Médecin devenu patient, il témoigne de son horrible séjour à l’hôpital public

Médecin devenu patient, il témoigne de son horrible séjour à l’hôpital public

Charles Cousina est médecin généraliste à Lyon. Suite à un AVC, il a été hospitalisé et a pu obsever le fonctionnement de l'hôpital public. Une expérience "de l'autre côté du brancard" qu'il raconte dans cette lettre de soutien à ses confrères hospitaliers.

hopital_publicVivre pour le soin, et aussi pour les autres

Chers frères d’armes du public,

Je suis votre mouvement en réponse aux économies programmées sur le personnel soignant avec beaucoup d’attention et de solidarité.

Pour ma part, j’ai quitté l’hôpital public du fait de sa sur-administration, de l’exploitation non reconnue de l’interne que j’étais et du temps médical qui diminuait chaque année au profit de l’étude des statistiques d’activité et durée de séjour, de la mise en place de protocoles dictés par les tutelles et de l’informatisation qui, en plus d’être chronophage, virtualise la relation soignant-patient. J’espérais à ce moment-là trouver dans l’ambulatoire le moyen d’exercer honorablement.

Mais voilà, j’ai été victime, il y a quelques mois, à trente et quelques années, d’un accident vasculaire cérébral, à la suite d’une énième semaine de 80 heures de travail et 50 heures de sommeil (et un peu de tabac…).
Cela m’a permis de voir à nouveau l’hôpital public de l’intérieur et surtout de l’autre côté de la barrière du brancard… Je ne peux résister à l’énumération des dysfonctionnements criants que j’ai pu y observer dont certains seraient drôles s’ils n’étaient pas dramatiques :
– j’ai dû patienter 5 minutes qui m’ont paru une éternité en bas de mon immeuble sans que l’on sache où m’emmener, pour que l’on vérifie dans le camion mon identité et des symptômes que ma femme avait déjà porté à la connaissance du régulateur, elle qui avait réalisé la prouesse de me comprendre malgré ma dysarthrie, puis encore 10 minutes à faire ouvrir la porte d’entrée de la radiologie. Dans ces conditions, toute perte de temps est une perte de chance, mais je me suis quand même retrouvé dans une IRM dans les 30 minutes suivant mon appel, prêt à être thrombolysé;

– j’ai vu 4 médecins différents en 4 jours pour un temps cumulé de 20 minutes dont 10 minutes le seul jour de ma sortie. Connaissant l’appétence des assureurs privés pour mes données médicales, j’ai quand même trouvé le moyen de passer 5 minutes à demander à « mon » médecin, devant l’interne, de mentir dans le CRH qu’il rédigerait pour ne pas m’handicaper dans le futur, notamment pour souscrire un prêt ou négocier le contrat de prévoyance que je m’apprêtais à signer. Il a refusé pour être conforme à la déontologie et je ne peux qu’être respectueux tant il a fait preuve de probité, même si cela ne joue pas en ma faveur au premier abord;

– les seuls contacts que j’ai noués, les seuls soignants à avoir pris le temps de m’écouter, ou au choix, de subir mes affres, ont été les infirmiers, les aides-soignants, et les agents de service hospitalier ces derniers trouvant toujours le mot pour rire, et je les remercie d’avoir épongé mes angoisses du moment ;

– les prescriptions étaient tellement protocolisées, non modifiables informatiquement que j’ai eu droit aux HBPM, dextros/4h, TA/2h, réveil en pleine nuit pour surveillance des pupilles alors que mon état ne relevait pas d’une telle prise en charge, simplement au prétexte qu’il fallait justifier que je reste aux soins intensifs car il n’y avait plus de place en service classique, ce qui a généré un surcoût pour la société qu’un minimum de souplesse aurait suffi à solutionner.

– alors que je devais passer une Echographie Trans-Oesophagienne, et connaissant mon stress face à ce type d’examen, j’ai demandé à bénéficier d’une Anesthésie Générale, ce qui m’a été refusé au prétexte que cela rallongerait la durée de mon séjour. Ne voulant pas coûter cher à la Sécurité Sociale et ne souhaitant pas particulièrement rester plus longtemps, il m’a fallu acquiescer, mais je me souviendrais longtemps de ce viol oesophagien réalisé de force avec 5 personnes pour me tenir qui m’a occasionné 1 vomissement toutes les 5 secondes pendant les 15 minutes d’examen. Je remercie néanmoins la cadre du service qui a tout fait pour obtenir le rendez-vous le plus rapidement possible, et l’interne de cardiologie dont j’ai broyé les mains et sans qui j’aurais probablement arraché la sonde.

– je suis sorti avec un RDV d’Holter-ECG à faire 3 mois plus tard, avec l’angoisse de méconnaître un trouble du rythme pendant ce temps-là, RDV que j’ai obtenu en 48h au cabinet cardiologique voisin du mien, sans avoir utilisé aucun passe-droit.

– Enfin, n’y voyez aucune rancune envers les équipes soignantes qui sont autant victimes du système Hirsch que je le fus : j’ai ainsi vu des collègues épuisés, courir dans tous les sens, impuissants face à des protocoles auxquels ils n’adhèrent même plus, désabusés par leur façon de travailler, avec une rotation telle qu’il leur était impossible de suivre un patient du début à la fin de son hospitalisation. Certains ne comprenaient peut-être même pas pourquoi je râlais, tellement conditionnés qu’ils sont à travailler de la sorte, qu’ils finissent par trouver cette façon de travailler normale.

Tout cela nuit naturellement à la qualité des soins, à une relation soignant-malade de confiance et apaisée. Mon histoire ne se serait pas bien terminée, sans séquelles, j’aurais sûrement porté plainte pour négligence et maltraitance de l’Etat envers nous, patients et soignants. Heureusement chaque soignant, des pompiers en pré-hospitaliser à l’équipe des urgences neuro-vasculaires, stressée par mon cas dès 6h du matin et qui m’a administré de quoi éviter une récidive fatale, en passant par l’équipe des soins intensifs, m’a toujours supporté malgré mon sale caractère clairement affiché contre cette bureaucratisation omniprésente. Je n’hésiterais pourtant pas si cela pouvait servir la cause et éviter que cela se reproduise pour d’autres.

Au-delà de ces observations acerbes, j’ai toujours une haute estime du service public, et malgré ce que l’Etat tente de faire penser des libéraux et nous impose comme contraintes administratives, les Français savent ce que nous leur garantissons, par la personnalisation de nos soins à chaque patient, et l’indépendance de nos prescriptions vis-à-vis des assureurs, des ARS et autres directeurs de CPAM. Ces 3 entités administrativo-financières se verront bientôt renforcées avec la Loi Santé, ce qui ne manquera pas de détruire nos dernières valeurs de soignants en appliquant au privé les recettes qui font que vous êtes dans la rue aujourd’hui.

Je suis également très atteint par la fermeture de la maternité de l’hôpital de Dourdan, même si je ne fus que standardiste l’été du baccalauréat. J’ai en outre assisté au déménagement du pavillon S de l’hôpital Edouard Herriot de Lyon dans l’hôpital Femme-Mère-Enfant de Bron lorsque j’étais interne. Et j’ai pu constater les nombreux effets délétères des fermetures-regroupements-fusions qui se font toujours à personnel soignant constant alors que l’activité augmente mécaniquement. Et c’est sans compter la perte de chance potentielle que cela occasionne pour le malade qui doit parcourir des distances toujours plus importantes pour se soigner.

En somme, les problématiques du libéral et du public sont les mêmes, nos ennemis sont les mêmes : l’austérité, la bureaucratisation, la financiarisation et la standardisation des soins via notamment l’informatisation. C’est pourquoi je souhaiterais voir converger le mouvement des soignants du public et du privé. Enfin.

Car il est temps, nous n’avons que trop laissé l’Etat nous séparer alors que nous faisons le même métier et que nous le faisons consciencieusement, souvent au détriment de nos vies personnelles. Je ne doute pas des réticences de certains syndicats de libéraux ou du public à s’unir. Mais je crois qu’il est temps désormais de regarder l’intérêt supérieur du patient, car être soignant, c’est être plus qu’un simple travailleur. Nos patients ont besoin d’avoir des êtres humains qui les soignent, pas des machines chronométrées à la tâche et taylorisées faisant les mêmes gestes, les mêmes paroles quelle que soit la pathologie du malade.

Je suis un des cadres de l’UFML, nous défendons la liberté de soigner pour tous, nous défendons la qualité des soins indépendamment des revenus, nous défendons l’éthique de nos pratiques. Cela a bien sûr un coût que l’Etat rogne sans cesse jusqu’au point de mettre en péril nos malades. C’est inacceptable.

Mon engagement ne date pas de cet accident, mais de la naissance de mes 2 petites filles voici 2 ans. Il est de mon devoir de père, il est de notre responsabilité de laisser à nos enfants un système de santé plus humain, plus respectueux, plus empathique.

Seul un grand mouvement unitaire public-privé permettra une prise de conscience et la réforme salvatrice qui s’en suivra.

J’espère que cette lettre, lancée telle une bouteille à la mer, trouvera un certain écho dans votre âme de soignant et vous donnera la force de vous investir pour ne plus accepter de soigner avec les maigres moyens du bord alloués par l’Etat. Je vous remercie de m’avoir lu.

Charles Cousina, médecin généraliste à Lyon.

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73 réactions

  1. Caro’lyne Pierre Delphine Moutou

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    1. Le PMSI NE REFLETE ABSOLUMENT PAS LA CHARGE DE TRAVAIL QUAND A LA T2A ELLE NE PREND ABSOLUMENT PAS EN COMPTE LES IMPREVUS.ET AUTRES ALEAS CONSECUTIFS A CERTAINES PATHOLOGIES ET INTERVENTIONS.
      DE PLUS SI IL Y AVAIT DES EPHAD ACCESSIBLES FINANCIEREMENT AUX RETRAITES AUTRES QUE CEUX TOUCHANT 2000E ET PLUS .LES HOPITAUX ET CLINIQUES SERRAIENT ENFIN DESENGORGES

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      1. je suis également passer par là encore maintenant! mais de moins en moins à Marseille. je préfère de loin bastia, calvi où autres mais plus petit, le service est tout autres et beaucoup mieux soigner!

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        1. Le PMSI NE REFLETE ABSOLUMENT PAS LA CHARGE DE TRAVAIL QUAND A LA T2A ELLE NE PREND ABSOLUMENT PAS EN COMPTE LES IMPREVUS.ET AUTRES ALEAS CONSECUTIFS A CERTAINES PATHOLOGIES ET INTERVENTIONS.
          DE PLUS SI IL Y AVAIT DES EPHAD ACCESSIBLES FINANCIEREMENT AUX RETRAITES AUTRES QUE CEUX TOUCHANT 2000E ET PLUS .LES HOPITAUX ET CLINIQUES SERRAIENT ENFIN DESENGORGES

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          1. Prises de position de Jean de Kersvadoué.

            Économiste spécialiste des hôpitaux, il est très critique du système de santé français, dénonçant le peu d’attention accordée au malade et la trop grande intervention de l’État3. Il plaide par exemple pour une plus grande autonomie des hôpitaux et dénonce les acteurs des hôpitaux, qui, selon lui, « confondent service du public et service public, voire défense du statut public »4. Il dénonce la centralisation excessive du système de santé et prêche pour l’autonomie complète des établissements hospitaliers5.

            Il est très critique envers les média et le manque de professionnalisme de certains journalistes6 et est opposé à l’inscription, sous sa forme actuelle, du principe de précaution dans la Constitution du 4 octobre 1958, écrivant ainsi : « La faille la plus profonde de ce principe de précaution, son péché originel est un péché d’orgueil. Il laisse croire que l’on pourrait se prémunir de tout car l’on pourrait toujours déceler la cause d’une catastrophe potentielle »7.

            Il appelle de ses vœux un débat scientifique et non politique concernant les questions d’environnement, dénonçant ceux qu’il appelle les « prophètes de l’apocalypse » et qui jouent selon lui sur les peurs environnementales de la société pour imposer leurs vues sans qu’elles soient justifiées scientifiquement2. En particulier, dans Les prêcheurs de l’apocalypse, pour en finir avec les délires écologiques et sanitaires, il dénonce les « supercheries » et « mensonges » de certains acteurs de l’écologie8. Jean de Kervasdoué considère que le réchauffement climatique touchera en premier les habitants des pays pauvres9. Il considère que les seules possibilités réelles de développement durable passent par l’énergie nucléaire ; en particulier, il écrit que cette énergie est pour l’espèce humaine des millions de fois moins mortelle, moins polluante, et moins dangereuse que le charbon10. Il se prononce également pour le développement des OGM, affirme l’inefficacité de l’homéopathie, proclame l’innocuité du Wi-Fi et soutient que les antennes relais sont sans effets sur la santé humaine.

            Il est membre du Comité des Experts de la Fondation d’entreprise Alcen pour la connaissance des énergies.

            Conflits d’intérêt[modifier | modifier le code]

            Jean de Kervasdoué fait partie du comité scientifique et de parrainage de l’association AFIS, l’Association française pour l’information scientifique, à qui son ouvrage La peur est au-dessus de nos moyens est dédié. Or cette association est liée aux industries de biotechnologie résolument pro-OGM,11, comme l’AFBV, Association Française des Biotechnologies Végétales, que Kervasdoué a co-fondé avec, entre autres, son actuel président Marc Fellous, également fortement lié à l’industrie pharmaceutique12.

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          2. Ici, il ne s’agit pas d’ analyser le P.M.S.I. mais des soins prodigués dans les différents hôpitaux. Un problème factuel, le manque de personnel, en l’occurrence… !!! réponse à Manou.

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          3. Courage. Quand on est de l autre côté avec le laisser aller qu on voit c est inacceptable. Ce n’est pas normal qu’il faille quelques un aux côtés des nôtres sous prétexte que il soutient autre mieux soignés. Quand il faut dire toute la journée à des professionnels ce que ils doivent faire..

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          4. Dommage qu’ils ne se rendent compte des choses qu’en passant de l’autre côté. ….tellement plus simple de faire l’autruche ! !!! C’est désolant notre métier actuellement. Et on conserve cependant notre professionnalisme. ….même si on s’épuise déplus en plus !

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          5. J’ai été patiente a mon tour, et quand on est soignent on ne s’en rend pas compte autant. Il faut vraiment passer par là pour comprendre et voir surtout les choses différemment. Ca m’a vraiment ouvert les yeux sur certaines de mes pratiques soignantes que sur le coup on ne voit pas forcément comme maltraitantes.

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          6. C’est vrai que j’ai perdu ma mère à cause de l’incompétence de plusieurs médecins. Mais ya pire ailleurs !c’est tellement dur de lire toutes ces horreurs alors qu’on bosse comme des dingues pour un salaire de misère
            Je suis écoeurée de voir ce que pensent les gens. Déçue surtout

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          7. Il ne connaît rien ; dans une clinique les ne sont pas terribles en plus tes repas sont de “mauvaise qualité dans l’hôpital où je travail : les soins sont de .très bonne qualité et le repas aussi.

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          8. Il y a bcp de personnes qui parlent seulement pour critique en plus un médecin, peut être il était hospitalisé en Psychiatrie car seulement les malades en psiquiatrie parlent ainsi. .il ne connaît pas certaine clinique où les soins ; l’ attention, l’écoute, hygiène et sur tout les repas ont bcp à désirer.

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          9. J’ai un énorme souvenir de la salpêtrière ma fille restant dans un coma durant près d’un mois ils ont tout fait pour la sauver en vous passant les details. Par contre la clinique ou elle a été pour la reeduc il fallut se battre avec le medecin jamais présent car il était seul. Je n’avais jamais vu un endroit comme celui ci.

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          10. Infirmiere en pediatrie … je me suis retrouvée a devoir erre suivi pour ma fille pdt ma grossesse et apres… le personnel etait deborde et jai compris ce que sa faisait de pas avoir de reponses… quand jai repris le boulot jai voulu changer etre presente au max pour mes.patients… resultat burn out en quatre mois tellement ma charge de travail.psychologique est importante et avec aucun soutien de mes.pairs… jai prefere.change de boulot

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          11. J ai vu la difference et je peut vous dire qu en stimulant autrement les soignant vous etez bien le roi du pays.au contraire ici on est soigne bien s il y a la meilleure copine qui s en occupe …enfin si on est bien pistonee

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          12. On est dans ce pays pour le moment et moi soignante je demmande au moins 1/10 de ce que je donne.personne ne rale.c est un point de vue..

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          13. Nous les soignants ne sommes pas les rois !c’est un métier difficile très mal payé. On le fait car nous aimons les autres mais on y laisse notre peau notre âme et nos forces.

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          14. c’est sur que cela les choquerais

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          15. Wow..quel histoire.je me demmande bien si c est vrai ..courage..

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          16. Oh oui mon histoire est bien vrai Momo Aconom! Malheureusement j’ai vécu une succession d’événements difficiles et pour certains qui aurait pu se terminer mal pour moi. Jai pas tout raconter jai juste dit le plus grave à mon sens! Mais des histoires comme la mienne il y en a des milliers! Jen garde un très mauvais souvenir et a chaque fois que j’y repense jai une colère immense qui monte en moi!

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          17. Je suis d accord avec vous magali masse. Ide depuis 10ans dans un hopital public je pense qu on est bien soigné en france meme si des disfonctionnements existent. On s active chaques jours pour soigner au mieux et la majorite des usagers que je soigne sont ravis de leur prise en charge

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          18. Merci pour cette référence . Je vais lire ce livre .

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          19. Prises de position de Jean de Kersvadoué.

            Économiste spécialiste des hôpitaux, il est très critique du système de santé français, dénonçant le peu d’attention accordée au malade et la trop grande intervention de l’État3. Il plaide par exemple pour une plus grande autonomie des hôpitaux et dénonce les acteurs des hôpitaux, qui, selon lui, « confondent service du public et service public, voire défense du statut public »4. Il dénonce la centralisation excessive du système de santé et prêche pour l’autonomie complète des établissements hospitaliers5.

            Il est très critique envers les média et le manque de professionnalisme de certains journalistes6 et est opposé à l’inscription, sous sa forme actuelle, du principe de précaution dans la Constitution du 4 octobre 1958, écrivant ainsi : « La faille la plus profonde de ce principe de précaution, son péché originel est un péché d’orgueil. Il laisse croire que l’on pourrait se prémunir de tout car l’on pourrait toujours déceler la cause d’une catastrophe potentielle »7.

            Il appelle de ses vœux un débat scientifique et non politique concernant les questions d’environnement, dénonçant ceux qu’il appelle les « prophètes de l’apocalypse » et qui jouent selon lui sur les peurs environnementales de la société pour imposer leurs vues sans qu’elles soient justifiées scientifiquement2. En particulier, dans Les prêcheurs de l’apocalypse, pour en finir avec les délires écologiques et sanitaires, il dénonce les « supercheries » et « mensonges » de certains acteurs de l’écologie8. Jean de Kervasdoué considère que le réchauffement climatique touchera en premier les habitants des pays pauvres9. Il considère que les seules possibilités réelles de développement durable passent par l’énergie nucléaire ; en particulier, il écrit que cette énergie est pour l’espèce humaine des millions de fois moins mortelle, moins polluante, et moins dangereuse que le charbon10. Il se prononce également pour le développement des OGM, affirme l’inefficacité de l’homéopathie, proclame l’innocuité du Wi-Fi et soutient que les antennes relais sont sans effets sur la santé humaine.

            Il est membre du Comité des Experts de la Fondation d’entreprise Alcen pour la connaissance des énergies.

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            Jean de Kervasdoué fait partie du comité scientifique et de parrainage de l’association AFIS, l’Association française pour l’information scientifique, à qui son ouvrage La peur est au-dessus de nos moyens est dédié. Or cette association est liée aux industries de biotechnologie résolument pro-OGM,11, comme l’AFBV, Association Française des Biotechnologies Végétales, que Kervasdoué a co-fondé avec, entre autres, son actuel président Marc Fellous, également fortement lié à l’industrie pharmaceutique12.

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          20. Ici, il ne s’agit pas d’ analyser le P.M.S.I. mais des soins prodigués dans les différents hôpitaux. Un problème factuel, le manque de personnel, en l’occurrence… !!! réponse à Manou.

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