Infirmiers, infirmières, évitons la “veine de l’anesthésiste” !
La veine céphalique, souvent appelée “Veine de l’anesthésiste” est couramment utilisée pour la pose de voie veineuse périphérique. Pourtant, de nombreux articles soulignent le risque de lésion nerveuse associée à cette ponction.
Souvent facile à ponctionner avec son trajet rectiligne et sa localisation reproductible, la veine céphalique est régulièrement utilisée par les professionnels infirmiers.
Et pourtant : sur une dizaine de centimètres à partir du pouce, son trajet croise dans 80% des cas des branches sensitives superficielles du nerf radial.
Depuis une dizaine d’année, plusieurs études de cas rapportent des atteintes nerveuses à la suite de la cathétérisation de cette veine.
Ces atteintes sont souvent à type de douleurs neurogènes, parfois très intenses, qui peuvent subsister plusieurs semaines après la ponction. Elles peuvent apparaître alors même que la pose de cathéter a été facile.
La lésion nerveuse peut être liée à un traumatisme direct lors de la ponction ou indirect, par extravasation du soluté perfusé. Une inflammation locale peut également irriter la branche nerveuse.
Ces lésions restent heureusement bénignes, et cèdent souvent en moins de deux mois. Elles ne sont toutefois pas à négliger, devant le handicap potentiel et l’intensité douloureuse.
Face à ces cas, de nombreux auteurs déconseillent la ponction de la veine céphalique, du moins en première intention. D’autre proposent une ponction à une distance d’au moins 10 cm du styloïde du radius afin d’éviter au maximum de léser une branche superficielle du nerf radial.
Bien entendu, ces recommandations sont à mettre perpétuellement en balance avec le caractère urgent de la pose et la qualité du réseau veineux des patients. Toutefois, éviter cette veine en pratique courante paraît une modification mineure de notre pratique infirmière susceptible d’éviter des complications douloureuses.
Prescription médicale imprécise, prise en charge d’une urgence vitale en attente du médecin… L’infirmière ne sait pas toujours quel soluté de remplissage utiliser et quelles seront les conséquences éventuelles. Quelques points de repère :
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