
“Force est de constater que ce rapport tend à privilégier la posture universitaire!”, regrette l’Andep.
“Si, sur le principe d’une évolution des modes de gouvernance des instituts de formation en général”, en particulier ceux en soins infirmiers (Ifsi), “certaines recommandations sont à explorer, ce rapport est jugé ou perçu par beaucoup comme une ignorance de l’engagement des formateurs et des directeurs dans le processus et la mise en oeuvre de la réingénierie des formations”, explique-t-elle.
Ces acteurs sont, selon elle, “oubliés ou très peu cités dans le partenariat” mis en place entre instituts et universités, “au profit d’une université qui aurait seule construit l’ensemble du dispositif des enseignements bio-médicaux et sciences humaines, et serait seule à l’origine de l’émergence de la pratique réflexive dans la formation des infirmiers”.
“Si la formation [initiale d’infirmier, réformée à partir de 2009] est reconnue au grade de licence, elle reste avant tout une formation professionnelle, construite à partir d’un référentiel de compétences, comme le rappelle à plusieurs reprises la mission. Cette dimension pourtant essentielle semble oubliée quand il s’agit de repenser l’organisation des stages, par exemple”, déplore l’Andep.
Rédaction ActuSoins, avec APM








Vous devez être connecté pour poster un commentaire.