Cette étude consiste en l’analyse de 61 études couvrant 114 628 cas de cancer et 3,9 millions de participants en Amérique du Nord, en Europe, en Australie et en Asie.
Les chercheurs ont cherché à déterminer si le fait de travailler la nuit pendant de longues années pouvait accroître le risque de onze types de cancer chez les femmes. Une autre analyse a été effectuée sur les effets du travail de nuit pour six types de cancer parmi les infirmières.
Cette compilation d’étude montre que les personnes étudiées, le risque est le plus grand pour le cancer de la peau (41%), suivi du cancer du sein (32%) et le cancer gastro-intestinal (18%) comparativement aux femmes n’ayant pas travaillé la nuit de façon durable.
Les chercheurs indiquent aussi que l’accroissement du cancer du sein n’a été constaté que chez les femmes travaillant de nuit en Amérique du Nord et en Europe. Les infirmières sont le groupe de femmes au risque le plus élevé du cancer du sein en travaillant la nuit pendant plusieurs années.
Mais cette fréquence accrue pourrait aussi s’expliquer par les connaissances médicales des infirmières et le fait qu’elles se soumettent plus fréquemment à des examens médicaux, relèvent les auteurs.
Le travail de nuit (entre 21 heures et 6 heures) a été classé en 2007 comme “cancérogène probable” par le Centre international de recherche sur le cancer, rattaché à l’OMS.
Rédaction ActuSoins (avec AFP)
Prise en charge de l'insuffisance cardiaque : formation e-learning | |
---|---|
Assurer la prise en charge, identifier les signes d'aggravation et coordonner le parcours du patient insuffisant cardiaque. En savoir plus |
Prise en charge de l'insuffisance cardiaque à domicile : formation e-learning | |
---|---|
Assurer la prise en charge, identifier les signes d'aggravation et assurer la continuité du parcours de soins du patient à domicile. En savoir plus |
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.