Pendant la crise sanitaire, les étudiants en soins infirmiers ont dû faire face à des situations ubuesques et inédites. Stages transformés en renforts, formation interrompue, disparité de traitement selon les régions…
Pour la Fnesi, la situation n’est plus tolérable. “Nous avons sollicité les ARS et les ministères qui ne nous ont pas proposé de mesures concrètes“, explique-t-elle dans une lettre ouverte. “Nous n’avons plus d’autre choix, nous devons nous faire entendre autrement […] Montrons que nous ne laisserons pas bafouer nos droits sans conséquences !“.
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Préserver la continuité pédagogique
Après de nombreux couacs en France (en région Paca, par exemple, la formation des deuxième année a tout simplement été interrompue en novembre puis finalement rétablie 10 jours plus tard), les étudiants ne veulent plus vivre dans la crainte et la colère.
“Nous réclamons un arrêté empêchant toute interruption de formation pour l’ensemble des ESI du territoire“, fait savoir la fédération étudiante.
Par ailleurs, les étudiants demandent “les mêmes conditions d’études que dans l’enseignement supérieur” et “que des moyens soient mis en place pour garantir une continuité de formation malgré un cas contact ou positif à la Covid-19“, rappelle-t-elle.
Renfort limité et contrat réglementaire
La Fnesi demande que les ESI ne puissent pas être mobilisés plus de deux semaines par semestre et “que cela soit cadré par arrêté“.
“Si la crise sanitaire le requiert, nous demandons à ce que la mobilisation des ESI soit sous couvert d’un contrat de type CDD afin que les ESI soient protégé.e.s et rémunéré.e.s à la hauteur de leur travail“, indique la fédération étudiante
“En stage, nous demandons à ce que l’ensemble des ESI soient considéré.e.s comme des étudiant.e.s et non comme des personnes en renfort“.
La fédération réclame aussi des moyens de protection individuelle identiques à ceux des professionnels ainsi que des moyens humains et financiers pour un meilleur encadrement.
Soutien psychologique et augmentation des indemnités de stage
Elle espère se faire entendre pour qu’un suivi psychologique, accessible “facilement et gratuitement” soit proposé à l’ensemble des ESI.
Rappelant qu’actuellement les indemnités de stage des étudiants en soins infirmiers sont cinq fois moins élevées que dans l’enseignement supérieur, la fédération demande enfin un alignement à ces dernières, “soit 3,90 € de l’heure peu importe l’année d’étude.“
Rédaction ActuSoins
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