Elle a depuis démissionné et galère désormais de mission en mission.
La juge rappelle les faits signalés par la direction du CHP : une piqûre intramusculaire faite dans l’abdomen (“Je pensais bien faire pour soulager”), deux claques derrière la tête d’une patiente qui ne mangeait pas, une gifle à un malade qui ne voulait pas monter son pantalon, un patient saisi par les oreilles et d’autres “gavés” (cinq bouillies pour un goûter)…
L’infirmière suivait alors un régime qui lui a fait perdre 60 kg et elle parle “d’irritabilité”.
Son avocat s’interroge quant à lui sur le “fonctionnement du service” et fustige “le comportement hypocrite de la direction du CHP” : “Pourquoi a-t-on affecté dans cette unité, qui accueille les cas les plus lourds, une jeune débutante qui n’était pas titulaire, qui n’avait eu son diplôme d’État d’infirmière que six mois auparavant ? Elle aurait dû être formée et encadrée.”
Le tribunal entend ces arguments et reste en deçà des réquisitions. L’infirmière est condamnée à trois mois de prison avec sursis, assortis d’une mise à l’épreuve lui imposant de se soigner et d’indemniser deux parties civiles (1 000 € chacune). Il lui est également interdit d’exercer son métier pendant un an. “Vous ne pouvez pas rester dans le déni : il y a des services qui ne sont pas pour vous…”, conclut la présidente.
Rédaction ActuSoins – Source La République des Pyrénées
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