
Son enquête menée auprès de 1204 professionnels de santé entre le 29 avril et le 13 mai, indique que 85% des participants ont déclaré “ne pas s’être sentis soutenus depuis le début de la crise“.
Alors que la famille, les proches et les collègues semblent avoir été des aides indispensables, la hiérarchie et les dispositifs d’écoute n’ont pas exercé ce rôle pour près de 68% des personnes interrogées, détaille SPS.
Ce sont d’ailleurs le manque de protection et de soins ainsi que les questions d’organisation et de management qui ont contribué à ce mal-être chez 7 personnes sur 10.
Une nécessaire complémentarité des dispositifs
Près de 77% des répondants sont favorables à un meilleur management/organisation et 74% à l’accès à des interventions non médicamenteuses (relaxation, hypnose, etc.).
59% des personnes se disent favorables à un dispositif pérenne et indépendant, 50% à l’augmentation des psychologues dans les établissements et 51% des répondants favorables au soutien psychologiques externe en consultation physique.
Plus de 95% des répondants n’ont pas contacté une plateforme d’écoute téléphonique et plus de 60% des personnes sont favorables à ce dispositif d’écoute, fait savoir SPS.
“En matière de soutien psychologique, la diversité des besoins montre la complémentarité des dispositifs à déployer“, estime l’association.
Rédaction ActuSoins









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