Cet accès de premier recours permettrait aux IPA de prodiguer des soins primaires sans prescription médicale sur des pathologies bénignes qui ne nécessitent pas un passage par les services d’urgences, en plus de pouvoir prodiguer, sur demande d’un médecin traitant, un suivi sur des patients affectés d’une pathologie chronique.
Cette mesure, qui a été intégrée au PLFSS (Projet de loi de financement de la sécurité sociale) par voie d’amendement, vise à améliorer l’accès aux soins et les parcours patients, notamment dans les zones « où il est difficile d’obtenir un rendez-vous avec un médecin dans des délais raisonnables », indique l’exposé des motifs. « Une telle évolution vise non seulement à améliorer la prise en charge des patients mais aussi à soulager la charge de travail des médecins généralistes ».
Les patients pourraient ainsi être orientés vers l’IPA par le service d’accès aux soins (SAS) ou le secrétariat de la structure dans le cadre d’un exercice collectif. Le médecin serait quant à lui tenu informé des soins réalisés, ces derniers étant renseignés dans le dossier médical du patient.
Afin d’initier ce changement, l’amendement prévoit d’expérimenter pendant trois ans cet accès direct dans plusieurs territoires qui seront déterminés par voie réglementaire. Un décret devra préciser, après avis de la Haute autorité de santé (HAS), les modalités de cette expérimentation.
Rédaction ActuSoins
Healico : le partenaire privilégié pour le suivi des plaies des patients Trouvez facilement le traitement adapté à votre patient grâce au catalogue produits sur Healico ! Je télécharge Healico |
Découvrez notre offre de formation spéciale IDE |
Soyez le premier à laisser un commentaire !