Désormais, la sédation profonde et continue jusqu’au décès est autorisée pour les patients atteints d’une affection grave et incurable. De même, l’alimentation et l’hydratation sont à présent considérés comme des soins, ce qui autorise l’équipe médicale à les interrompre en phase terminale, pour ne pas maintenir en vie une personne de façon prolongée. Les directives anticipées des patients seront également plus contraignantes.
Une conférence au salon Infirmier
Mercredi 25 mai, à 10h15, Germain Decroix, juriste pour la MACSF, viendra expliquer ce qu’impliquent tous ces changements pour les soignants. “Il y aura d’abord une intervention du Dr Leonetti, qui viendra parler de la loi. Puis j’interviendrai pour aborder les notions de compétences infirmières” explique le juriste. “Car se sont bien les infirmiers qui exécuteront ces nouveaux actes, et même si de telles décisions doivent être prises de manière collégiale, avec adhésion de l’équipe soignante, il se peut que certains professionnels ne soient pas d’accord pour réaliser des sédations définitives ou pour arrêter une alimentation par exemple” ajoute Germain Decroix. Et si aucune clause de conscience n’existe dans ce cadre, ce juriste expliquera qu’un soignant peut évidemment exprimer sa désapprobation et demander à un autre professionnel qualifié de réaliser l’acte à sa place. “L’idée, c’est de prendre ces nouveaux éléments de la loi et de les remettre dans le cadre des articles de la santé publique concernant les infirmiers” conclut le Germain Decroix.
Malika Surbled
Article paru dans le n°20 d’ActuSoins. Pour s’abonner au magazine ActuSoins (trimestriel), c’est ICI.
Participer à cette conférence :
Rôle infirmier en fin de vie (point de vue d’un juriste) : Mercredi 25 mai à 10h15.
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Marine Deltour