“Le risque de perturbation électromagnétique de certains dispositifs médicaux, engendré par des téléphones mobiles, est discuté de longue date” explique l’agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).
Alors que l’usage de téléphones mobiles en tout lieu et à tout moment par une majorité de la population est une pratique courante, y compris par les professionnels de santé, les patients et leurs familles, les recommandations d’usage alertant sur les risques d’interférences avec des champs électromagnétiques avec les dispositifs médicaux seraient de moins en moins appliquées.
Dans ce contexte, les ministères chargés de la Santé et de l’Environnement ont demandé à l’Anses d’évaluer les risques potentiels de perturbation électromagnétique des dispositifs médicaux exposés à des radiofréquences.
Mise en place de zones d’usage
Dans l’avis publié lundi, l’Anses recommande la mise en place de zones d’usage “autorisé, limité ou interdit“, au vu de la diversité des situations d’usages des systèmes de communication sans-fil et des risques auxquels ils peuvent conduire.
“Compte tenu de l’extrême diversité à la fois des sources de champ électromagnétique et des dispositifs médicaux, il n’est pas possible de définir une règle unique concernant une distance minimale à respecter entre les dispositifs médicaux et les sources électromagnétiques, applicable à toutes les situations” précise l’Agence dans son avis.
Par ailleurs l’Agence recommande aux porteurs de dispositifs médicaux implantables actifs (pacemaker, neurostimulateur…) de veiller à éloigner les sources d’exposition les plus fortes (téléphones mobiles).
Rédaction ActuSoins
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