L’Ordre infirmier et la FNESI (Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers) sont entrés en contact avec la FHP pour tenter “d’éviter une catastrophe pédagogique“, comme le souligne la fédération étudiante. Le dialogue devrait s’instaurer dès cette semaine.
La Fnesi s’indigne de cette “prise en otage” et n’accepte pas cette pénalisation des étudiants en formation. Elle demande aux pouvoirs publics, ainsi qu’à la FHP, de “prendre leurs responsabilités et d’entreprendre les actions nécessaires”.
Même tonalité à l’Ordre infirmier qui estime que « les étudiants en soins infirmiers n’ont pas à être les otages de désaccords entre pouvoirs publics et établissements de santé privés” .
“Les cliniques et établissements privés assurent d’indispensables missions de service public de formation des infirmiers : ces missions doivent être pleinement reconnues par les pouvoirs publics, tant la diversité des terrains de stage est précieuse”, ajoute l’Ordre dans un communiqué.
Le public propose de suppléer
Certes, la FHF (Fédération hospitalière de France) a tenu à faire savoir dans un communiqué que “par respect pour les étudiants et conformément à leur tradition de responsabilité, les hôpitaux publics suppléeront si nécessaire, comme ils le font dans d’autres domaines, les carences du secteur privé commercial“.
Le délégué général de la FHF, Gérard Vincent a saisi cette occasion pour vilipender les cliniques à but lucratif qui “ne peuvent revendiquer leur participation au service public et se prêter à un chantage irresponsable“. La FHF espère ainsi que “les pouvoirs publics auront la lucidité d’en tirer les conséquences“, ajoutant que “les masques tombent” .
Mais pour l’Ordre infirmier, si la proposition de la FHF d’accueillir tous les stagiaires est “louable, cela n’est pas une bonne solution”. “On ne peut pas surcharger les services. C’est un principe de réalité. Les étudiants ont besoin d’être encadrés. Comment pourraient-ils être bien accueillis si on augmente brutalement le nombre d’étudiants en stage dans le public”, explique Karim Mameri, secrétaire général de l’Ordre qui estime “inquiétant pour le système de soins” que la FHP en vienne “à de telles extrémités”, par manque de dialogue avec le Ministère.
Cyrienne Clerc
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Je travaille de nuit c est dommage de ne pas avoir des stagiaires
Lol, Borniche qui fait la danse du ventre devant la FNESI . Le bal des cocus : on ne pouvait pas mieux résumer.
communiqué RESILIENCE : étudiants en soins infirmiers, le bal des cocus !
suite aux différents communiqués et prises de positions honteuses sur la menace de ne plus accueillir les étudiants en soins infirmiers dans les établissements privés à compter du 01 mars 2014, et ce, à la demande de la FHP,
suite à la proposition de Gérard Vincent, délégué général de la FHF, proposant de pallier les défaillances et manquements du secteur hospitalier privé par les établissements du secteur public, dans la mission qui lui est confiée de former les futurs professionnels infirmiers,
RESILIENCE constate amèrement que le bal des cocus est en pleine effervescence et que la danse ordinale du ventre visant à caresser les étudiants en soins infirmiers – futurs professionnels – dans le sens du bulletin d adhésion et du chèque cotisant est plus que nauséabonde,
RESILIENCE dénonce les positionnements à géométrie variable, tant des pouvoirs publics, tant de la FHP, tant des autres acteurs de la formation initiale infirmière qui ont fait que nous en sommes parvenus à du très grand n importe quoi, sous prétexte de la pseudo licence universitaire, au contenu aussi misérable et pauvre que le code débile de déontologie infirmière prôné par l ordre infirmier,
RESILIENCE constate que les formateurs en IFSI ce sont tous rués sur les masters visant à les mettre au niveau revendiqué par les nouvelles normes, quand dans le même temps, les étudiants en sont réduits à suivre des cours par DVD, à subir des stages de 10 semaines, à ne plus être suivis par leurs référents de manière efficace et constructive faute de temps et de disponibilité, tant en IFSI qu au sein des services de soins,
RESILIENCE rappelle que le président de la FHP réclamait il y a quelques semaines, une réduction significative de la durée des études infirmières (à deux ans),
RESILIENCE ne peut qu ironiser sur les positionnements communs du président de l ordre infirmier (de fait, le président de la BPCE/BRED) et du président de la FHP, tous deux dirigeants d organismes à statut privé, ayant mission de service public et n étant motivé que par des intérêts purement financiers,
RESILIENCE – 20 rue de Molsheim – 67000 Strasbourg.
Mais quelle bande de trous du c…
Y’a déjà du chômage dans certaines régions (au chru de lille, finies les titularisations par ex) et il faudrait encore augmenter le nombre d’élèves? Et plutôt que d’argumenter, ils menacent de boycotter les esi? Je vais citer Simone de Beauvoir “Nan mais allo quoi”…
On a déjà du mal à encadrer les ESI car fort nombreux parfois (j’ai eu à gérer 3 ESI en même temps et d’années différentes) quand on voit que les IFSI qui n’ont de formation que le nom, se déchargent considérablement sur les IDE pour former les ESI. Les cours sont bâclés, diffusés par DVD et complètement destructurés donc difficile pour les ESI de faire des liens… Bref, là ça va être la goutte d’eau qui va faire déborder le vase.
Actuellement il y a trop d’infirmières dans certains secteurs et il y a une réorganisation des services dans le public! On ne sait pas si on va garder notre poste !! On ne va pas nous ne demander en plus de gérer “une troupe d’Esi” pas toujours motivée !! Ras de bol !!
C est bien beau tout ça, mais Ils vont les recruter ou leurs infirmiers d ici qq années? Ce qu il n offrent pas en capacité d accueil maintenant se répercutera forcément en un complément de formation à l arrivée des nouvelles recrues pour limiter la casse à mon humble avis.. Mauvais calcul
nous sommes tous avec vous courage
La FHP envoie donc l’ordre et la FNESI manifester pour elle, on a connu Buffalo faisant manifester ses employés au moment de la vache folle, on a desormais une grande fédération qui fait le poids sur deux organismes bien faibles qui vont aller défendre les intérêts de cette FHP.
Ce n’est plus une prise d’otage, c’est un Stockholm syndrom.
Pourquoi cette grève ?
Et effectivement sur ce coup là, le privé craque….et ils me font honte…et tant pi si le personnel avait lui, la volonter d’encadrer….
Donc que l’on soit dans le privé ou le public , le tout est d’encadrer! Et Aleks Alex, ce que tu as entendu, l’echo est le même dans le public (entendu aussi). Il faut juste penser à l’interet de l’esi avant le reste.
A leur decharge elles en avaient ras la couette des etudiants en tout genre en permanence!
Je travaille dans une clinique à but lucratif ( bouh vilain c’est mal) et nous recevons des ESI très regulièrement que nous accueillons toujours avec plaisir et que nous nous efforçons à encadrer le mieux possible, pour eux et pour nous ( peut etre un jour ils seront nos collègues). Ils repartent en général, ravis! Et peu importe que l’on soit une clinique privée, la formation qu’ils recevront de la part des IDE sera la même qu’au CHU! Et pour ma part, lors de mes stages, ce n’est pas forcément dans le public que j’ai croisé les IDE les plus avenantes et formatrices….
Bien souvent nous avons plus étudiants que de personnels dans le service