Fugue d’un patient : quelle responsabilité pour les infirmières ?

Le vieillissement de la population, l’augmentation du nombre des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer rendent le risque de fugue en établissement de santé, en EHPAD et en maison de retraite plus présent aujourd’hui.

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Réactions

12 réponses pour “Fugue d’un patient : quelle responsabilité pour les infirmières ?”

  1. leilou dit :

    De ce que je comprends c’est que la responsabilité peut porter sur tout le monde et que chacun se renverra la balle.
    IDE dans un service de court séjour, nous sommes souvent confrontés à ce type de population. nous prévenons les médecins et notamment le chef de service des risques de fugue liés à tels et tels patients… On est souvent confronté à la sourde oreille ou a des prescriptions inadaptées comme mettre une PSE d’hypnovel pour calmer sans sédater, une personne qui marche et qui évidemment se l’arrache et fugue.

    Le personnel est souvent dépassé par un manque d’effectif et un hôpital de campagne dont la sécurité des locaux n’assurent pas la prise en charge de ce type de patient…sans compter les risques de violence à l’égard du personnel.
    Alors tout tracer je veux bien, mais on n’a pas le temps non plus. Personnellement je fais pas mal d’heures sup juste pour les trans écrites, les déclarations….

    Moi j’aimerais savoir où commence la responsabilité du médecin et où s’éteint celle du personnel sur qui il est aisé de taper dessus…comme on dit, nous faisons beaucoup de soins en chambre, nous n’avons pas la possibilité matérielle d’être derrière chaque patient fugueur…

  2. idolys dit :

    Des alternatives existent avant la contention par une surveillance discrète.
    Depuis 1990, M. Briantais a travaillé et breveté des solutions qui permettent d’avoir une étape complémentaire avant la contention.
    Basée sur une surveillance passive et discrète, le système est actuellement en service dans de nombreux établissements et rend vraiment service.
    Il est commercialisé par la société Idolys (www.idolys.fr)

  3. Ashburn dit :

    Bonjour,

    Je suis étudiant en soins infirmiers, actuellement en stage en établissement de santé mentale. Qu’en est-il de la responsabilité du service si un patient en hospitalisation libre fugue, et à qui il arriverait quelque chose de dommageable pour lui même ?

    Le patient, étant en HL, et non SPDT/SPDRE/Péril imminent, il évolue dans le cas que je soumets, dans un secteur ouvert. Au regard de son mode d’hospitalisation, on ne peut le contraindre à quoi que ce soit.

    Lors de ses fugues, nous sommes souvent avertis de sa présence en différents lieux : nous prenons un véhicule de service, suivons un protocole établi (prévenir l’IDE coordinateur et le cadre de santé) et partons à deux afin d’essayer de le raisonner. Sommes nous couverts si nous avons un accident hors de l’enceinte ?

    Merci de vos réponse, et merci pour votre article également.

    • danlili dit :

      il y a la loi , la liberté d aller et venir ,mais le mode si je peux me permettre importe peu au dela bien sur du mode SDRE, seule la prescription medicale prevale dans le sens qu on peut parler de mode d hospitalisation a l entrée , a son initiative ou sans consentement (car n avait pas les capacités de « jugement » a ce moment la ):
      un patient en santé mentale en HL s il souhaite partir doit etre vu par un medecin qui est seul « juge » s il peut partir et donc le passer en sdt ‘plus complique avec la nouvelle loi) si risque suicidaire ou « dangereux » tout pour dire que le medecin peut decider de demander la réintegration ou lever son hospitalisation
      Bien sur cela depend des etablissements et du medecin
      Enfin il n y a jamais à engager sa responsabilité si on suit le protocole: cadre de sante , medecin en cas d accident

  4. Il n y a pas suffisamment de structure fermée, et donc adaptée à ce type de troubles…

  5. Attention on bannit le mot « fugue » ,désormais on dit « sortie inopinée »- recommandation H.A.S

  6. Odile Courbot dit :

    les garder chez soit impossible ..on a une vie aussi

    • oui, 24h/24, 365j/365 à vivre avec une personne désorientée, toujours sur le qui-vive, c’est épuisant : gros manque d’accueil de jour ou temporaire de quelques semaines pour pouvoir souffler…

    • quand c est un proches on ferait n importe quoi pour l avoir chez soit surtout que ya des aides pour cela.après tout le monde n a pas la possibilité de le faire a cause de sont partenaire qui refuse recevoir ça belle maman sous sont toit.ce qui est bien dommage.dans les ehpad soit ya le manque de place manque d effectif.aprés oui il peut faire une fugue pareille a la maison fin c est sur plu facile a dire cas faire.

      • leilou dit :

        tu ne dois pas être soignant pour répondre de la sorte… les gens comme toi qui parlent ainsi ne connaissent rien du milieu soignant et des difficultés de garder un proche dément, qui fugue, devient violent….dernièrement on en a un qui a séquestré et battu sa femme du fait de sa démence…qu’en penses tu ?

  7. Selem Za dit :

    Dans des cas de démence dégénérative , quand serait-il ? a domicile , un danger pour eux-même et pour les autres aussi ..ne devrions pas nous faire appel à une requête préfectorale , comme déjà il est établi pour des démences neuro-psychiatrique ..le code de déontologie médicale est parfois pas très clair en terme de protection , et de responsabilité ..y a des choses a revoir ..comme la maltraitance et la négligeance qui sont souvent antagoniste en ces termes .

  8. si l on a la possibilité de garder c est proche chez soit je le conseil vivement.

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