Dans une situation financière toujours précaire, l’Ordre infirmier doit récupérer 25000 cotisations avant mai 2012. Un document interne dont ActuSoins a obtenu copie, donne les grandes orientations de la stratégie ordinale des prochains mois.
L’Ordre infirmier compte actuellement environ 65 000 inscrits à jour de leur cotisation. Ils doivent être 90 000 avant mai 2012.
Pour l’institution, l’objectif est atteignable, mais doit s’accompagner d’une stratégie efficace, mêlant communication et judiciarisation.
Une relance des inscrits de la première heure
Première cible de l’instance ordinale : celles et ceux qui, par choix ou par obligation, se sont un jour inscrits au tableau. Leurs coordonnées sont connues, et ces professionnels ne sont pas a priori de farouches opposants à l’Ordre prêts à s’engager dans un bras de fer judiciaire.
Ce bras de fer, l’ONI s’y prépare toutefois. “A ce jour, les relances ont privilégié une approche de communication à une approche contentieuse, bien que le droit y autorise l’Ordre. Cette deuxième approche, inévitable, sera cependant mise en œuvre ultérieurement.”
Les libéraux : une “conquête” à hauts risques
Plus de 30% des infirmiers exerçant en libéral (IDEL) n’ont pas effectué leur démarche d’inscription auprès de l’Ordre. Leur cotisation est pourtant primordiale pour l’ONI, qui dispose dans ce cas précis de leviers efficaces.
La menace de déconventionnement par les caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) reste en effet un moyen de contrainte particulièrement efficace.
L’Ordre le sait, et insiste : “Une priorité est donc d’obtenir l’engagement (…) des CPAM que [la] règle conventionnelle soit strictement appliquée et qu’un tel contrôle soit généralisé.”
Subsiste un problème de taille : A l’exception du Syndicat National des Infirmières et infirmieres Libéraux (Sniil), les syndicats de libéraux historiquement favorables à l’Ordre comme la FNI ou l’ONSIL font désormais partie de ses pourfendeurs les plus zélés et appellent clairement leurs adhérents à la “désobéissance civile”.
Les nouveaux diplômés : un “potentiel important”
“Axe prioritaire” offrant un “potentiel important”, l’inscription des nouveau diplômés fera désormais l’objet de toutes les attentions de la part de l’ONI.
L’Ordre compte pour cela sur la mobilisation des nombreux élus ordinaux parmi les cadres formateurs en IFSI et sur la mise en place d’une “pré inscription” des jeunes diplômés.
Les auteurs de ce recueil de proposition se félicitent également des initiatives de certains employeurs comme l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris, qui exigeraient désormais un numéro d’inscription à l’Ordre avant de procéder à toute embauche.
La réalité est pourtant bien différente : Si une note de service a bien été envoyée, de nombreuses direction des soins ferment les yeux sur l’absence d’inscription au tableau, se contentant de la demander “ultérieurement”.
Salariés : une majorité silencieuse et réfractaire
Sur environ 300 000 salariés, seuls 50 000 sont inscrits au tableau. Priorité de l’Ordre : obtenir la liste nominatives des infirmiers de chaque établissement de soins, comme la loi de 2009 le prévoit.
A ce jour, une minorité d’établissement a répondu favorablement à cette demande, les menaces ordinales étant souvent jugées fantaisistes. L’Ordre utilisera désormais “de manière plus systématique” la voie du contentieux administratif pour obtenir ces informations.
Valoriser et convaincre : le cœur du problème
La judiciarisation systématique ou les menaces de déconventionnement ne peuvent résumer indéfiniment les relations entre les infirmiers et un Ordre qui a désespérément besoin de trouver une visibilité et une justification à sa propre existence.
L’ONI prendra donc désormais position sur “tous les sujets de santé nécessitant que la voix des infirmiers soit entendue.” Avec un problème de taille : Faire beaucoup mieux que ces deux dernières années en matière de communication, avec des moyens très largement réduits.
Depuis quelques jours, l’Ordre semble reprendre un rythme plus soutenu de publication. Il s’est ainsi récemment positionné sur des pratiques aussi variées que l’utilisation de la lumière pulsée pour l’épilation ou un “appel à la vigilance” concernant des pratiques de vente de solutions internet auprès les libéraux…
Beaucoup de chemin reste à parcourir pour sortir non seulement d’une situation financière complexe, mais aussi et peut être surtout d’une profonde indifférence que semble désormais éprouver une grande majorité de professionnels à l’égard de l’Ordre infirmier.
Sébastien Bondi
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monsieur le secrétaire général de l’ordre infirmier, en personne !
quel honneur nous faîtes vous …
vous venez démentir nos affirmations ou les confirmer ?
Vous avez une sacrée vision de la confraternité dites donc monsieur le secrétaire général de l’ordre infirmier :
– obliger des “confrères” à adhérer et à cotiser contre leur gré à plus de 90%
– prendre les cpam comme intermédiaires pour obliger les infirmières libérales “confrères” à cotiser cinq fois plus que les salariées quand elles sont en sociétés civiles
– aller recruter les futurs “confrères” que sont les actuels étudiants en allant leur faire remplir des kits de préinscription dans les ifsi
– traduire des “confrères” en chambres disciplinaires pour des motifs souvent loufoques comme votre collègue du Rhône en est devenu le spécialiste ou encore celui du Loiret, procédures qui sont déboutées en chambre nationale disciplinaire
J’en passe et des meilleures !
moi on me proposait un cdi en clinique et pour etre embauché l inscription a l ordre etait obligatoire… je suis partie tres rapidement le pb ne s est pas pose mais bon pour qui il se prenne pour nous imposer l ordre!
Tiens, ça va faire plaisir aux cdoi de voir que le national préfère communiquer avec resilience qu’avec les conseillers départementaux.
Karim, vous y croyez vraiment aux 5000 cotisants par mois? Vous pensez quoi de l’UMP?
Karim, combien de démissions ce dernier mois? Le national ne veut pas, dans un soucis de transparence publier les lettres qu’il reçoit des cdoi?
Karim, vous pensez quoi de la lettre des frondeurs faite à la présidente? ce qui a été reproché est il modifié, ou Borniche reprent il le même fonctionnement? cela a t il été dit à borniche dans un courrier par un élu?
L’ordre coule, ce n’est désormais plus qu’un petit lieu d’arrangement entre quelques élus qui maintiennent les autres dans l’ignorance, la bred et le pouvoir en place.
Ecouter les infirmiers semble trop difficile pour les élus qui restent en place malgré le refus massif et évident des professionnels.
Généralement, les élus qui viennent se poser ici repartent sans répondre aux questions bien précises. On repart donc pour un tour.
Moi ce que j’ai compris de la lecture de ce document est que les départements parisiens vont être regroupés avec le siège du cnoi et que les assistantes de la région Ile de France vont toutes garder leur emploi. Parce que 10 secrétaires pour le seul siège national çà fait quand même un peu beaucoup pour quelques adhésions par mois. Non ? Quand celles de province devraient se coltiner chacune un fichier de 15000 infirmières. Encore une question monsieur le secrétaire de l’ordre infirmier. Pourquoi baser vos espérances sur 400000 infirmières quand le ministère et l’INSEE en comptent 520000 ?
R E S I L I E N C E – s y n d i c a t in f i r mi e r c o n t r e l’o r d r e
communiqué du 28 septembre :
ordre infirmier – forfaitures en série …
suite à la lettre de démission du président de la FNI, Philippe Tisserand de son mandat de conseiller national ordinal, courrier de 4 pages dont RESILIENCE a eu connaissance, document accompagné d’une lettre ouverte datée du 20 février 2011, co signée par l’actuel président Borniche, et destinée à déstabiliser l’ex présidente Leboeuf,
RESILIENCE prend acte de cette démission pour les motifs invoqués dans le courrier, véritable réquisitoire des méthodes ordinales, notamment de communication interne à l’oni, méthodes autrefois utilisées par la présidente Leboeuf et décriées ouvertement, alors, par le vice président de l’époque, devenu aujourd’hui calife à la place du calife …
Le président Tisserand allant même jusqu’à mettre en doute la sincérité de certains procès verbaux de réunion, extrait : ” Quelle confiance peut-on accorder aux documents intitulés relevés de délibérations remis le 13 septembre, c ‘est-à-dire des mois après les dites délibérations dépourvus de la signature de la Présidente/du Président alors en fonction, a fortiori en l’absence d’un secrétaire général en titre?”.
RESILIENCE, à la lecture de cette seule phrase, continue d’émettre des doutes sérieux sur la manière dont l’ex vice président Borniche a endossé les habits présidentiels, suite à la démission du 28 juillet 2011 du président Vasseur, et se réserve le droit de déposer un recours auprès des tribunaux compétents.
RESILIENCE demande donc aux infirmières, notamment libérales, de continuer à ne plus cautionner cette mascarade ordinale qui n’a que trop duré, en refusant de continuer à cotiser à une structure qui prend l’eau de toutes parts, dont les (ir)responsables administratifs mentent en permanence soit directement, soit par omission, et dont le seul but n’est que de continuer à percevoir des salaires qui – compte tenu de l’état des finances de l’ordre infirmier – sont particulièrement insultants de part leurs montants excessifs au regard des salaires que perçoivent les infirmières de terrain qui œuvrent au service de la population, sur le terrain du soin !
http://www.syndico.exprimetoi.net le site @ de RESILIENCE
quels autres éléments pourraient être démentis ?
Une carte?? Jamais reçue!! Je suis inscrite depuis avril et je n’ai même pas de numéro….!!! Ca a même faillit compromettre mon installation en libéral… Alors pour motiver les ide, c’est très moyen de parler systématiquement de procédures, de contraintes…etc… Mieux vaut se rendre indispensable en se montrant efficace et bénéfique pour chaque ide!!! A l’heure actuelle pr ma part, l’Ordre=cotisation obligatoire pr exercer, mais certainement institution nécessaire à la promotion de la profession infirmière!
et depuis quand attends-tu????
je cite:”””L’Ordre compte pour cela sur la mobilisation des nombreux élus ordinaux parmi les cadres formateurs en IFSI et sur la mise en place d’une “pré inscription” des jeunes diplômés.”””
Une “pré-inscription”….c’est quoi cette invention?Qu’elle en est la légalité??? Quelle est la procédure établie?
Ah l’ordre disait transparence….on voit la réalité qui est magouille & cie!