Une nouvelle équipe à la tête de la FNESI

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La Fédération Nationale des Etudiants en a renouvelé son bureau le 11 février dernier. Suivi de la réforme de la formation, alignement des bourses d'étude, mise en oeuvre de nouveaux masters... Autant de travaux à poursuivre pour l'organisation étudiante.

Une nouvelle équipe à la tête de la FNESI fédération nationale des étudiants en soins infirmiers

Manifestation des étudiants infirmiers le 12 mai 2011 - © Jiémel - ActuSoins

Suite à la du précédent président Jonathan Nagode, une nouvelle liste portée par Eve Guillaume, a été élue.

Pour Romain Perot, Secrétaire Général de la fédération, les grandes orientations restent les mêmes : "Nous devons assurer la représentation des étudiants en soins infirmiers auprès du ministère de la santé, notamment sur le suivi de la réforme des études, mais aussi face au ministère de l'enseignement supérieur, dans le cadre du cursus LMD", précise-t-il.

A ces missions s'ajoutent le combat pour l'alignement des bourses d'études sur celles des étudiants de l'enseignement supérieur, ou l'accès aux services des CROUS notamment en matière de logement.

La nouvelle équipe souhaite également mettre l'accent sur la "démocratie étudiante" et le soutien des élus locaux. "L'objectif est de les aider dans leurs démarche", complète Romain Perot : "Une vice-présidence a été créée pour accompagner les élus étudiants qui n'ont pas toujours les moyens de gérer leurs mandats."

Rédaction ActuSoins

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Réactions

28 réponses pour “Une nouvelle équipe à la tête de la FNESI”

  1. cedr1c dit :

    Le bonobo singera aussi le medecin, et c’est cette derive qui me fait peur. On a tout à perdre en devenant des sous medecin. Diagnostic, prescription…sous fond de soi-disant revalorisation.
    Avoir les connaissances pour une surveillance, c’est juste la base, mais l’essence du métier me semble ailleurs.

  2. keyssa dit :

    merci de repondre ainsi, c’est exactement ca que je pense, pour que nous soyons des bons infirmiers que l’on nous formes bien et que quelqu’un prenne le temps de nous expliquer les choses.(le pourkoi du comment) effectivement piqué c’est facile mais il faut que l’on sache tous ce qui va avec (surv…..)

  3. Florent dit :

    @ Cedr1c : Autant j’aime lire tes arguments, ici ou su d’autres forums, autant je ne te suis pas sur ce thème.

    Je fais partie de la dernière promo avec l’écrit au DE. Par la suite, on avait prédit une arrivée de quiches de 1ère classe dans les service. Ça n’a pas été le cas. De même pour la suppression des evals de fin d’année.

    Je vois des étudiants « nouvelle réforme ». Il y a des mauvais, des moyens, des excellents. Tout comme avant.

    Tu sais comme moi qu’on peut faire une carrière d’infirmier(e) tranquille, en ne pigeant RIEN à ce qu’on fait, ni à pourquoi on le fait. On connait tous des collègues comme ça. Quelle que soit la date de leur DE.

    Moi, les vieilles m’ont gonflé avec leur 1ère année sur l’homme sain, etc… Maintenant que je commence à être expérimenté, je ne pense franchement pas avoir des lacunes de formation initiale.

    Comme tu le rappelle, notre génération de « semi-jeunes » s’est tapé des pseudo « diagnostics infirmiers », directement issus des pratiques anglo saxonnes, mal traduites, mal enseignées. Tout ça pour ressortir un « risque d’altération dans l’exercice du rôle de l’aidant naturel » en MSP.

    C’était minable. Mais ce n’est pas pour ça qu’on est devenu de mauvais professionnels.

    Pour le coup, les enseignements théoriques de la nouvelle réforme me semblent plus intelligents que ces concepts foireux.

    Et puis je me contrefous qu’une jeune DE ait déjà « piqué » 3000 fois avant d’être diplômée. Ce que je veux, c’est qu’elle connaisse les principes, la surveillance, le pourquoi. Demain, je te prends un bonobo, il sait piquer en 1 semaine. Mais il ne pigera rien à ce qu’il fait.

  4. cedr1c dit :

    Keyssa, on peut attendre d’une infirmière un minimum de respect et une communication adaptée. Ici, cela passe par un respect de l’orthographe. Si vous ne prennez même pas le temps d’écrire correctement, pourquoi l’autre utiliserait le sien pour comprendre vos arguments, ou les déchiffrer?

    Cette réforme est subie par les étudiants, si l’on vous lit. Alors pourquoi vous opposer à pat, qui a le même regard sur cette réforme?

    • pat30 dit :

      Merci cédric. Quand je vois les étudiants qui déferlent sur l’hôpital où je suis je m’inquiète sur le devenir de la profession. Ils savent tout, connaissent tout, acceptent rarement les reproches et j’en passe….Sur ce au revoir et bonne continuation dans la profession.

      • cedr1c dit :

        Plus que les étudiants plein de certitudes (ils tomberont de haut, ça leur fera mal et ils apprendront de ce fait), c’est l’avenir de la profession avec cette approche qui me questionne, comme les « diagnostics infirmiers » m’ont interpellé par le passé.

  5. keyssa dit :

    wouah!! fautes d’orthographe ou eleve , c’est grace a ca que je serais une bonne infirmiere????? ou grace a la participaion actif des infirmieres dans les services, je me pose des questions.

    • pat30 dit :

      L’écriture révèle souvent la personnalité de l’individu et à vous lire, je pense que vos transmissions écrites en tant que (peut-être) future professionnelle seront incompréhensibles. De plus, élève ou étudiante, quelle différence aucune puisque vous êtes là pour apprendre en principe.

  6. pat30 dit :

    C’est sûr, quelle importance….

  7. keyssa dit :

    je suis ESI en 3ème année du nouveau programme et je veux juste dire que pour ke lon soit de bon infirmiers il ne nous suffit d’avoir de bon cour, il nous fo egalement des bon infirmiers qui prennent le temps de nous formé correctement pour les soins et tous ce qui va avec, juska maintenant j’ai pa souvent eu cette chance car a chaque fois il nous montre les soins comme ils les réalisent et nous precise qu’ils ne fo pas faire comme eux, alors sa serais mieux qu’il nous forme convenablement et qu’il nous laisse une chance avant de nous juger. penser juste que nous on a rien demander pour ce nouveau programme on le subit comme vous, alors soyer indulgen avec nous, merci

    • pat30 dit :

      Je ne sais pas comment vous avez fait pour intégrer un ifsi mais vu le nombre de fautes d’orthographe vous auriez du être recalée.Il est impardonnable de faire autant de fautes.

    • pat30 dit :

      En tant qu’élève ide de 3ème année, il est inadmissible de faire autant de fautes d’orthographe. Je ne sais pas où vous avez passé le concours d’entrée mais vous auriez du être recalée.

      • CommunicationFNESI dit :

        ( juste une petite information qui a du mal à passer mais qui a quand même une petite importance, nous sommes étudiants depuis 20 ans, et plus élèves… Les écoles d’infirmières n’existent plus…

        Bonne soirée

        Jonathan )

      • pat30 dit :

        C’est sûr, quelle importance….

  8. cedr1c dit :

    (Comme Pat, je précise que la FNESI m’intéresse peu, tout comme le fait de juger l’étudiant qui sort, mais c’est bien l’évolution de la profession qui me fait peur)

  9. cedr1c dit :

    Etonnant de voir autant d’agressivité de la part de la communication de la FNESI en réponse au constat assez univoque fait par les professionnels sur la nouvelle formation.
    Faire un cours à des ESI n’a plus aucun intérêt désormais (si c’est pour aimer parler à un micro…), si cette position vis à vis des professionnels de terrain perdure, c’est aussi l’investissement des professionnels vis à vis des étudiants qui risque aussi de s’effondrer.
    pas sûr que la victimisation ne vous serve, surtout quand on l’utilise en se présentant comme responsable de communication.

    Enfin, si l’on ne voit pas encore d’infirmiers sur le terrain, on voit ce que donne cette réforme chez des ESi en fin de cursus, et cela m’interroge fortement.

    • CommunicationFNESI dit :

      Bonjour,
      il n’y a aucun agressivité dans mes propos, loin de là… Je n’ai pas mis les ESI en victime (« il ne faudra pas s’en prendre seulement aux étudiants  » : seulement mets toute la nuance à mes propos)
      Nous ne serons ni meilleurs, ni moins bon…seulement différent..laissez au moins la chance à ces étudiants de montrer les capacités qu’ils ont et essayer d’éviter de les dénigrer…ce n’est pas de cette manière qu’ils voudront continuer …
      N’oubliez pas, c’est ensemble que l’on va plus loin…. et je ne parle pas en tant que FNESI dans mes propos, mais en tant qu’étudiant en soins infirmiers 😉

      Associativement

  10. pat30 dit :

    Cela m’étonnerait fort vu ce que l’on voit en stage.

    • CommunicationFNESI dit :

      Les msp étaient pour la plupart du théâtre ! Prenais tu un chariot tout les jours que tu désinfectés en sortant de la chambre ?? Pas sur….
      Nous avons des partiels chaque semestre ( 12 environs à chaque fin de semestre) donc l’évaluation théorique ne se fait plus sur une seule évaluation mais sur 6 semestres ! Les tfe est toujours la, et vu ce qui est demander dans le portfolio, ceci vaut bien les msp (en plus des travaux que nous devons faire en stage)… Si ces futurs professionnel sont si catastrophique, pourquoi ne les encadres-tu pas ?!?
      Aucun recul n’est possible, il reste encore 4 mois avant la sorti de la première promotion…

      • pat30 dit :

        1) Je refuse d’encadrer issus de cette nouvelle formation qui aboutit à rien.
        2)Les msp n’ont jamais été une mise en scène. De plus bien sûr que l’on prenait un chariot que l’on désinfectait en sortant de la chambre. Notre formation était sérieuse il y a 20 ans.
        3) Les étudiants il y a quelques années vouvoyaient quand ils ne connaissaient pas le personnel, c’était quand même plus respectueux.
        4) je pense que la discussion est close car la fnesi ne m’intéresse pas;

  11. MCS dit :

    Principe de base: savoir se remettre en question.
    Certes le nouveau programme ne permet pas de tout connaître mais il donne aux futurs diplômés le potentiel nécessaire pour acquérir ce qui leur manque.
    Et, je le rappelle , il n’y a pas encore de professionnels formés en fonction de cette nouvelle réforme. Première sortie: juillet 2012. N’anticipez pas sur leur incompétence, ces nouveaux diplômés risquent de vous surprendre………….

  12. pat30 dit :

    au vu de ce que vous venez d’écrire, les monitrices doivent certainement être aveugles ou presque car vu les nullités qui commencent à envahir les services (étudiantes et nouvelles diplômées), le DE infirmier est indéniablement donné pour beaucoup d’entre vous.

  13. MCS dit :

    Les « monitrices » ne font plus rien……….. Je ne peux pas vous laisser dire cela. Selon la classique règle: »il n’y a que mon service qui travaille, les autres ne font quasiment rien et de toutes façon ce qu’ils font est de mauvaise qualité… », vous généralisez une minuscule partie de ce que vous croyez avoir compris ou perçu. La vérité est toute autre. La mise en place de la réforme des études a conduit à une multiplication par 10 de la charge de travail des formateurs: conception des nouveaux cours, et travaux dirigés, suivi pédagogique individualisé et personnalisé des étudiants, élaboration, correction de 59 évaluations + leur rattrapage/ an, organisation des nouveaux parcours de stages, formation et suivi des tuteurs de stages pour qu’ils comprennent vers quoi cette nouvelle réforme nous entraîne nous tous soignants. En bref, ils sont sur tous les ponts et essaient de répondre présents à tous. Alors SVP ne dites pas qu’ils ne font plus rien, allez plutôt voir dans les IFSI, et si vous le désirez , je vous invite à faire une semaine de stage dans le nôtre pour comprendre la réalité du terrain. Les premiers diplômés ne sortiront qu’en juillet 2012, et je peux vous affirmer que dans les IFSI où la réforme est appliquée stricto sensu, on sent déjà les changements qu’elle va pouvoir amener chez les futurs professionnels.
    je reste à votre disposition pour d’avantage discuter si vous le désirez

  14. CommunicationFNESI dit :

    Ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu de repproche sur la nouvelle réforme… (ironie bien sur !!)…
    Si les soins sont catastrophiques, il ne faudra pas s’en prendre seulement aux étudiants mais également aux professionnels qui sont censés faire un encadrement de qualité aux étudiants ! De plus, après quelques recherches , les mêmes réflexions étaient déjà présentes en 1992… Bizarre… Les études ne valent plus rien ?!? Comment peux tu dire ça ? Connais tu les contenu du programmes, des unités d’enseignement, du travail que nous devons fournir ?!?
    Les monitrices ?!? Qu’est ce donc ?!? Les formateurs et formatrices seraient mieux non ? Je peux t’assurer qu’ils fournissent énormément de travail !
    Donc oui c’est un changement, et comme tout changement il y a des avantages et des inconvénients mais laissons le temps d’adaptation … Il faut 10 ans pour faire passer quelque chose …

    Jonathan C.
    Vice président en charge de la communication à la fnesi
    Communication@fnesi.org

    • pat30 dit :

      Et pourtant c’est la vérité même si vous ne voulez pas l’accepter. Les MSP ont disparu (dommage), l’évaluation théorique de fin d’année a disparu (inadmissible), les monitrices sont complètement dépassées. Les étudiants pensent tout connaitre en arrivant sur le lieu de stage alors qu’ils ne connaissent rien aussi bien en théorie et en pratique. Franchement, plus ça va, moins les professionnels ont envie de les encadrer.

  15. pat30 dit :

    Quand on voit les étudiants en soins infirmiers, on imagine les soins de demain c’est à dire catastrophiques. le diplôme est dévalorisé, les études ne valent plus rien, le diplôme est donné, les monitrices ne font plus rien………

  16. danlili dit :

    Ah bon il ferait le w de l’ordre infirmier!

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