Cette campagne choc, conçue par l’agence Voix Publique, sera déployée dans un premier temps dans l’ensemble de la presse quotidienne régionale et dominicale.
Elle s’articule autour d’un logo (une poche de perfusion sanguine serrée par un poing), d’un slogan « Tous privés de santé » et de deux visuels avec un message commun : « Nouvelle loi de santé : le pire est annoncé » et une signature : « Dès maintenant, mobilisation générale contre la loi santé ». Elle est relayée sur le sitetousprivesdesante.com.
La campagne dénonce “la volonté d’exclure les cliniques et leurs médecins libéraux du système de santé français en programmant leur exclusion du futur service public hospitalier”, indique la FHP qui entend “dénoncer une loi d’étatisation liberticide qui veut détruire la médecine libérale en France et complètement désorganiser l’offre de soins sur les territoires”.
De son côté la FHF…
“Les salariés des cliniques, qui n’ont, eux, pas déposé de préavis de grève afin de ne pas prendre en otage les patients, seront de facto en chômage technique”, note la Fédération hospitalière de France (FHF) qui fustige “les caricatures auxquelles se livrent depuis plusieurs jours, et une fois de plus, les représentants de l’hospitalisation privée à travers une campagne de communication irresponsable”.
“Pourquoi faire croire aux Français qu’ils ne pourront plus être soignés correctement sous prétexte que la future loi de santé, certes imparfaite et insuffisante sur bien des points, ne convient pas aux cliniques ?”, poursuit cette fédération.
Concernant la volonté des cliniques à assurer des missions de service public, “il faut rappeler cette évidence : à chaque droit correspond une responsabilité, en l’espèce la contrainte de la qualité, de la continuité et de la sécurité des soins. A titre d’exemple, peut-on continuer d’accorder une autorisation d’activité à des opérateurs privés financés sur des crédits publics, qui refusent dans le même temps toute participation à la permanence des soins la nuit et les week-ends ?”, interroge la FHF
Les cliniques veulent ” le label « service public » mais en continuant à sélectionner les patients et les activités”, estime la FHF qui appelle “les propriétaires des cliniques à cesser d’opposer sans cesse les acteurs de la santé les uns aux autres et à retrouver le chemin de la raison”.
La bagarre privé/public et vice-versa n’est pas prête de s’arrêter !
Rédaction ActuSoins (communiqués FHF et FHP)
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