Elections à l’ONI : un faible taux de participation

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Cette fois, l'ensemble des 55 conseils départementaux ou interdépartementaux de l'ordre infirmier sont en état de fonctionner. Les nouvelles élections rendues nécessaires par le manque d'élus en avril ont permis de désigner 461 conseillers ordinaux. Mais le nombre de votants reste faible : 17,3 %.

Elections à l'ONI Ordre national des infirmiers : un faible taux de participationA la suite des dernières élections pour cet échelon, tenues en mars-avril 2014, 57 CDOI s'étaient trouvés dans l'impossibilité de fonctionner car ils ne remplissaient plus les conditions réglementaires en raison d'un manque de candidats et d'élus.

Après avoir effectué des regroupements géographiques portant à 55, le nombre de conseils, de nouvelles élections ont été organisées du 14 au 30 octobre dans les conseils interdépartementaux.

Selon un communiqué de l'Ordre, le taux de participation a été de 17,3%. Ce taux est moins élevé qu'aux élections de mars-avril (21,9 %), mais supérieur à celui de 2008 (13,87 %), note-t-on.

Le taux de participation a été de 19,4% pour les libéraux, 15,2% pour le privé et 15,1% pour le public.

Encore des sièges vides

Lors de ces élections d'octobre, le nombre d'infirmiers appelés à voter était de quelque 82 000 (nombre d'infirmiers inscrits à l'ordre depuis deux mois dans les 31 nouveaux interdépartements), contre 134 000 en mars-avril (les inscrits depuis au moins deux mois dans tous les départements).

Malgré les regroupements, tous les sièges qui étaient à pourvoir ne l'ont pas été. Dans les départements concernés, ce problème a surtout concerné le collège privé, dans une moindre mesure le collège public, et peu le collège libéral.

Néanmoins, il suffit qu'un conseil dispose de la moitié du nombre maximal d'élus pour qu'il puisse fonctionner, a précisé l'Ordre à l'agence APM.

Les conseillers élus se répartissent ainsi, par collèges: 176 libéraux (98 titulaires et 78 suppléants), 92 du secteur privé (81 titulaires et neuf suppléants) et 193 du secteur public (154 titulaires et 39 suppléants).

Avec ces élus, "l'ensemble des infirmiers de France bénéficiera de conseillers ordinaux sur tout le territoire", et l'ordre dispose à présent de 55 conseils "en capacité d'assurer leurs missions de service public conférées par la loi", constate le communiqué.

Rédaction ActuSoins, avec APM

 

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Réactions

20 réponses pour “Elections à l’ONI : un faible taux de participation”

  1. Mathieu Guyon dit :

    Supprimez cette mafia ordinale, on en a ras la blouse!

  2. syndicat RESILIENCE dit :

    Il est beaucoup trop facile (mais parfaitement ordinal) d’oublier de préciser que l’ordre est obligatoire quand les syndicats comme Résilience sont optionnels …
    Si l’ordre infirmier devient facultatif, vous serez très certainement moins fière de venir parader ici ou ailleurs …
    Enfin, les chiffres diffusés ne sont pas vérifiables et donc par conséquence voués à toutes les contestations.
    RESILIENCE – 20 rue de Molsheim – 67000 Strasbourg.

  3. syndicat RESILIENCE dit :

    Si Résilience était aussi insignifiant que vous voulez bien le prétendre, l’ordre infirmier ne dépenserait pas entre 5000 et 10000 euros de frais d’avocats pour chaque procédure engagée et n’aurait pas exigé des tribunaux qu’ils prononcent sa dissolution (pour l’instant c’est plutôt raté !).
    Gaspiller l’argent qui n’est pas le vôtre mais celui des cotisants, bien souvent involontaires et donc contraints, comme par exemple de faire venir et de rémunérer une avocate relais à la dernière audition du TGI à Paris, où l’avocat titulaire (de Montpellier) de l’ordre était absent, pour in fine, se faire sermonner en public (MDR !!) par la présidente du TGI car arrivée après les débats, mais pourtant parisienne, et enfilant sa robe d’avocate au beau milieu de la salle d’audience qui (dixit la présidente) « n’est pas un vestiaire » …

  4. eusebe dit :

    Les 82000 inscrits appelés à voter ont donc normalement tous reçus le matériel de vote : en estimant le poids de l’envoi à moins de 100 g, et en faisant celui-ci en « écopli » (prix unitaire= 1,20 €), la somme de 98400 € a été dépensée : mais où trouvent-ils donc tout cet argent ? En partie dans les poches des inscrits qui voient donc parfaitement comment est gaspillé leur argent…

  5. Kittycat Mel dit :

    marre de cet ordre mafieux sans aucune légitimité

  6. cedr1c dit :

    2,4% des infirmiers votant pour cet ordre.
    On nous a bassiné sur « l’ordre sera ce que vous en ferez », que les élus ordinaux respectent donc notre voix et accélèrent la fin de cette histoire qui n’intéresse personne.

  7. solange granier dit :

    Il y a des lois pour réprimer le harcèlement sous toutes ses formes, même et surtout pour l’ordre Infirmier qui se croit tout permis ! Les témoignages recueillis et diffusés par Résilience sont accablants en matière de la relance téléphonique à la cotisation depuis une dizaine de jours. Plainte va donc être déposée auprès du Procureur de la République de Paris par Résilience pour défendre les infirmières contre l’ordre. Pour le reste, les attributions données à l’ordre par le législateur un soir de décembre 2006 ne sont en rien les mêmes que celles données par la Constitution de 1958 aux syndicats.

  8. solange granier dit :

    Une entreprise serait en dépôt de bilan depuis belle lurette avec un tel CV financier ! Si le beurk n’avait pas ses soutiens institutionnels (banque, politique, autres ordres) y a longtemps qu’on aurait eu sa peau. Nous devons continuer à faire ce qui nous a le mieux réussit jusque maintenant (la preuve que le fric leur manque puisqu’ils envoient des relances !!) : les étouffer financièrement en refusant d’adhérer et de payer. Et continuer à envoyer chaque jour notre détermination aux politiques d’obtenir la fin de cet bête immonde qui nuit très gravement à l’image d’une si belle profession !

  9. hugues dechilly dit :

    17,28% soit 14093 votants selon les chiffres diffusés à la presse par l’ordre, mais sans aucune vérification possible et bien évidemment sans donner les détails croustillants, as usual …

    14093 votants = moins de 9% des plus de 160000 adhérents revendiqués par l’ordre, mais jamais prouvés …

    14093 votants = moins de 2,4% de la totalité des infirmières, inscrites ou non à l’ordre : vachement représentatif …

    • lisettegourcuff dit :

      14093 votants = plus de 1000% de plus que le nombre total d’adhérents de Resilience

      • eusebe dit :

        En voilà un argument pour, sans doute, un (ou une) représentant de la profession, qui cherche probablement à justifier l’existence de son machin. Mais si Résilience est à vos yeux quantité négligeable, pourquoi donc le grand gourou demande-t-il à la justice de dissoudre ce syndicat ?
        Vous êtes rejetés par la grande majorité des professionnels, vos élections, tout comme le bilan comptable de Garnier sont truqués, votre grand chef n’a aucun charisme, aucune idée, votre ordre va disparaitre en laissant une ardoise que les infirmiers ne règleront pas, et surtout une division qu’il faudra de nombreuses années à dissiper. Bon débarras !!

      • cedr1c dit :

        Lisette, un ordre n’a rien à voir avec un syndicat, seul ce dernier par exemple peut agir sur tes conditions de travail.
        Se syndiquer est une démarche perso, pas le fruit de menaces téléphoniques orchestrées par le cnoi.

        Enfin, si resilience est insignifiant, l’ordre y passe bien beaucoup de temps.

      • lisettegourcuff dit :

        Il ne s’agissait pas avec ce petit clin d’œil (humour !) de critiquer le syndicat Résilience mais simplement de relativiser les débats sur la représentativité.
        Au contraire je trouve ça bien qu’un syndicat infirmier se soit créé comme j’avais trouvé bien la création de la CNI.
        Mais je pense qu’il ne faut pas bavarder éternellement sur la représentativité des uns et des autres car le débat est stérile vu qu’on sait qu’en France le taux de syndicalisation est et restera toujours faible. La représentativité syndicale, elle doit reposer sur l’existence de sections syndicales dans les établissements de santé et les lieux où travaillent les infirmiers et sur la participation aux élections professionnelles.
        La représentation ordinale c’est autre chose. C’est même un non sens car le principe de l’ordre c’est de représenter une profession et non des professionnels. L’ordre ne se présente d’ailleurs à aucune élection (il n’en a pas le droit), il les organise en son sein, c’est complètement différent. Et les élections ordinales ont simplement pour fonction de désigner des bénévoles pour assurer des fonctions ordinales fixées par des textes. Ce sont des élections purement fonctionnelles et pas du tout politiques. D’ailleurs on le voit bien il n’y a aucune propagande électorale de syndicats lors des élections ordinales. Cela n’aurait pas de sens. Il n’y a donc aucune concurrence entre un syndicat et un ordre puisqu’ils ne se retrouvent dans aucune compétition électorale.

      • syndicat RESILIENCE dit :

        Il est beaucoup trop facile (mais parfaitement ordinal) d’oublier de préciser que l’ordre est obligatoire quand les syndicats comme Résilience sont optionnels …
        Si l’ordre infirmier devient facultatif, vous serez très certainement moins fière de venir parader ici ou ailleurs …
        Enfin, les chiffres diffusés ne sont pas vérifiables et donc par conséquence voués à toutes les contestations.

      • syndicat RESILIENCE dit :

        Si Résilience était aussi insignifiant que vous voulez bien le prétendre, l’ordre infirmier ne dépenserait pas entre 5000 et 10000 euros de frais d’avocats pour chaque procédure engagée et n’aurait pas exigé des tribunaux qu’ils prononcent sa dissolution (pour l’instant s’est plutôt raté !).
        Gaspiller l’argent qui n’est pas le vôtre mais celui des cotisants, bien souvent involontaires et donc contraints, comme par exemple de faire venir et de rémunérer une avocate relais à la dernière audition du TGI à Paris, où l’avocat titulaire (de Montpellier) de l’ordre était absent, pour in fine, se faire sermonner en public (MDR !!) par la présidente du TGI car arrivée après les débats, mais pourtant parisienne, et enfilant sa robe d’avocate au beau milieu de la salle d’audience qui (dixit la présidente) « n’est pas un vestiaire » …

      • Oui, je suis d’accord avec toi, lisettegourcuff
        Tu as raison de montrer tant de haine contre ce syndicat si petit. tout comme ton adorable président.
        Mais pourquoi cette si petite entité te fiche autant la trouille ? (ainsi qu’à Dieu et ses apôtres) ?
        C’est parce qu’ils vont à l’encontre de la pensée unique que prône ton tout puissant ? C’est parce qu’il a, en son sein, des membres bénévoles ? C’est parce que les gens qui s’y trouvent se sentent libres de penser ?

        Vous peinez à faire valoir votre utilité, et encore une fois, vous ne regardez pas la poutre qui est dans votre oeil, préférant ainsi taper sur une entité LIBRE, et qui vous dérange dans votre petit scénario.

        Mais c’est tellement facile de montrer du doigt celui qui vous chatouille aux entournures.
        Que ce soit Résilience, ou la reine d’Angleterre, on s’en fiche royalement.

        Pourvu que votre bidule se ridiculise un peu plus chaque jour.
        Et encore merci à ton commentaire très puissant, qui prouve bien que chez vous, y’ pas de gêne à être ridicule.

        Pour le sujet de base, Et si le Président de l’ordre demandait par référendum à l’ENSEMBLE de la PROFESSION, si on garde un ordre à 2 balles, ou si on met fin à cette agonie?

        Encore faut-il avoir de la lucidité et du courage … Mais ce n’est pas LA caractéristique ….

        Allez, ça faisait longtemps, mais je vois que c’est toujours aussi prompt à dégainer contre ceux qui se refusent de courber l’échine.

  10. infirmier masque dit :

    « Compte tenu des nombreux témoignages infirmiers (reçus par Résilience et diffusés sur son site http://www.syndico.exprimetoi.net ) le syndicat infirmier contre l’Ordre va saisir le Procureur de la République de Paris pour harcèlement afin que les menaces et les intimidations adressées par relances téléphoniques par un certain monsieur Le….. et agissant depuis les bureaux de l’Ordre infirmier cessent et soient condamnées et punies comme il se doit. »

  11. infirmier masque dit :

    Dans le 28-45, Gonzalez, l’ ex président du cdoi 45 n’est plus que suppléant… 🙂
    Dans le Berry (18-36), 8 élus et aucun suppléant ; dans le 37-41, 7 élus et aucun suppléant ; espérons que le palludisme ne revienne pas en Sologne… 🙂
    Et, en Basse-Normandie, lieu d’élection du trésorier au bilan comptable exceptionnel, 8 titulaires (3 suppléants libéraux toutefois) : quel succès !! 🙂

    A suivre !

  12. infirmier masque dit :

    Pitoyable mascarade, mais tellement ordinale, digne des plus belles magouilles électorales vues dans le sud de l’Europe ou dans d’autres dictatures ! On reprend les mêmes élus, ou presque, qu’en avril dernier et on les fait réélire en interdépartemental (faute de candidats en nombre suffisant dans les départements, début 2014) et on titularise les ex suppléants : minable et petit. Sans parler du harcèlement téléphonique à la relance « cotisationnelle » (à l’initiative d’un certain monsieur L qui travaille pour les comptes de l’Ordre infirmier) qui dure depuis maintenant une dizaine de jours et dont se plaignent ouvertement certaines infirmières ulcérées. Bref : à abroger le plus rapidement possible !

  13. eusebe dit :

    Va-t-il y en avoir qui vont fanfaronner de tels résultats ? Car, quand on y regarde de près, c’est encore une grosse baffe adressée à l’intelligentsia infirmière. Malgré le tripatouillage né des cerveaux féconds ordinaux, on constate que certains conseils n’arrivent même pas à réunir au moins 13 conseillers (et je ne parle même pas des suppléants…).
    Quant au taux de participation, comparer celui-ci avec celui de 2008 n’a aucun sens, car, il y a 6 ans, c’était tous les professionnels qui étaient appelés à voter, et non pas les seuls inscrits; si l’on ramène le nombre de votants (14093) au nombre d’infirmiers en activité (600000, chiffre généralement admis), ce pourcentage tombe à 2,35 % ! Mais avec 17,3 % des inscrits, cela reste ridicule.
    La direction ordinale, dans sa propagande pré-électorale, disait que le chiffre de participation serait scruté de près, et que donc, il fallait envoyer un signe fort avec cette élection : on peut dire que de ce point de vue là, ce signe fort est puissant et sans ambigüité : les infirmières et les infirmiers, plus que jamais, ne veulent pas d’un ordre pour leur profession ! Qu’ils en soient débarrassés une bonne fois pour toutes.

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