L’accompagnement suppose la coordination des professionnels de santé
Le projet de loi relatif à la santé prévoit, en son article 22, “l’expérimentation, pour une durée de 5 ans, de « projets d’accompagnement sanitaire, social et administratif », pour « des personnes souffrant d’une maladie chronique ou étant particulièrement exposées au risque d’une telle maladie ».
Une expérimentation “dans le but de renforcer l’autonomie et la capacité de décision des personnes malades. Il s’agit de leur offrir des services susceptibles d’accroître leur capacité à s’orienter dans le système de soins, en développant l’information et l’apprentissage du patient”, explique le ministère de la Santé dans un communiqué.
Ces projets feront l’objet d’une convention entre l’agence régionale de santé (ARS) et les acteurs de santé volontaires, définis par arrêtés ministériels. Ils supposent une coordination des services, professionnels et organisations, qui constituent une équipe de soins avec partage des données, indique le projet de loi.
Un cadrage des actions et des évaluations
Christian Saout devra définir un cadrage des actions à promouvoir et des critères d’évaluation et de sélection pour les appels à projets. Il proposera un dispositif de suivi et d’évaluation de l’expérimentation en vue de son éventuelle généralisation. Il remettra ses premières conclusions à la fin du premier trimestre 2015.
Selon Christian Saout, interrogé par le Quotidien du médecin, le calendrier des auditions n’est pas encore finalisé, mais des représentants des professionnels de santé, des établissements publics en charge de la prévention (INPES), des universitaires et des usagers seront entendus.
“Le rapport devrait définir quelles sont les valeurs de l’accompagnement en santé (on connaît l’éducation thérapeutique, ou l’accompagnement dans le handicap, mais ce n’est pas similaire), dessiner un cahier des charges, et aborder la gouvernance, qui doit être participative et transparente”, explique-t-il.
« L’article 22 est extrêmement ouvert, et peut concerner les personnes malades mais aussi les personnes confrontées à un risque de maladie ou les proches », note-t-il.
Rédaction ActuSoins
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