“L’espérance de vie d’une infirmière, c’est 78 ans, contre 85 ans pour toutes les françaises. De même, 30% des aides-soignantes et 20% des infirmières partent en retraite avec un taux d’invalidité“, y explique Thierry Amouroux, secrétaire général du SNPI CFE-CGC, syndicat qui représente des professionnels de l’hôpital, des cliniques et des entreprises.
Pour le SNPI CFE-CGC, il faut reconnaître à nouveau la pénibilité du travail infirmier donc. “La réforme des retraites de François Fillon en 2003 avait établi une bonification d’un an tous les 10 ans, qui a été ensuite supprimée par Roselyne Bachelot lors du passage en catégorie A : puisque nous étions mieux payés, notre travail n’était plus pénible…“, constate le SNPI.
“Que l’on soit en catégorie A ou B, dans le public ou dans le privé, les conditions de travail sont les mêmes. Le SNPI CFE-CGC, syndicat des infirmières salariées, estime qu’il est aberrant que pour un même métier coexistent des âges de départ à la retraite différents. D’autant plus que les jeunes infirmiers passent régulièrement d’un exercice à l’autre“, ajoute le syndicat qui réclame une majoration de durée d’assurance d’un an pour dix ans, au travers de départ anticipé à la retraite, “qui reconnaît la pénibilité du métier“.
Rédaction ActuSoins
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