Engorgement aux urgences des CHU de Caen et Cherbourg
Après une alerte au CHU de Nîmes, c'est désormais à Caen et Cherbourg, que les syndicats dénoncent l'engorgement des urgences.
Environ 120 personnes se sont rassemblées le 5 janvier dans le hall de CHU de Caen pour dénoncer "l’engorgement" des urgences et demander des lits pour des patients parfois bloqués selon les syndicats plus de 24 heures sur des brancards, a rapporté l’AFP.
À Cherbourg (Manche), les services d’urgences, qui avaient annoncé une grève à partir du 5 janvier minuit, connaissent une situation similaire, selon Eric Labourdette du FAFPH (fédération autonome de la fonction publique hospitaliére).
Engorgement continuel
Au CHU de Caen, "l’accueil aux urgences n’a cessé de s’aggraver depuis des mois. Le manque de lits disponibles provoque un engorgement continuel"», affirment SUD, FO, la CGT et la CFDT dans un communiqué commun.
"Faute de lits pour les hospitaliser les patients stagnent aux urgences. Ils se retrouvent les uns sur les autres, sur des brancards, parfois plus de 24 heures », « y compris des gens âgés » raconte à l’AFP une infirmière des urgences qui y a plus de 10 ans d’expérience, et requiert l’anonymat.Beaucoup de collègues craquent", dit-elle.
Deux patients par box
Résultat: "On met deux patients par box individuel avec tous les problèmes que ça pose pour l'intimité, la toilette", ajoute-t-elle.
"On prend des risques", ajoute une autre, "Des traitements sont donnés en retard. Et aux urgences on n'a pas le matériel pour donner trois repas par jour. On a quelques lits mais 80% des gens sont sur des brancards."
"C'est la chasse aux économies. Ca se répercute sur les patients. La tendance est à privilégier les consultations de jour pour faire rentrer de l'argent mais ça supprime des lits d'hôpital", renchérit une troisième.
A Cherbourg, les grévistes attribuent les difficultés à la fois à la suppression de lits, au vieillissement de la population bas-normande, à la désertification médicale, et au fait que de moins en moins de gens peuvent se payer un service de santé privé.
Rédaction ActuSoins Avec AFP
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Les paramed des Urgences du CHU de Nantes sont en grève depuis le 29 février (http://www.facebook.com/greve.urgences.chu.44).
Idem à Valence (http://www.facebook.com/Urgences-Valence-en-souffrance-NON-à-la-violence-196988343995024/).
Brest est aussi en grève…
Retrouvons-nous sur http://www.facebook.com/saufrance
Ensemble nous sommes plus forts.
ben oui on attend aux urgences publiques , d’abord parce que tout le monde y vient (plus de médecins de ville surtout àprès 18h , on ne paye pas tout de suite , on a tout sous la main…) mais ce qu’il manque ce sont les médecins , les lits , parafitement orchestré par les ARS bras armés du ministère qui poursuit la magnifique politique de santé entamé par « tata Roselyne » et embellit par MST avec sa magnifique loi santé qui n’ aqu’un but supprimer le service public hospitaleir ou plutôt le réserver « aux indigents » tout le programmé ira au privé car ça rapporte alors les ars on trouvé la parade on dégage le programmé , on prend les uregences ….
Adapter le coût à la qualitéj du service doit etre possiblfe
Et après certains politiques veulent tuer le privé…? C’est la grosse blague! Le public a du mal a assurer correctement sa mission et a besoin d’être aidé par le privé! Mais pour cela il faut arrêter le nombrilisme et donner les VRAIS chiffres des coûts de fonctionnement. Quel est le but: une meilleure prise en charge des patients tout en ayant des coûts maîtrisés! Car n’oublions pas la santé n’a pas de prix mais elle a un coût!
Même situation aux urgences de la rochelle, pendant plusieurs semaines. Relayé par infos régionales.