
Ne pas minimiser
Coup de tête, coup de poing, coup de coude, coup de genou, coup de pied, cri strident dans ou à proximité de l’oreille, doigt dans l’oeil, étranglement, gifle, griffure, morsure, ongle enfoncé dans la chair, pincement, projection violente contre une personne, serrage des poignets, tirage des cheveux, torsion des doigts….La plupart de ces violences sont commises sans armes.
Qu’elles se produisent durant les soins ou à d’autres occasions, “la difficulté est d’arriver à les prévenir et à se protéger du mieux possible“, indique le rapport.
Ces violences génèrent parfois non seulement des arrêts de travail mais ont aussi des répercussions psychologiques très importantes et délétères pour la victime.
“Il ne faut donc pas les minimiser d’autant que la récurrence de ces violences commises par un même patient/résident sur un soignant peut très bien finir par générer de la maltraitance involontaire ou non chez ce dernier en raison de l’appréhension, voire de la peur, ou encore en raison de l’exaspération de subir de nouvelles violences“.
L’usage d’une arme dans 2% des cas
Le nombre déclaré d’utilisation d’une arme est relativement faible comparé aux violences volontaires sans arme (2%). Il n’empêche : “les effets sont graves, d’autant que sous l’emprise de la colère, d’une pathologie comportementale ou d’une autre cause (alcool, stupéfiants), tout objet à portée de main, ou plus rare, fabriqué ou transformé volontairement à cette fin, peut devenir une arme très dangereuse, surtout s’il est projeté en direction du visage ou de la gorge“, indique l’ONVS.
Agrafeuse, aiguille à tricoter, balai, barre de fer, batte de baseball, bistouri, béquille, bouteille en verre, branche d’arbre, brosse à dent équipée d’une lame de rasoir, cafetière brûlante, ceinture de cuir, chaussure de foot à crampons, couverts en métal, crayon à papier, fils électriques font partie des nombreux objets ayant servis d’armes, recensés par l’ONVS.
C’est surtout en psychiatrie et dans une moindre mesure en gériatrie et aux urgences que ces objets deviennent des armes. Les motifs ne sont alors pas toujours apparents. D’autres services ou lieux ne sont pas épargnés.
Quant aux armes par nature (arme à feu), les signalements sont “assez rares“. Néanmoins, “on comprend aisément [que ces signalements] sont particulièrement éprouvants pour les personnels“, considère l’ONVS.
La difficulté est de pouvoir rapidement alerter des collègues ou le service de sécurité, si celui-ci existe, voire les forces de l’ordre, et de pouvoir se mettre à l’abri ainsi que les témoins qui seraient présents.
“Que l’intention de violenter soit réelle ou simulée, que l’arme, s’il s’agit d’une arme à feu, soit factice ou non (…)l’impact psychologique est particulièrement délétère sur la victime et les témoins“.
Dans près de 90% des cas, les auteurs de violences aux personnes sont des patients ou des visiteurs de patients. Le personnel représente 3% des auteurs, note-t-on.
Rédaction ActuSoins
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