Quatrième jour de grève de la faim pour des agents du CHU de Limoges

Une infirmière, un agent de sécurité, un brancardier et un préparateur en pharmacie du CHU de Limoges ont entamé lundi une grève de la faim. Objectif : faire entendre des revendications relatives à leurs conditions de travail. 

Quatrième jour de grève de la faim pour des agents du CHU de Limoges

©DR / CGT

"Ils s'hydratent mais ils ne mangent pas. Ils sont fatigués " explique Florence Metge, secrétaire générale CGT du CHU de Limoges. 

Installés dans des tentes dans le hall de l'hôpital 24h/24, les agents grévistes reçoivent le soutien des passants, "soignants comme patients" souligne la syndicaliste. "Ils sont vus régulièrement par un médecin" rassure-t-elle. 

Des revendications qui datent

Départs en retraite remplacés, recrutement de 30 Infirmiers et 60 Aides-soignants pour constituer un pool de substitution à l'absentéisme, davantage de postes ouverts à la titularisation : les revendications des agents et de la CGT du CHU de Limoges ne sont pas nouvelles. Elles datent même de plusieurs mois. 

"Mais personne ne nous entend" martèle Florence Metge. Alors, il fallait prendre des mesures fortes. Quoi de mieux qu'une grève de la faim pour interpeller la direction? ont certainement estimé les agents, qui ne recevaient aucune réponse du CHU.

Un premier comité technique d'établissement dans lequel siégeaient les grévistes de la faim a eu lieu mardi, sans succès pour la CGT. Un nouveau comité technique d'établissement extraordinaire est prévu cet après-midi. Les grévistes y siègeront de nouveau. Convaincront-ils la direction de lâcher du lest ? 

M.S

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Réactions

15 réponses pour “Quatrième jour de grève de la faim pour des agents du CHU de Limoges”

  1. Cyril A-r dit :

    Tellement de misère et les journalistes et les politiques nous ignorent…

  2. Courage à vous de tout coeur avec vous

  3. De tout coeur avec vous. Courage. Ne baisse pas les bras.

  4. Za Bou dit :

    En effet c’est bien triste de devoir risquer sa santé pour faire entendre sa voix. Il faudrait que la société entière fasse pression auprès des politiques. Ce n’est pas pour les dédouaner mais les directions d’hôpitaux font avec les moyens qui leur sont alloués. Le problème vient de plus haut c’est une décision sociétale et de priorité politique. Bon courage à Limoges et ailleurs.

  5. Ariana Ariana dit :

    De tout coeur avec vous !

  6. Je vois que c est partout la merde chu de Rouen également en grève illimité

  7. Olga Michel dit :

    Courage ! Personne ne pourra dire que tous les moyens n’ont pas été employés!!!! Triste et très en colère A quand un peu de considération de la part de nos politiques ???!!!!… Et de tous ces financiers qui encaissent leurs salaires sur le dos des soignants ! Ras le bol. Soutien à mes confrères et consœurs qui agissent ! Chapeau bas

  8. Joelle Rey dit :

    Honte aux managers….

  9. C’est bien triste d’en arriver là hélas. Les politiques s’en foutent de notre santé.

  10. Joelle Rey dit :

    Et il en faut du courage…de plus en plus! On aurait pensé qu’au XXI siècle notre métier serait plus facile avec les nouvelles technologies. …les progrès des chercheurs dans beaucoup de domaines…et ben non je pense qu’on en bave plus qu’autrefois. …je sais de quoi je parle…je bosse depuis 1975….sans compter les 2 ans1/2 à l’école d’infirmières de la Salpetriere…

  11. Grève dans la Manche au CHPC contre 60 suppression d’emploi et fermeture de lits

  12. Une profession comme la notre. En arrivé à des extrémités pareilles. Nous sommes vraiment peu considérés. Honte à vous messieurs et mesdames les politiques. C’est nous qui prenons soins de vos parents de vos enfants et de vous peut-être ?? Nos demandes sont légitimes. Nous ne sommes plus des bonnes soeurs.

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