Réforme des retraites : Convergence Infirmière demande une reconnaissance de la pénibilité pour les infirmiers libéraux

Réforme des retraites : Convergence Infirmière demande une reconnaissance de la pénibilité pour les infirmiers libéraux

Le syndicat Convergence infirmière - l'un des trois syndicats représentatifs des infirmiers libéraux - appelle à ce que la pénibilité soit reconnue pour les IDEL et que ces derniers puissent obtenir une retraite à taux plein dès 62 ans, avec un départ anticipé possible à 60 ans.
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Manutention manuelle de charges quotidiennes lourdes, postures pénibles et contraignantes pour effectuer des actes divers, montées et descentes de voitures extrêmement fréquentes… “La profession coche toutes les cases” de la pénibilité, estime dans un communiqué.

Les troubles musculosquelletiques sont quasiment généralisés dans le métier”, indique le syndicat. Pour appuyer son propos, a choisi de citer une étude de la Carpimko datée de novembre 2020. Celle-ci révèle notamment que plus de 99% des infirmiers libéraux ressentent des douleurs ou une fatigue physique “à cause du travail“.

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Pénibilité et hyperstress pour les infirmiers libéraux : la Carpimko pose la question de la mise en place d’une fin de carrière aménagée

 

Expositions multiples et horaires à rallonge

Autre argument : l’ aux agents chimiques (chimiothérapies par exemple) et à des maladies contagieuses.

À ce sujet, l’étude de la Carpimko rapportait que seuls 28% des soignants interrogés déclaraient en 2020 ne “jamais” utiliser des produits chimiques dangereux.

Par ailleurs, les journées de travail sont “de plus en plus chargées“, considère Convergence infirmière qui chiffre la durée d’exercice quotidienne à plus de 10 heures “en horaires coupés“, avec “une activité professionnelle les week-ends et jours fériés

Cela peut aller de pair avec “une charge émotionnelle et mentale permanente“, estime le syndicat.

Nous sommes confrontés aux exigences croissantes des patients et des familles et parfois à l’agressivité, auxquelles il faut ajouter une pression administrative qui croît sans cesse“. Étude à l’appui toujours, il indique que 43% des soignants interrogés sont en état “d’hyperstress” et 56%, en “burn-out“.

Pour notre profession, à grande majorité féminine, il devient de plus en plus difficile de concilier la vie professionnelle et la vie personnelle, tant le travail envahit l’ensemble du champ personnel“.

 

Rédaction ActuSoins

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