A partir de janvier 2018, les personnes mortes en étant porteuses du VIH ou d’hépatites pourront bénéficier de soins funéraires. Cette décision, prise par la ministre des solidarités et de la santé en juillet dernier, a été mal accueillie par les spécialistes de la conservation des corps.
Une pétition, lancée le 20 Août dernier, par un syndicat de thanatopracteurs évoque ainsi “un procédé invasif où le risque de piqure et coupure est réel, malgré le port d’équipements de protection…sans possibilité de traitement curatif.” Les professionnels des soins funéraires espèrent obtenir l’annulation de l’arrêté ministériel.
Les associations s’insurgent
Via une lettre ouverte, où elles dénoncent les stigmatisations portées par les thanatopracteurs, vingt associations de patients s’insurgent. La pétition y est qualifiée de mensongère. “Vous commencez par y expliquer sans trembler que l’interdiction des soins de conservation pour les défunts porteurs du VIH ou d’une hépatite virale autorise les toilettes mortuaires, un acte qui est identique au soin, à l’exception des actes invasifs de conservation (sutures et incisions), et qui permet de se recueillir dans les mêmes circonstances auprès du défunt. C’est un pur mensonge et vous le savez bien“, dénonce la lettre.
“Si cela est effectivement le cas dans les 36 heures qui suivent le décès, la thanatomorphose fait ensuite son oeuvre et l’état du corps n’est plus du tout le même dans les jours qui suivent si des soins ne sont pas réalisés. Oser dire que les proches du défunt peuvent se recueillir dans les mêmes conditions est donc faux, et même outrancier au regard de l’expérience de nombreux proches depuis 30 ans“.
Les associations ajoutent que, s’il n’a à ce jour jamais été fait mention d’un cas de transmission du VIH au cours de ces soins, ce n’est pas lié à leur interdiction : ces professionnels ont déjà forcément eu affaire à des porteurs du VIH puisque près de 25 000 personnes en France sont séropositives sans le savoir.
Rédaction ActuSoins
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cqfd…presque 40 ans aprés les 1ers cas même combat
Discrimination, inégalité, perte de dignité, n est ce pas déjà suffisamment difficile pour tous ces patients au quotidien de vivre avec ces maladies mais en plus il faut encore qu’ ils se sentent exclus, rejetés par des professionnels de santé!!! Changer de métier
Ils ne doivent pas être très passionnés par leur métier … la prise en soins qu elle soit palliative ou curative dans 1 1er TPS ne s arrête pas à la pathologie , à la culture , l éducation ou la religion!!! Leurs actes de thanatopracteur sont parfois le seul moyen de se réhabilité auprès de leur famille ou tout simplement pour ceux qui y croient d aborder 1 nouvelle vie et d embellir leur âme . Ne sous estimez pas l importance de vos gestes et de vos propos
la loi ne s applique qu au 1 janvier 2018 aujourd hui c est toujours interdit par la loi c est aussi simple
Qu’ils changent de métier!
Mais dans quel monde sommes nous??!!. Je suis soignant et aucun professionnel de santé n’a le droit de refuser ( les entreprises de thanato brandissent d’ailleurs bien leurs drapeaux, pour nous rappeler,que les soins du corps reste des SOINS!). MON DIEU! qu’ils aillent soigner les vivants,la ils vont flipper pour de vrai!. Qu’ils sont idiots!
Bah quand ils sont opérés vivants il y a aussi un risque aes et alors quoi on va les laisser mourir ?? Ca n est pas logique !
Tout médecin ou tout soignant a le droit de refuser de faire des soins à certaines personnes à la seule condition de pouvoir assurer à ces personnes la continuité des soins en leur proposant un autre professionnel qui accepte cette prise en soins. Si le thanatopracteur refuse, à lui de faire en sorte qu’un confrère puisse assurer des soins funéraires conforme aux souhaits des patients (ou familles).
On marche sur la tête, ils ont qu’à faire comme tout les soignants. .. réaliser les soins avec les précautions nécessaires
Tout le monde a les mêmes droits. Un peu de dignité tout de même
Tout le monde a le droit aux mêmes soins après la mort. Ils doivent et devraient surtout appliquer les mêmes précautions que les soignants car ils en gèrent souvent de nombreux dont on ignore la seropositivite et là c’est dangereux. Très étonnant comme réaction de la part d’un milieu dont attends humanité et respect suprême du corps et de ceux qui le pleurent surtout qd on connaît les tarifs pratiqués. Infirmière écoeurée
Tous les individus doivent avoir les mêmes droits dans la vie et dans la mort. Cette discrimination est révoltante!!
Il faudrait alors aussi arrêter de les opérer et de les soigner, trop de risques pour les chirurgiens et soignants! Vraiment absurde! En prenant toutes les précautions le risque est minime mais encore faut-il les respecter. Une aide soignante révoltée.
pffff c est débilité! Pourtant ils ont fait des études les thanatos, le virus meurt a un moment. Et y a pas plus de risque qu une prise de sang. Non recevable les amis.
Non mais qu’est ce que c’est que ce délire ??? Est ce qu’on a vu des infirmières, médecins et compagnie qui évoquaient les mêmes motifs pour refuser de soigner des patients VIH+ ? Heureusement jamais.
Cette revendication est indigne, on croit rêver…
Caroline Menez
visiblement ils ne connaissent ni les PS ni les précautions complémentaires. ça pose questions
Peut être serait-il important de leur donner une formation car c’est un manque de formation et de connaissances . Impression de se retrouver dans les années 1990. Faut arrêtez les délires. Ils existent des virus et bactéries beaucoup plus dangereuses et nocives que le VIH +. J’ai et je côtoient des personnes VIH +, je les ai soignés et suis en bonne santé.
Non mais je suis pas biologiste mais 1 virus ne survie pas ds 1 milieu inerte non?combien de temps met le virus pr etre inactif ???klk heures??? Bref!1 infirmiere surprise de certaines décisions…..