (e) doit se pâmer d’admiration face à son encadrant (e), l’écouter religieusement prononcer ses oracles en baissant les yeux, faire celui ou celle qui ne sait rien de rien et qui a tout à apprendre. Dire oui à son maître en toutes circonstances en évitant de lui faire remarquer qu’il (elle) ne s’est pas lavé les mains il y a dix minutes lors de la réfection d’un pansement.

      Pour être totalement à l’abri des remontrances, l’étudiant (e) doit apporter des chocolats sur son lieu de stage. Il est recommandé d’offrir des chocolats sans traces de cyanure…

      Pardonner à l’encadrant (e) d’énoncer parfois sentencieusement des stupidités avec une inconscience enfantine. L’étudiant doit comprendre face à la bêtise de l’encadrant que celui-ci ou celle-ci n’a pas fait ses humanités, ni étudié les grands philosophes tels que Platon, Socrate, Voltaire, Sartre, Camus, Johnny Alité etc…

      L’étudiant (e) doit faire preuve d’une extrême humilité, même feinte, face aux matrones qui lui enseignent la science infirmière…

  28. Il était temps de démystifier ce sujet! Pour ma part j ai même entendu des menaces de mort sur un élève. Le lieu de stage a été retiré mais l ide n a pas été inquiétée!

  29. beaucoup d’encadrants oublient qu’ils ont été eux mème etudiant , c’est triste

  30. Lélene A'd dit :

    je l’ai vécu également. Ne laissez pas des connasses gacher vos ambitions. elles ne méritent pas autant d’honneur. Il ne faut pas hésiter à aler voir le cadre du service quand ça se passe mal.

  31. moi pareil j’ai failli arrêter deux fois pendant ma formation heureusement qu’on se soutenait entre nous ! maintenant , IDE je forme les élèves du mieux que je peux et je ne voudrait pas qu’elles vivent ce que j’ai vécu ! bon courage aux étudiants tenez bon ! ça vaut le coup !

  32. Bibe Goonies dit :

    Moi je dis manque d effectifs, augmentation de la charge de travail = manque d encadrement des étudiants infirmiers qui sont bien souvent paumés dans leur stage et se retrouvent dans un milieu où nous même soignants sommes en souffrance. C un peu le cercle vicieux. Je n oublie pas que j ai été étudiante et que j ai ressenti la même angoisse sur certains stages.
    Oui je pousse les étudiants a se positionner, à faire des actes IDE même en première année ( ce qu interdit les IfSi ????), à se questionner sur leur prise en soins, mais pas en leur hurlant dessus, pas en leur faisant ressentir qu ils sont un poids en plus dans mon quotidien professionnel,en les guidant dans leur questionnement et Dieu sait que je n en ai pas toujours le temps et la force. Mais une fois leur diplôme en poche quand ils vont se retrouver dans notre jungle, l étudiant sera vite professionnel et responsable d un service , de la sécurité des patients et confronté à d autres angoisses.Alors je fais du mieux que je peux et j essaye de le faire avec respect. C est tout le système qui déconne mais on en est tous conscient.

  33. Commençons déjà par instaurer des points de rdv d’évaluation entre encadrants et formateurs, en présence de l’étudiant, pour ne pas laisser « gangréner » une situation vécue comme difficile par ce dernier. Il est indéniable qu’avec le nouveau programme il y a une absence quasiment totale de lien entre les établissements de soins et les IFSI. Formons aussi les encadrants à cette nouvelle responsabilité puisque les MSP ne sont plus d’actualité. Témoignons également de lieux de stage où l’encadrement est de qualité, où les infirmières sont investies dans cette « mission » de transmission de leurs savoirs, connaissances, expériences, valeurs, etc.

  34. Fiorelina DG dit :

    A se demander si cela fait partie intégrant de la formation, jusqu’ ou peuvent ils aller? à encaisser et à supporter…. Nous sommes bien dans l’Humain de plus consentie et pédago?? Pourrais t on retiré le meilleur des étudiants par le biais d’une autre méthode???. Petit pensée à tous ses copains(es) de formation que j’ai connu ou pas qui sont partie bien trop tôt car se sentant dans l’échec et non écouté, aidé et jugé dans leur difficulté. Surprise que l’on traite se sujet et que l’on sorte un peu de l’hypocrisie.

  35. C’est avec effarement que je lis ces commentaires, comment des gens censés prendre soin de l’humain peuvent être si inhumains ? C’est facile de cracher sur la nouvelle réforme sans la connaître vraiment, combien d’infirmier-ère-s remplissent nos portfolios en nous disant qu’ils n’y comprennent rien sans même chercher à y comprendre quoi que ce soit (ça va quand même faire 6 ans qu’il est mis en place) ? « C’est aberrant que vous n’ayez plus de MSP », c’est sûr que c’est tellement plus intelligent la mise en scène forcée que la réflexion … Quand on voit quelqu’un commenter  » aller apprendre votre vrai métier au lieu de réfléchir sur tout » c’est plutôt révélateur de ce milieu où il faut entrer dans le moule « bête et discipliné ». Etant moi-même étudiante infirmière je ne comprends pas que l’on nous brime ainsi d’être « de la nouvelle réforme » et déplore ce manque d’ouverture d’esprit et de compréhension de la part de l’ancienne génération, si je puis dire, quant à l’avancée de nos étude et plus largement de cette profession. A la lecture des commentaires on retrouve beaucoup de vécus difficiles quant à ces études mais lorsque l’on essaye de changer les choses pour que cela devienne plus vivable tout le monde s’offusque ! Il est temps de comprendre que nous ne sommes plus des élèves dans des écoles qui ne réfléchissent pas et acceptent d’être humiliés pour avoir le diplôme mais des étudiants réflexifs qui veulent être entendus avec une vraie volonté d’améliorer notre condition étudiante et à plus large échelle notre future condition professionnelle.

  36. Ca fait des années que c est comme ca! On subit, on pleure et on ferme sa gueule!

  37. coco007 dit :

    Commençons déjà par instaurer des points de rdv d’évaluation entre encadrants et formateurs, en présence de l’étudiant, pour ne pas laisser « gangréner » une situation vécue comme difficile par ce dernier. Il est indéniable qu’avec le nouveau programme il y a une absence quasiment totale de lien entre les établissements de soins et les IFSI. Formons aussi les encadrants à cette nouvelle responsabilité puisque les MSP ne sont plus d’actualité. Témoignons également de lieux de stage où l’encadrement est de qualité, où les infirmières sont investies dans cette « mission » de transmission de leurs savoirs, connaissances, expériences, valeurs, etc.

  38. Pour les étudiants égarés peu motivés dans leurs stages, il faut communiquer, voir d’où vient le problème. Du choix du métier? d’une mauvaisse passe ou autre? Les lincher ne fait pas avancer le chmilblic…

  39. J’ai connu ça aussi dans les études de kinésithérapie. Hélas des tuteurs de stage égoïstes qui ne donnent que le sale boulot, jugent, »taquinent », font la morale, prennent les étudiants pour des bouches trous sans former réellement… Des lieux de stage bien connu des directions où personne ne veut aller restent tout de même sur le programme…
    Oui il y a du progrés à faire dans la santé, du partage de l’ampathie pour les prochaines générations de soignants, et de l’interdisciplinarité !!

  40. Noure Than dit :

    Merci Grey… Je suis diplômée de 90 et moi aussi j’ai connu des situations terribles en stage (les cons traversent les époques), je suis de l’ ancien référentiel… 78… Et croyez moi quand le référentiel 92 est arrivé… Les IDE étaient aussi nulles pour les terrains de stage de l’ époque… Ça ne rassure pas mais ça explique juste que la résistance au changement est partout et tout le temps… Aujourd’hui je suis cadre formatrice dans un petit institut de 50 ESI… J’ accompagne du mieux que je peux les ESI que je suis pdt 3 ans dans ce merveilleux métier… Le manque de temps, de volonté pour connaître le référentiel de 2009, la bêtise de certains tuteurs font perdurer parfois un sentiment de  » il ne sait pas faire tel acte, ce sera un. Mauvais Ide »… Ben non…. pas plus que nous quand nous sommes sortis en 78, ni ceux de 92. Et je suis d’ accord avec les commentaires qui disent… Regardez vous les vieilles… Certaines de vos techniques laissent aussi parfois à désirer (hygiène des mains entre autres) … Alors S.V.P…. Soyons humbles et travaillons ensembles… Demain ce sont eux qui nous soigneront… Pas plus pas moins compétent que nous au début..

  41. Et si on prenait un peu plus soin les uns des autres… Soutenons-nous ! Notre métier est assez difficile sans que nous en rajoutions entre nous.

  42. Ide diplômée en 1991 j’ai aussi connu le mépris de mes encadrants, et l essentiel est de montrer que ce job on l’aime et que ce diplôme on le veut. Si les équipes voient arriver des étudiants motivés, et honnêtes sur leurs compétences alors, sauf pour les tarés, qui existent de partout, il n’y a pas de raison de ne pas y arriver. On a toutes et tous subit des trucs pas cool. C’est fort dommage de devoir apprendre dans la souffrance mais bon, faute d’un monde parfait il faut aussi savoir montrer que l’on est fort et motivé.

  43. Sachem Siouxx dit :

    Un des problèmes est l’absence de possibilité de recours en cas de litige en stage. Tes formateurs te disent qu’ils n’y peuvent rien et que tant pis, même quand ils reconnaissent eux même que telle ou telle personne détruit systématiquement tous les stagiaires qui passent. Se sentir soutenu par l ifsi serait déjà un bon pas en avant. Bien content que ce soit derrière moi…
    Et pour les généralités sur les esi de la nouvelle réforme, nous on fait pas de généralités sur les vieilles ide pour qui l’asepsie est un concept plutôt flou…
    Enfin, les endroits où se passent le mieux les stages, c’est souvent des services où les cadres dégagent du temps aux tuteurs/trices pour encadrer. Trois jours (début, milieu et fin de stage) sur dix semaines c’est pas évident mais pas non plus infaisable.

  44. C est clair que ce n est pas une formation facile …3 ans de galère à serrer son poing dans la poche. .Contente que ce soit derrière moi..Pour ma part j essaie d être cool avec les stagiaires car nous sommes toutes passées par là. .Alors il faut arrêter de se comporter comme des tyrans. .

  45. Voilà ce qu aurait aimé mettre une esi en stage actuellement,mais de peur d afficher son nom et d’être cataloguer préfère que je le fasse … après une longue conversation avec son vécu voilà ce qu’elle me dit … je reprend sa conclusion « travaillons ensemble pour améliorer les choses »

    Je tiens à rappeler que l’enquête n’ait pas sur le sujet de l’investissement des ESI en stage ou sur la pertinence du référentiel de 2009…
    Étant moi-même étudiante en 3ème année en IFSI, je peux assurer qu’au niveau étudiant, nous sommes parfaitement conscients que certains ESI ne sont pas parfaits en stage, que ce soit au niveau du comportement ou de l’investissement, et cela n’a jamais été remis en question. Mais la question n’est pas là.
    J’ajouterai que l’argument type « Nous avons vécu ça à notre époque, ça n’a pas changé et ça n’évoluera jamais, cela fait partie du jeu » est dur à entendre et incompréhensible pour moi, et pour beaucoup d’ESI je pense. Ce n’est pas parce que les générations précédentes ont connu des périodes difficiles lors de leurs études que cela ne peut pas évoluer et qu’il doit en être de même pour nous.
    L’enquête révèle un profond mal-être aussi bien dans les IFSI que sur les terrains de stage, et qui concerne un nombre très important d’étudiants. Et ce n’est pas parce que un étudiant n’est pas agréable ou est même « mal élevé et prétentieux » qu’il mérite de subir du harcèlement moral.
    Il ne tient au contraire qu’aux professionnels qui l’encadrent de faire évoluer la situation avec lui, ou même de montrer l’exemple du point de vue du comportement et du positionnement professionnel.
    Pourquoi, au lieu de chercher des excuses à des comportements inadmissibles de la part de certains formateurs, directeurs et tuteurs de stage, ne pas se concentrer sur le vrai contenu de l’enquête et essayer de faire évoluer la situation, aussi bien au niveau étudiant qu’au niveau des professionnels ? Et pourquoi même ne pas le faire ensemble ? Nous sommes des soignants en devenir, et nous avons les mêmes valeurs que les soignants en activité, c’est un point à ne pas oublier.

  46. Véro Deremy dit :

    A qd la cohésion dans notre profession ???? Qd je lis tous vos propos de part et d autres, je me dis q notre profession est tombée bien bas. Il ne sert a rien de se renvoyer des méchancetés aux visages des uns et des autres, ca ne fait jamais avancer un pb.

  47. Ça craint cette guerre entre ancienne et nouvelle formation……moi qui suis censée rentrer à l école en septembre,me voici pas trop rassurée par la plupart des post que je lis depuis tout a l heure!!!

  48. Monique Andre dit :

    Rapellons nous l empathie comment l’apprendre aux étudiants si on est pas capable de le faire

  49. cela a toujours été comme ça , je suis entré à l’IFSI j ‘avais 31 ans, mariée mère de 2 enfants et j’étais auxiliaire puer depuis 10 ans … j’ai été traitée comme si j’avais 20 ans et aucunes expériences professionnelles ni personnelles …. affligeant .

  50. Arrêté… toujours des plaintes…. aller apprendre votre vrai métier au lieu de réfléchir sur tout ….à la sortie de l ifsi vous ne saurez même pas faire de vrai acte et sortirez vos p’tit carnet de la poche pour savoir à quoi sert le médicament que vous utilisez….. soyez des soignants !!!

    • Vous travaillez dans quel service?

    • Peut importe où quand comment le tout et d’avoir des pro en service pour l instant quand je croise un élève je me dit zut il va soigné des personnes et va avoir des vies entre ses mains et avec mes collègues on a quand même des craintes car il y a énormément de lacunes avec cette nouvelle formule d’apprentissage.. je regrette les msp et l’examen final …. maintenant c’est réflexion et critique des professionnels et rien de plus

  51. Mais chacun est humain tant l’élève que l’ide ds certains établissements l’ide ne peut pas faire de miracle d’encadrement non plus il faut pouvoir le comprendre aussi de même qu’il faut avouer aussi qu’il y a des élèves avec qui ça roule qui voient rapidement le travail et que l’on peut intégrer ds les soins facilement malheureusement pour d’autres c’est plus compliqué et parfois on a pas le luxe de pouvoir y accorder tout le temps nécessaire mais à nous d’y revenir et à l’élève de nous solliciter comme dit plus haut ce n’est pas une relation facile après il faut reconnaître ce problème c’est certain cependant il faut qu’en même noter que certains encadrants font peut être défaut tout comme certains élèves sachons reconnaître ceci

  52. Kittycat Mel dit :

    on a tous notre anecdote… je me suis jurée de ne pas être l’une de ces connasses

  53. diplomé de la nouvelle formation, je ne comprend pas les liens qui sont fait avec ce nouveau DE…. il a vraiment bon dos….. par contre, dans ce DE, on nous apprend la remise en question….. a bon entendeur…. Sinon, BIG UP aux élèves que j’ai encadré, car en un an et demi, j’ai eu que des perles !!!

  54. La hiérarchie hospitalière est très pesante, je pense qu’elle l’est davantage dans le corps soignant que médical : les abus d’autorité font partie du quotidien je pourrais citer des dizaines d’exemples choquant : équipes traumatisées par leur cadre, pressions pour revenir sur ses repos, pression pour faire des heures sup non déclarées, arrogance de nouvelles diplômées vis à vis des étudiants. J’ai déja vu plusieurs fois des infirmières d’un certain âge et dévouées sortir en pleurs du bureau de la cadre pour des motifs bénins.
    L’étudiant est une proie facile il est de suite considéré comme coupable en cas de problème. J’ai connu ca. Mes études sont un très mauvais souvenir à cause de ca : une pression énorme et de l’injustice mais faut fermer sa g—– et s’ adapter. Sinon c’est la porte.

  55. Emi Didi dit :

    Je l’ai vécu et jamais je ne le ferai subir. Si certaines IDE se sentent visée par cette étude une remise en question est nécessaire… Perso je trouve nécessaire qu’on tire la sonnette d’alarme. On est dans l’humain alors soyez humains.

  56. c’est surtout qu’on a pas le temps d’encadrer !!!!!

  57. Notre quotidien de soignant n’est pas toujours facile à vivre et donc à partager il faut savoir être tolérant dans les 2sens l’infirmière débordée qui s’efforce de boucler son poste correctement n’a peut être pas les moyens d’encadrer correctement un élève, et les élèves doivent pouvoir le comprendre de même que nous devons nous efforcer de comprendre leurs attentes vis à vis de nous
    C’est une relation difficile à plusieurs égards

  58. J’étais à l’école d’infirmières puisque cela s’appelait ainsi en 1970 on était brimé, humilié, dédaigné, et j’en passe…. avec des comportements à peine dans la marge, genre, je laisse sortir une PETITE mèche de cheveux de mon bonnet , ou cela m’est arrivé oublié d’enlever des bas jugés trop fonçés, on s’en aie vu …

  59. A lire les commentaires les étudiants sont tous des abrutis finis… On en revient donc à la synthèse de cet article. Pour ma part, engagée à 16 ans en tant que secouriste, puis sapeur pompier volontaire, en parallèle de nombreux remplacements d’AS pendant mes études… Le métier d’infirmière était ma passion, ma raison de vivre, une évidence. J’ai du quitter l’IFSI à quelques mois du DE car mon trop plein d’empathie était mal perçu, soit disant synonyme de faiblesse. Des partiels toujours réussis, des stages toujours validés, et bizarrement des MESP toujours foirées ! Pleurer jusquà en vomir et n’avoir plus aucune considération en soi-même est-ce normal ? Même le Ministère de la Santé a été informé de mon cas à l’époque et l’IFSI signalé ! Mais rien n’a bougé. Donc d’accord, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier mais c’est du vécu et je suis loin d’être la seule…

  60. Marlene Pierzchala j’espere aussi ne jamais etre soigné par une personne comme vous ayant autant d’irrespect pour les autres. Les gens comme vous ne devraient pas exercer et encore moins encadrer des étudiants. Le seul point positif avec des personnes dans votre genre c’est que si vos propos et vos actes nous choquent c’est qu’au moins est pas aussi mauvais que vous.j’espere ne jamais etre comme ca. Et après ca parle de respect…

  61. Valerie Massa dit :

    Parfois il est nécessaire de leur faire comprendre qu’ils ne sont pas fait pour cette profession car les formateurs des instituts de formation ne font pas leur boulot. Alors oui même si nous y mettons les formes parfois cela peut être ressenti par l’étudiant comme de la violence. Toute la formation repose maintenant sur les épaules des équipes. Trop facile cet article. Remettons les choses à leur place et tout ira mieux ……. les formateurs doivent prendre leur responsabilités !!!!!!!!!!!

    • Trop facile cet article!!?!! Mais la formation des tuteurs de stage est une priorité!
      Justement, ce n est pas parce que les situations récurrentes de stage sont dénoncés que les soignants ont tous les tords!
      Le but est surtout la remise en question du système d encadrement!

    • Little_asa dit :

      Et les soignants aussi. Les rapports de stage pour dire que l’ESI n’a pas sa place, ça existe, pas besoin de passer par l’humiliation.
      Dans l’ancienne réforme, j’en ai vu passer des ESI que mes collègues IDE taxaient d’incompétence, mais quand venait le rapport de stage, on mettait une note potable pour éviter d’avoir à faire un rapport, trop de paperasse, pas envie de prendre de responsabilités… et on se retrouve avec des incompétents comme collègue.

      Les IDE doivent aussi prendre leurs responsabilités! C’est facile de dire « t’es incompétent », d’humilier l’ESI ou de le casser moralement, mais avoir le courage de faire une remarque sur le rapport pour expliquer qu’il n’a pas sa place dans le métier, ça…

      (Je rappelle que c’est dans le décret de compétences de tout IDE de former et d’encadrer hein, on le savait avant de passer le diplôme, faut assumer aussi.)

  62. Espère avoir un AVC massif et mourir sans avoir besoin de soins des ide de la nouvelle réforme

  63. Amer Pierre dit :

    Je vois très peu de commentaires empathiques ici, et de remise en question sur nos pratiques d’encadrement. Ça m’inquiète, y a une réelle souffrance chez les eide et elle existait déjà il y a dix ans quand j’étais moi même à lifsi. Le but de cette enquête est de faire bouger les choses. Au boulot !

  64. Aujourd’hui infirmière je ne suis pas surprise par cette enquête. Oui certains soignants sont maltraitant et certains stages se passent mal. Perso je l’ai vécu. Pourtant je pense me remettre en question aujourd’hui encore et demain. Les étudiants qui ont des pb de comportement ou de manque de travail ont plusieurs mauvais stages …
    Certaines infirmières ont juste oublié qu’elles avaient été débutantes!

  65. Nadia Kaci dit :

    On est tous d accord pour dire que cette relation est difficile d un cote comme de l autre, avec des derives comme le pouvoir des deux cotes….encadré et etre encadré renvoient a plusieurs representations: soumission pour certains, resistance pour d autres, conflt de generation…..

  66. j’ai lu les commentaires en diagonales
    (Desolé d avance)
    le droit de réponse des soignants vous est libre … les soignants cadres ide etc ont des syndicats des fédérations ne tient qu’à ceux qui le souhaitent de s’en rapprocher

    En effet certains esi sont « inadaptés » par leur comportement (je suis même moi meme esi)
    Mais quand certains étudiants vous parle de tentatives de suicide, ou fondent en pleures parce qu’une infirmière se permet de leur dire « tu n’as rien à faire ici, t’es bonne à rien »ou des formateurs dirent des la rentrée « soit vous rentrez dans le moule soit je vous brise pour y rentrer »
    comment ne pas parler de violence envers les étudiants

    Certes la remise en question des esi d’un point de vu personnel est nécessaire mais ne nous cachons pas derrière cette blouse blanche … assumons que notre métier n’est pas que bonheur et que les études sont parfois difficiles,que l encadrement peut s’avérer mauvais,…
    Cette enquête faite par la fnesi (fédération nationale des ÉTUDIANTS en soins infirmiers) se devait de porter le point de vu des esi… et les résultats reçus ont eux même surpris la fédération je pense

  67. Julian Faou dit :

    Je garde pas de bon souvenirs de mes études…..je partage le constat même si il ne faut pas généraliser

  68. Je suis etudiante en 2e année et quand je vois les commentaires sur les etudiants de la nouvelle formation je ne suis pas étonnée que ca se passe parfois si mal en stage. On est pas tous des idiots qui sont là parce qu’ils ne savaient pas quoi faire et qui pensent tout savoir et qui ne pense qu’a valider des compétences. Avec de tels préjugés ce n’est pas étonnant que l’on ressente une telle hostilité lorsque l’on arrive en stage. J’ai un profond respect pour les patients, j’ai toujours de très bonne relations avec eux et j’adore le métier pour lequel je me forme. Je ne peux en dire autant sur les equipes que j’ai pu rencontrer en stage. Mépris, manque de confiance, agressivité, mechanceté. Il arrive qu’on passe 5 semaines dans un lieu de stage ou on nous utilise pour combler un manque de personnel au depend des competences que l’on doit acquérir parce que ceux qui nous reçoivent n’ont pas envie d’avoir un etudiant derrière leur fesses ou parce qu’on a le malheur d’arriver a un moment ou il y a 2 arrêts maladie. Et qu’en plus on a aucune reconnaissance et que l’on nous valide aucune compétences ! Même pas celle d’aide soignante pour laquel on a pourtant fait fonction pendant 5 semaines ! C’est usant, demotivant. Heureusement ce n’est pas le cas partout et pour tout le monde mais il y a quasi tjs une personne qui va nous pourrir notre stage. Alors oui la nouvelle formation est loin de l’ideal mais elle n’est pas responsable de l’agissement de certains professionnels qui tendent plus vers le tirant que le soignant.

    • Guillau Lap dit :

      Oui … La formation n’est pas parfaite , comme l’ancienne ne l’était pas non plus …. L’hôpital est un monde de merde , ou règne la jalousie , le jugement …. Etc etc … Alors les nouveaux en font souvent les frais ….. Malheureusement … ( c’est pas partout pareil mais .,..) courage !

  69. Mathieu Guyon dit :

    Refusons d’encadrer sans rémunération supplémentaire et sans formation et temps alloué pour s’occuper correctement des étudiants. La nouvelle formation, avec trop peu de stages et la rupture qu’elle a engendré entre esi et soignants est catastrophique, nous ne formons plus des infirmiers mais des apprenants universitaires qui ont encore plus de difficultés à s’adapter au monde du soin.

    • Entièrement d’accord pour la valorisation de l’encadrement

    • Mathieu Guyon dit :

      Former est un métier à part entière. Nous ne pouvons pas tout faire.

    • Ah oui il faut une formation complémentaire!
      Pk dites vous que le référentiel actuel engendre une rupture entre ESI et IDE?

    • Mathieu Guyon dit :

      Se former permet de prendre de la distance et pourrait permettre d’éviter de reproduire la violence de l’institution qui existe envers les soignants, sur les étudiants. Le référentiel des études actuel a créé une rupture dans la transmission des valeurs de notre profession, pour se concentrer sur des compétences conceptualisées et non issues des réalités du terrain. La lourdeur pour les équipes, le manque de formation, et l’absence de consultation des soignants de terrain pour son élaboration ont fait le reste. Il s’agit encore de violence de l’institution envers notre métier, sans compter l’ordre infirmier, en très peu de temps les gens se sont sentis agressés. Et comme toujours dans ces situations, ce sont les plus faibles qui chargent, les esi.

    • sancho dit :

      Bonjour,
      les temps de stage entre les formations avant et après 2009 sont quasi équivalents. (Av 2009 = 1680 h obligatoires et Ap 2009 2100h obligatoires)
      Il faut se renseigner.
      Le refus de l’encadrement n’est pas possible. il fait partie à par entière de notre métier.
      (Cf décret de compétence et règles professionnelles).
      Si on ne veut pas former, on ne devient pas infirmiers. Les règles sont claires depuis des décennies vu que la législation n’a pas évolué et on peut se renseigner avant même de commencer ses études.
      Par contre, il serait intéressant, pour faire avancer les choses, dans un sens constructif pour les professionnels et les professionnels en devenir,que l’on s’engage, pour la profession auprès des instances ordinales, syndicales et associatives (FNESI, …) pour faire de l’encadrement une priorité.
      Bougeons-nous.
      Cordialement

  70. Nath Lav dit :

    Je n’ai jamais eu de soucis avec les étudiants que j’encadre régulièrement mais parfois on est déçu par leur vision du métier . Je vois souvent des futurs ouvriers spécialisés en soins et non des êtres humains qui ont de l’empathie pour les pauvres patients . De plus , ils ne sont pas toujours intéressés par notre population vieillissante qui demande autre chose que de la technique . Les temps changent !!!!

  71. a quand l enquête des soignants qui doivent encadrer en plus de leurs fonctions de plus en plus difficiles ??

  72. Certains devraient également se remettre en question et accepter les critiques qui peuvent aussi les faire avancer. Après bien sur qu’il existe dans les hôpitaux des personnels qui prennent plaisir à faire souffrir les étudiants mais ce n’est pas la majorité. Le gros problème aussi je dirai toutes les réformes faites ces dernières années et qui ont supprimées quasiment tous les examens, des terrains de stage valide tout pour ne pas avoir à faire de rapport et on se retrouve avec des étudiants à quelques mois voire semaines du diplôme ne sachant pas faire certaines choses. Et ces étudiants qui ne veulent pas écouter ce qu’on leur dit, oubliant trop souvent qu’un service ne fait pas l’autre surtout au niveau protocoles

    • La remise en question est la clé de notre réussite!
      Des IDE de l ancienne formation m ont avoués ne pas savoir faire certains actes lorsqu elles ont eu leur DE.
      Les protocoles sont souvent différents entre les services, pourtant les IDE s étonnent souvent de la manière dont on procèderai pour certains actes (on l a appris avec un protocole différent dans un service différent)

    • Normal de ne pas tout savoir quand on est tout juste diplômée, tout dépend des stages qu’on a eu la chance ou pas de faire durant la formation et si on laisse les étudiants pratiquer avec bien sur l’aval du patient qui a le droit de refuser

  73. Anne Poupault dit :

    Je suis jeune DE et pour la première fois tutrice. Je ne veux clairement pas reproduire les jugements de valeurs dont j’ai tant souffert en stage. Malheureusement le jugement « à la tête » reste bien ancré… je me demande si c’est lié à l’humain (se mefier de celui qu’on ne connait pas)…et je trouve ça bien dommage. Les ESI nous apportent un regard sur la profession, sur nos pratiques dans le respect de tous bien sur.je trouve ca chouette ça m’aide à prendre du recul et à me questionner pour ameliorer ma façon de faire

  74. Seve Rinette dit :

    Moi je trouve que c vrai et g bcp souffert étudiante et ct ya 14 ans mon diplôme. Et je n ai jamais voulu exercer en service pour ne surtout pas devenir comme ça. Les étudiants toujours eux….

  75. Nadia Kaci dit :

    Des reflexions bien surprenantes….venant d etudiants qui ont des exigences en terme d horaires, de travail etc…., qui soufflent en arrivant en reunion d equipe , qui accusent systematiquement l ide qui l encadre pour se dedouamer de toutes responsabilités….., qui s envoient des sms meme au chevet du patient…etc…beaucoup a dire …..

    • Mm des choses positives. … non?

    • Des exigences horaires ou des demandes au mm titre que n’importe quel soignant? ??? Je vous rappelle que les étudiants ne sont pas payés et peuvent parfois avoir des contraintes de vie. Peut être vaudrait il le coup de vous intéresser humainement à l’humain que vous encadrez…

      Oui l’étudiant est un être humain …

      Oui ces 3 années sont souvent 3 années de vraie galère financière .. de bouleversements

      Et oui les stages peuvent parfois démolir humainement un étudiant à qui on ne dit pas Bonjour ou qu’on ne considère pas où mal. Être soumis au jugement de tous, sur chaque geste attitude pendant 10 semaines peut être très dur a vivre humainement parlant. Parce que le jugement n’est pas toujours bienveillant. …

    • Nadia Kaci dit :

      Tout n est pas noir ou blanc….nous, soignants avons aussi nos problemes personnels et nos contraintes ….et j ai ete etudiante. Et oui c est desolant mais vous aurez des collegues qui ne vous diront pas bonjour, certaines vous ridiculiseront, d autres vous epauleront….c est la vie et l effet du groupe. Et peut etre feriez vous partie de ce groupe ou vous ne direz pas bonjour…..

    • Oui c est surtout pas le monde des bisounours. Bienvenue dans la réalité …

    • Little_asa dit :

      « Moi aussi j’ai été étudiante ». Je trouve cet argument tellement… bref. C’est pas parce qu’on a vécu la merde que ça doit être un rituel de passage obligatoire pour tous, l’esclavagisme c’est fini, le temps des bonnes soeurs qui tendent l’autre joue aussi.

      Que vous soyez tombé sur des ESI pas motivés, pas de bol, mais généraliser à tous les ESI c’est un peu facile.

      « Exigences en termes d’horaires, de travail »; oui, dans le sens où l’ESI, après ces 8h de taf, a encore du taf chez lui (devoirs, dossiers, et des fois, mince! vie familiale, ménage, courses, enfants, oh, comme n’importe quel autre être humain, c’est dingue!), on peut comprendre qu’il n’a pas forcément envie de faire des heures sup, sachant qu’il est étudiant, le salarié qui reste plus tard, c’est nous.

      « Qui accuse systématiquement l’IDE qui encadre pour se dédouaner de toute responsabilité ». Je répondrais qu’il n’a pas tort, l’IDE chapotant l’ESI (tuteur, tuteur de proximité) est responsable de tout ce que fait l’ESI, c’est dans les textes de loi. Mais c’est à nous de rappeler à l’ESI que même si on est responsable, d’après les textes, il s’en prendra aussi plein la tronche s’il fait une boulette; ça en remettrait plus d’un en place.

      Quant aux sms, c’est au tuteur de mettre le hola, verbalement et par écrit sur le rapport de stage si ça ne marche pas… (après, j’ai déjà vu en stage des IDE qui faisaient la même chose hein, faut aussi qu’on montre l’exemple ;p )

  76. Aicha Langar dit :

    Je suis nouvelle diplômé donc de la nouvelle réforme, et ancienne aide soignante, je pense seulement et simplement que la réforme n’ a rien a voir dedans, il s’ agit de l’ investissement personnel et l’ envie de faire ce métier qui est révélateur du bon apprentissage de ce métier. Quand on s’ intéresse à qqchose on s’ y consacre à fond et cherche à comprendre ce qu’ on fait et le pk!! Nouvelle réforme ou pas!

  77. Jeanne Gonnin dit :

    A lire les commentaires ici, ça fait peur! Certes, certains ESI surtout « nouvelle génération » sont prétentieux, péteux et pensent tout savoir. Mais là, on ne parle pas de ça. Des IDE qui sont des tortionnaires avec les élèves, y en a toujours eu!!Je bosse depuis 13 ans, et j’en ai subi en tant qu’élève, et j’en ai vu sévir en devenant professionnelle! Je pense que derrière certains commentaires ici se cachent certaines vieilles IDE frustrées, aigries et méchantes qu’on a pour beaucoup, croisées un jour. C’est déjà à vous de vous remettre en question!!

  78. En libéral je suis tombée sur des étudiants top sauf une. Ils racontent souvent leur souffrance ds les stages… Vraiment le personnel soignant est tellement peu considéré qu’il en devient odieux avec ses étudiants.

  79. C’est facile de taper sur les soignants en poste a qui ont balance des élèves sans leur donner le temps et les moyens de les encadrer! Et quels élèves…chaque jour j’ai un peu plus peur de vieillir quand je vois la relève et cette soi disant magnifique nouvelle formation! C’est beau d’être reconnu a bac +3 mais et les compétences???? Le bon sens, le respect d’autrui, la psychologie, l’empathie, savoir être, savoir faire, faire des liens et surtout le travail en équipe…tout ça disparaît…et quand je dis a mes étudiants »je me fiche que tu arrives à poser cette perfusion, je veux que tu comprennes pourquoi tu le fais » la seule réponse qu’ils ont c’est « ben oui mais bon faut bien que je valide ma compétence! » Voilà…moi je suis ecoeurée et franchement flippé de l’avenir de notre belle profession…être infirmière c’est une vocation pas juste un secteur qui embauche! On travaille sur de l’humain pas sur un ordinateur…souvenez-vous en!

    • Miki Mike dit :

      Cette « magnifique » formation comme vous dites, on nous balance a la gueule a chaque fois que l’on dis que l’on est ESI … nous avons pas choisi ce décret ni cette reconnaissance de bac + 3 ( jalousie ? ) . Là ou je ne suis vraiment pas d’accord avec vous ( et ça se voit que vous ne connaissez rien a la nouvelle formation )  » , la psychologie, l’empathie, savoir être, savoir faire, faire des liens et surtout le travail en équipe  » tout ça on en bouffe en IFSI et ce « bon sens et le respect  » vous nous faites là un jolie jugement de valeur contraire a « votre » profession.
      De plus vous vous contredisez en disant « et les compétences? « , ben on dois les valider et faire des liens … oui oui mais tout le monde est different et donc chacun les fais plus facilement que d’autre.
      Vous vous dites écoeuré de l’avenir de notre profession … pourtant elle est en constante évolution et progression , les formations avec .
      Infirmier un vocation ?? pas d’accord, nous ne sommes plus au temps des religieuses mais pas d’accord non plus pour faire cette formation juste pour un boulot au finale.
      Ne faites pas de généralité sur les étudiants non plus donc « on travaille sur de l’humain et pas sur un ordi « … les ESI sont HUMAINS également … souvenez vous en .

    • Savoir poser une compétence ne permet pas de valider une compétence!!!!! (Et ce serai débile que ce soit le cas!)
      Etant en formation je peux vous affirmer que l’on nous engage dans le processus de lien. Le respect, l’empathie et ces autres concepts fondamentaux sont abordés dans ce nouveau DE! Des personnes sans ces valeurs ça existe malheureusement mais ce n’est pas la majorité et je ne vois pas comment vous pouvez mettre en lien le comportement de ces individus avec tous les étudiants infirmiers et le diplôme actuel!

    • Miki Mike dit :

      et pour infos quand vous dites « C’est facile de taper sur les soignants en poste a qui ont balance des élèves sans leur donner le temps et les moyens de les encadrer!  » là ne tapez sur les ESI, les cadres devraient dégager du temps ( comme a l’hosto ou je fini ma formation ) une journée entière pour suivre l’ESI et faire un bilan mi stage pour évaluer l’étudiant. Il s’agit là d’un problème dans votre structure … non de formation comme vous avez tendance a tout mettre sur cette dernière.
      Par contre n’encadrez pas si vous n’aimez pas …

    • Pas d’accord avec ide= vocation. Car si tel était le cas, il n’y aurait pas grand monde dans cette profession. Ce n’est pas de l’humanitaire. C’est un vrai metier qui comme tout métier s’apprend.

  80. Pauline Luna dit :

    Il est grand temps que ça bouge ! Certains professionnels oublient ce par quoi ils sont passé et certains étudiants ne sont pas sérieux, ok. Mais mm avec une grande volonté et de l’éducation, l’encadrement dégoute du métier malheureusement. Que ce soit en stage ou en IFSI !
    A tous les étudiants dans ce cas : accrochez vous, il y aura tjs des gens pr vous barrer la route, ces gens là n’ont rien à faire dans ce domaine !

  81. Maryse Gomis Rolande Louis Moore Melly Van der Wiel Clélia Jesophe Stéphane Lony

  82. Elo Die dit :

    Il y a de maniere  » universelle » d’ etre tuteur meme si cet article fait peur tant sur le plan professionnel ms surtout sur le plan humain!
    Moi meme tutrice en psychiatrie ( specialité souvent decriée et au final survolé en cours ) , je pense que la nouvelle reforme n’ aide pas : stage trop long, cursurs universitaire pour faire quoi? Avoir les cours par vision conference et en amphi de 200 etudiants?? C’ est beau le cursus universitaire!

  83. Aminata Thiam lis l’article !!!

  84. Eden Herb dit :

    parfois on tombe sur les eleves non investit dans leur stage ou travail… mais humilié, y a rien de pire….et on en sort vraiment meurtri

  85. Aurore Gosset dit :

    Il faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Que penser également des étudiants qui ont tout vu et tout fait et se permettent de nous dire comment bosser ! Ce pb de relation a était majoré par le nouveau diplôme.
    C’ est ça maintenant le monde du travail surtout en temps de crise alors au temps si faire ou changer de voie !

  86. Je pense aussi que certains étudiants devraient se remettre en question et s investir plus dans leur stage. Je suis tout a fait d accord pour dénoncer des encadrements ou l étudiant est humilier mais n oublions pas que certains manquent de respect à leurs tuteurs et n écoutent pas les conseils qui leur permettraient de s améliorer .

    • Amer Pierre dit :

      « 12 % des étudiant peuvent témoigner de cas de suicides dans leur IFSI et 7 % des étudiants (9% chez les étudiants en 3ème année) ont pensé à mettre fin à leurs jours durant leur formation. Le chiffre atteint les 11% chez les 23-25 ans. » va quand même falloir repenser l’encadrement, car c’est très inquiétant la.

    • Guymard Yoann dit :

      je suis d accord av Parisi , pr tant je suis de la première volé. Lorsque j entend des encadrants qui ont l ancien diplome ou les deux premières volés qui sont sortie 2012 et 2013 qui eux meme encadre on peur des futurs étudiant car manque de motivation, pense juste à validé leurs compétences sans aller plus loins, ne font pas des exercices donnée dans les services. En gros , ne veulent faiare que leurs compétence sans bosser leurs stages av les receuilles infirmier, les patho On fait un métier qui est humain et qui entraine des responsabilités médical (par conséquent juridique) Maintenant , on ne peut meme pas toucher auy satagiaires en leurs fesssant des remarques pour les construires vers la voies professionnelle

    • Elodie Biache dit :

      Oui enfin MR Pierre, de la a dire que c’est a cause des encadrants que les ESI se suicident ….. faut arreter!
      Des connasses il y en a, mais ça c’est partout. Il ne faut pas en faire une généralité.

    • Ce qu’il ne faut pas oublier c’est que ce n’est pas uniquement lié au stage pour les suicides…
      Je suis étudiant infirmier et c’est vrai que certains manquent de motivations et ne pensent qu’à valider leurs actes… mais n’y a t’il pas sur les feuilles de stages des commentaires que vous pouvez mettre? Ces commentaires rentrent dans la validation du stage. Je connais des étudiants qui ont raté leur stage à cause de ça. De plus, cette enquête ne fait pas ressortir que les résultats de ces quelques étudiants mais aussi d’étudiants qui voient la prise en soin des patients de manière globale!

    • Amer Pierre dit :

      L’encadrement de lifsi comme des soignants créé du stress à l’origine de suicides d’après l’enquête. Je ne met pas que en cause les soignants mais les ifsi également. De notre côté on peut agir sur l encadrement c’est déjà un début. Et l’humiliation d’une « connasse » c’est pas forcément facile à encaisser pour des jeunes fragiles.

      • Little_asa dit :

        Surtout quand on nous prône le respect de la dignité toussa toussa, et qu’on se fait écraser en stage… le deux poids deux mesures « fais ceci mais ça ne s’adapte pas à toi », ça peut casser méchamment.

        Il ne faut pas non plus le prendre personnellement cet article, la FNESI stipule bien qu’il y a un manque de moyens pour aider les soignants à être de bon tuteurs.

        A l’époque où j’ai commencé, on m’avait vendu la formation comme « les tuteurs de stage seront détachés des soins pour aider les étudiants ». J’attends encore…

    • On est quand même censé avoir une aptitude physique et psychologique pour démarrer la formation !! A mon sens ancienne réforme et nouvelle réforme n a rien a voir dans ce débat il y a des bons et des mauvais soignants ,des bons et des mauvais encadrants, des bons et des mauvais étudiants , des soignants aigris qui se vengent de leurs années de formation où ils ont ramassé et d autre qui essaient de faire de leur mieux!!!!c est facile de juger ( ESI) vous verrez quand vous serez de l autre côté parfois il est difficile de garder son sang froid!

    • Si on est censé avoir des aptitudes physiques et psychologiques pour démarrer la formation, je pense donc qu’on les a de surcroît encore plus lorsqu’on est diplômé !!! Le sang froid est un devoir pour tout soignant envers son patient. Je ne vois pas pourquoi il en serait différemment envers un élève infirmier ou aide soignant. Je crois que beaucoup de soignants devraient s’interroger sur leur seuil de compétence et leur capacité de tolérance. Voire sur leur éventuel burn out. Et envisager une reconversion ou un changement de service !!

  87. Rien n interdit aux étudiants de faire un signalement circonstancié auprès de l ordre si l ordre retrouve plusieurs fois le même établissement, le même service ou les mêmes personnes il pourra intervenir pour prévenir, alerter, evaluer et faire modifier les pratiques

  88. IS SE dit :

    Oui c’est vrai quand j’étais étudiante j’ai connu tout ça… Maintenant que j encadre j attends beaucoup des esi car je veux qu elles ou ils donnent le meilleur d’eux même… Car je suis persuadée que ce n est pas quand on est jeune diplômée et seule qu on doit être confronté aux difficultés. J’estime que l encadrement est là pour les préparer. Je le considère comme un rempart. Je pense que la formation est difficile par définition et par nature, on est dans l humain et le vital et on s en prend plein la tronche ! Et ça continue quand on est diplômé…. J’essaye de faire au mieux quand j encadre et je garde en mémoire mes propres moments difficiles d’étudiante…. Pas facile….

  89. Et tous cela de la part de soignants….. lamentable

  90. Mchristine CM dit :

    heuuuu j’en reste bouche bee … y aurait ildansl’etude le droit de reponse des encadrants???? quitte a se remettre en question autant que se soit des deux cotes….. 😉 ….

  91. Nikos Sin dit :

    Rafael Das Chagas 🙁

  92. Et les médecins qui rentrent dans les chambres des patients et qui ne disent pas Bonjour, les médecins qui prennent le personnel de l’hôpital pr des moins que rien ça aussi ça m agace 🙁

    • Jeanne Gonnin dit :

      certes….mais où est le rapport?

    • Un médecin seul à l’hôpital ne peut pas tout gérer, une infirmière également, une aide soignante aussi, une étudiante et la aussi pr apprendre, tout ceci forme une équipe rien n est dissociable à l’hôpital … et les patients aussi on doit les respecter chose que je ne vois pas … y a bien de grosses difficultés dans les services de soin, qu est ce que les étudiants doivent retenir lorsqu ils viennent faire leur stage ….

    • Jeanne gonnin voyez vous le rapport ???

    • Marion Pica dit :

      Moi non plus désolée je ne vois pas le rapport avec le sujet

    • les étudiants deviendront des diplômés et salarié et seront à leur tour encadrant, que pourront ils apporter au futur étudiant …  » le non respect « 

      • wold dit :

        Il faut arrêter, c juste le resultat de l’éducation actuelle, ou l’on prémuni de tout nos enfants.
        En effet, il est, depuis le primaire, « interdit » de mettre l’enfant en situation d’échec , ca continue au collège et au lycée…il faut bien qu’à un moment donné on se coltine avec les pressions de la vie, en tant qu’étudiant et ensuite comme professionnel; sauf que c’est tard et nos jeunes ne supportent rien car ils ne sont pas habitués .

      • Little_asa dit :

        Je suis d’accord avec vous, dans le sens où la psycho nous explique bien que la frustration (d’un refus, d’un échec, etc), nous aide à forger correctement notre psyché. Quoique je ne suis pas convaincue que mettre systématiquement en échec un enfant pour « lui apprendre la vie » soit une bonne méthode, les méthodes scolaires nordiques prouvent bien le contraire. Mais c’est un autre débat.

        Je suis d’accord aussi que les nouvelles générations sont impatientes; dans une société de surconsommation que nous leur avons construit, avec cette idée que ce qu’ils veulent, ils peuvent l’avoir en claquant des doigts, il ne faut pas s’étonner qu’ils en usent et abusent.

        Mais entre échec et humiliation, il y a quand même un pas à ne pas franchir.
        C’est à nous, soignants, de les remettre dans la réalité, sans pour autant les lyncher.

        Et comme je l’ai dit plus bas, si cela ne marche pas, nous avons le pouvoir de ne pas valider les stages, ce qui se traduit forcément par un non- diplôme. Encore faut-il avoir le courage de ses opinions sur le port-folio.

    • Plus tu as de statut plus tu écrases voilà ce que je vois… et c’est ce que les étudiants apprennent inconsciemment ils le vivent …. il n’y a pas de respect dans les hôpitaux … désolé et les médecins donnent le mauvais exemple

  93. Mam Okay dit :

    :/ je commence un encadrement cette nuit avec une nouvelle étudiante, je vais veiller à ma façon de faire!

    • Tahaj dit :

      Oui ça fait peur mais c’est une réalité depuis des décennies.

      Après tous les stages ne se passent mal sinon il faudrait se remettre en question. Il en y a forcément un stage ou des situations qui sortent du lot.

      Honnêtement c’est un ensemble: je suis partie de l’hôpital même si j’y ai passé de bons moments, oui il y en a mais notre mémoire a tendance à retenir uniquement les pires.

      Quand on voit comment tout est haché alors qu’on nous apprend qu’il faut prendre en charge la personne dans sa globalité, je ris jaune.

      Quand je vois en maternité une auxiliaire puéricultrice qui, devant une maman alité ayant envie d’uriner lui, dit  » attendez je vais chercher l’aide-soignante parce que moi je suis là que pour le bébé ». Punaise ! Donne-lui juste le plat bassin !

      Quand on voit tous ces métiers et ces faisant-fonction créés pour des raisons d’économies et de formation courte, je reste ahurie: AMP, AVS, AVD, ASH faisant-fonction d’AS, AS faisant fonction d’ IDE , IDE faisant fonction Cadre …
      Maintenant je suis en libéral mais c’est pareil, chacun ne connait pas la place de l’autre entre les HAD, les SSIAD, les associations de maintien à domicile, les libéraux ….
      On mélange le social et le médical. Bref c’est un beau fouilli.

      Comment trouver sa place quand on est étudiant infirmier ? Quand on est infirmière ?

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