Le gouvernement annonce le lancement d’une stratégie de transformation de notre système de santé

Le premier ministre, Edouard Philippe et la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, ont présenté ce matin lors d'un déplacement à l'hôpital d'Eaubonne, les cinq chantiers qui auront pour objectif de transformer l'offre de soins en France. 

Le gouvernement annonce le lancement d'une stratégie de transformation de notre système de santé

© capture Twitter Agnès Buzyn. Suivre cette actualité et les réactions sur Twitter avec le Hashtag #MieuxSoigner.

Inscrire la qualité et la pertinence des soins au coeur des organisations et des pratiques

"La qualité pour le patient doit être la boussole de nos organisations. Pour ce faire, il faut pouvoir la mesurer et la diffuser", explique le gouvernement. La ministre de solidarités et de la Santé a demandé à la Haute autorité de santé de proposer cette année, des indicateurs de qualité des parcours qui portent sur les dix pathologies les plus fréquentes (par exemple le diabète ou l'insuffisance rénale). Ces indicateurs seront systématisés durant l'année 2019. 

En outre, la satisfaction des patients devra elle-aussi être systématiquement mesurée, et tous les établissements mèneront régulièrement des enquêtes auprès des personnels sur leur perception du service rendu aux patients. 

La pertinence des soins consiste à proposer la bonne intervention (le bon acte), au bon endroit, au bon moment et par le bon praticien. "Elle concourt à réduire les inconvénients et les risques pour les patients en répondant aux enjeux d'une gestion économe de la santé"

La ministre saisira, en coordination avec la HAS et l'assurance maladie, les conseils nationaux professionnels des différentes spécialités et le collège de médecine générale pour qu'ils proposent des actions pour améliorer, dans les pratiques, la pertinence des soins. Ils feront parvenir leurs propositions d'ici l'été 2018. 

Repenser les modes de rémunération, de financement et de régulation

"Les financements et modes de rémunérations actuels sont très cloisonnés et fondés sur l'activité. Ils n'incitent pas à la coopération, explique le dossier. L'enjeu n'est pas de supprimer la tarification à l'activité, mais de la corriger, de la rééquilibrer, afin d'y intégrer des objectifs plus collectifs, de mieux refléter l'état de santé de la population, et de mieux tenir compte de la prévention et de la qualité des soins".

En premier lieu, cette évolution sera mise en oeuvre dans un cadre expérimental. L'article 51 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018 permet de tester de nouveaux modes de rémunération comme des financements à l'épisode de soins ou pour la prise en charge de maladies chroniques : les premières expérimentations débuteront dès 2018.

Une task-force dédiée à la réforme du financement du système sera créée auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé. Jean-Marc Aubert, directeur de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), l’animera. Elle sera constituée d’experts et associera l’assurance maladie.

Cette équipe travaillera naturellement en concertation très étroite avec les professionnels de santé et avec le terrain et valorisera les initiatives qui fonctionnent, notamment dans le cadre des expérimentations de l’article 51, pour tenir compte de la multiplicité des processus de soins, des organisations et des pathologies.

Elle pourra également s’appuyer sur les travaux du Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie. Elle examinera non seulement le sujet de la tarification hospitalière, mais aussi les rémunérations des professionnels de santé, y compris en ville.

D’ici la fin de l’année 2019, cette équipe proposera des modèles de financement nouveaux, centrés sur les attentes et les intérêts des patients : "prise en charge des maladies chroniques, construction d’un vrai parcours de santé, prévention et bien sûr qualité", explique le rapport.

"Ces nouveaux modèles devront permettre d’atteindre avant la fin du quinquennat l’objectif fixé par le président de la République de 50% maximum de tarification à l’acte. Ces évolutions doivent concerner tout le monde, y compris la médecine de ville pour laquelle la différentiation des modes de rémunérations doit aussi s’accélérer ; elles devront donc se décliner dans les futures discussions conventionnelles".

Enfin, le ministère de la Santé devra formuler avant l’été des propositions pour améliorer la régulation de l’ONDAM et notamment de l’ONDAM « soins de ville » en lien avec l’assurance maladie et en concertation avec les professionnels de santé.

Accélérer le virage numérique

Selon le gouvernement, "les technologies numériques représentent une vraie opportunité d’améliorer la qualité des soins pour le patient et d’améliorer le quotidien des professionnels grâce aux changements d’organisation qu’elles permettent. Bien que dotée d’atouts importants, la France est en retard dans le déploiement de ces technologies". 

D'ici 2022, il fixe donc trois objectifs stratégiques : l'accessibilité en ligne, pour chaque patient, de l'ensemble de ses données médicales, la dématérialisation de l'intégralité des prescriptions, la simplification effective du partage de l'information entre tous les professionnels de santé. 

Pour atteindre ces objectifs, une mission "E-santé" sera créée, et placée auprès de la ministre des solidarités et de la santé. Elle sera issue du regroupement de l'ensemble des différentes instances actuellement existantes au sein du ministère, notamment la délégation à la stratégie des systèmes d'informations de santé (DSSIS) et l'ASIP Santé. 

Par ailleurs, le déploiement généralisé du DMP Dossier Médical Personnalisé, piloté par la Cnamts, est prévu pour 2018.

Enfin, la télémédecine est entrée dans le droit commun en 2018 (loi de financement de la sécurité sociale pour 2018) et a vocation à devenir une activité soignante à part entière pour répondre notamment à la problématique de l’accès aux soins (personnes résidant dans des territoires à faible présence médicale, personnes âgées en EHPAD…)

Adapter les formations et les ressources humaines aux enjeux du système de santé

"Le système de santé ne pourra pas évoluer en profondeur sans les professionnels. Au coeur de cet enjeu, il y a l'évolution de la formation et de la gestion des ressources humaines".

S’agissant de la formation des professions paramédicales et des sages-femmes, la mission sur l’universitarisation des professions sanitaires et sociales aboutira cette année. En outre, les « pratiques avancées » en soins infirmiers seront encouragées, pour renforcer encore les coopérations entre professionnels et leur donner un rôle plus central dans la prise en charge des patients.

Concernant le « service sanitaire des étudiants en santé », qui consiste à demander à tous les étudiants en santé, d’exercer une mission de prévention dans le cadre d’un module « prévention » intégrée à leur formation, le rapport du Professeur Vaillant, missionné par le Gouvernement le 12 septembre dernier, sera rendu public à la fin du mois de février et permettra de préparer son déploiement dès la rentrée universitaire 2018.

S’agissant des études de santé, plusieurs réflexions sont en cours : "Le numérus clausus et la première année : le système actuel doit être profondément réformé.Ces réflexions sur la première année devront s’articuler de manière cohérente avec celles en cours sur la réforme du second cycle, incluant l’avenir des épreuves classantes nationales", explique le gouvernement. 

La concertation sur ces sujets sera menée par les ministres de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et des Solidarités et de la Santé, en associant notamment les étudiants en santé. Elle devra aboutir avant la fin de l’année. À l’issue de ces concertations, des mesures législatives seront proposées au début de l’année 2019.

En parallèle de la réingénierie de la formation, un nouveau contrat social doit être proposé aux agents de la fonction publique hospitalière, en cohérence avec les orientations du Comité Interministériel de la Transformation Publique pour l’ensemble des fonctions publiques : fluidifier le dialogue social, encourager la recherche de nouvelles réponses aux problèmes d’attractivité, assouplir les statuts, reconnaître le mérite et l’engagement dans la rémunération, favoriser l’accompagnement des évolutions de carrières et la gestion du changement. Ces chantiers seront menés avec le souci de prendre en compte les spécificités du secteur public hospitalier. Les personnels médicaux seront naturellement pleinement inclus dans cette réflexion.

"En outre, le contenu du travail et le rythme des activités ont évolué, les modes traditionnels de reconnaissance, le fonctionnement habituel des équipes et la conception classique du management sont également en train de muter. C’est la raison pour laquelle un travail de fond doit être mené sur la gestion du changement au sein des établissements publics et privés". La ministre des Solidarités et de la Santé intégrera ces préoccupations dans les concertations qui vont s’engager.

Enfin, une réflexion sur les conditions de travail sera engagée, avec notamment la mise en place d’un observatoire national de la qualité de vie au travail des professionnels de santé, qui devra dresser un état des lieux, collecter des données et formuler, avant la fin de l’année, des propositions d’amélioration.

Repenser l'organisation territoriale des soins

"L’objectif de ces transformations est de garantir des soins de la meilleure qualité possible pour l’ensemble des Français, et donc en tout point du territoire. Pour ce faire, il faut penser l’organisation des soins au niveau du territoire. Le développement du numérique, de la télémédecine, la diversification des modes d’exercice sont de premières réponses. Il convient d’aller plus loin", annonce le gouvernement. 

Continuer à structurer les soins de ville, continuer à tisser des liens entre les soins de ville et l'hôpital, lancer des expérimentations territoriales, continuer à travailler sur la graduation des soins, inciter , par la tarification hospitalière à la médecine ambulatoire : le gouvernement compte conduire ces chantiers en "allégeant au maximum le carcan administratif qui entrave et retarde l'innovation". 

Dans ce but, il annonce une vaste mission de simplification, qui concernera l'ensemble des acteurs de la santé. Celle-ci sera lancée au premier  trimestre 2018. 

M.S

Afin de mener à bien ces chantiers, 100 millions d’euros seront dédiés annuellement à l’accompagnement de cette transformation du système de santé, hors ONDAM. En sus, les projets du plan seront éligibles au fonds de transformation de l’action publique. En outre et pour mémoire, dans le cadre des textes financiers pour 2019, le Gouvernement créera un fonds d’investissement pour la modernisation des structures sanitaires et médico-sociales destinées à la prise en charge des accidentés de la route. Ce fonds sera doté de l’intégralité du surplus des recettes perçues par l’État lié à l’abaissement des vitesses maximales. 

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Réactions

37 réponses pour “Le gouvernement annonce le lancement d’une stratégie de transformation de notre système de santé”

  1. Anonyme dit :

    1 acte a % deuxième à 50% et 3e acte gratuit en soins de ville ….. on es des moutons ….. sans parler des prestataires qui commencent à prendre un peu trop leurs aises et on voit bien qu’on perd des appels …. bref un avenir pas très réjouissant je dois dire .

  2. Anonyme dit :

    Qu’il se sorte les bras du fion et agisse….. parce que trop de blabla j’y crois pas…

  3. Anonyme dit :

    Parole…parole…parole….et toujours des restrictions…des postes non pourvus ….et des soignants en souffrance……

  4. Anonyme dit :

    Ça fait des années que les pro de la santé sont exploités et persécutés par la sécu qui sont les premiers à nous voler nos actes accomplis .. une honte un scandale et la population furieuse (et elle a raison ) nous en met plein la tête en nous traitant comme de la m… aussi parfois… grâce à Dieu ( ?!) les gens intelligents suivent et grâce à eux nous survivons!! Je pense que malgré tout les gens sont loin de penser dans quelle situation grave au niveau de la santé est la France .. et ce depuis des années .. j’avais la foi quand j’ai vu que le ministre était médecin.. je me suis dit » enfin »!!!!
    Va t elle foutre un grand coup de pied là dedans???? Dommage que l’on ne puisse pas tout dire….

  5. Anonyme dit :

    Le problème ce ne sont pas de gens de terrain qui y expriment des idées a part des trous du cul qui n ont bossé qu un an ou deux comme soignant et en plus ni connaissent rien aux systèmes d informations(e-sante)

  6. Anonyme dit :

    Le plus grand problème de notre système est le manque de personnel soignant :médical et paramédical Et il ne faut pas être énarque pour le savoir mais comme toute analyse politique est basée sur l économie de moyens sur le principe que les prescriptions de soins plombent les budgets de la CPAM ,les réformes sur le terrain restent à voir Mais les bénéfices des mutuelles ne sont jamais analysées dans les budgets santé et elles se font des choux gras sur le dos des citoyens

  7. Anonyme dit :

    Bravo au lieu d’être mécontent sur les réseaux sociaux, il faudrait peut-être faire une grève dur et des manifestations ; mais noous sommes des moutons de panurge. Alors réveiller vous !!!

    • Anonyme dit :

      #justiciersnumeriques le problème ce que souvent je ne vois que les soignants qui s’insurgent. Oui ils sont en ligne de mire. Mais c’est surtout grave pour le patient donc tout le monde devrait se révolter mais tout le monde s’en fou. Et on a bien trop abrutis les jeunes, ils sont trop occupés devant les marseillais a Miami…

  8. Anonyme dit :

    arrêtez de faire « bla bla », fallait pas voter Macron. soyez logique.

  9. Anonyme dit :

    Bla bla bla,bli bloc bla bli bla bloc !!!!!! Que de la masturbation mentale ! Rien ne changera dans le bon sens,faut pas rêver….

  10. Anonyme dit :

    Ils ont tous refondu notre système depuis des années et il a FONDU ,
    Hôpitaux fermés , nombre de lit diminué,
    Personnel non remplacé, médicaments moins remboursés, hospitalisation écourtée .
    Bref tout en moins sauf le prix de journee et le forfait journalier qui augmente.
    La santé a un coût pour l’état et le gâchis existe.mais il faut arrêter de faire des réunions de réflexion sur les conditions de travail etc… alors que l’on connaît tout cela et que l’état ne veut pas mettre un sou en plus pour que ça fonctionne correctement

  11. Anonyme dit :

    Dites leur qu’on veut bien collaborer à condition d’arrêter immédiatement de traduire les professionnels de santé en justice pour fraude et autres prétextes vaseux….

  12. Anonyme dit :

    What il est classé le meilleur système de santé au monde (cours frais d’IFSI ) c’est certain il n’est pas parfait mais quand en même temps le 1er ministre parle de revoir et réduire les examens et opérations pas jugés indispensables …. Je ne savais pas qu’après s’être attaqué à la fermeture l’hosto, aux réductions de postes maintenant on fait aussi dans la santé et prise en charge du patient au rabais et bien merci bien le gouvernement!

  13. Anonyme dit :

    Qu il vienne me voir trente ans d hôpital

  14. Anonyme dit :

    Moi le projet me fait flipper parce que la clairement on va être sous tutelle nous les libéraux
    rien sur la dépendance qui va augmenter crescendo quid de notre rôle ?
    paiement a l’acte quid ???
    rémunération au forfait ???
    Une fois de plus , nous sommes ignorés de tous

  15. Anonyme dit :

    Que de belles paroles, de beaux projets…. à court terme pour certains…
    Attendons de voir

  16. Anonyme dit :

    Ça paraît beau sur papier mais en pratique

  17. Anonyme dit :

    Ben on attend les propositions, y a plus qu’à…

  18. Anonyme dit :

    non, mais…, un gamin,né sous le couvert de technologies, encore primitives, encore plus ds le domaine medical, se defalque avec des solutions et des reponses façons Ponce Pilate, « je m elave les mains » !

  19. Anonyme dit :

    « transformation de notre système de santé »…
    Système de santé, je ne sais pas, financement, surement…

  20. Anonyme dit :

    beaucoup de fumée pour quels résultats ? elles sont ou les mesures pour les conditions de travail et le manque d’éffectif criant dans les hopitaux ?? Soignants soyez contents le gouvernement s’occupe de nous !!!

  21. Anonyme dit :

    J’ai peur du résultat ,encore une arnaque de plus pour nous enlever un peu plus de notre service santé…

  22. Anonyme dit :

    Alors là je suis dubitative…. le premier petit ministre se bouge sur la question hospitalière….3 mois de réflexion pour faire un constat que nous avons déjà fait…. « l hosto BRÛLE !!!! » !!! 3 mois durant lesquels les soignants ne seront pas consultés à coup sûr ! Et puis lorsqu on écoute un député LRM qui évoque la nécessité de développer l idée d hôtel hospitalier pour compléter le virage ambulatoire ! Avec l argumentation pas de bouffe de l hosto ( sous entendu…degueulasse….) pas de thermomètre ( et oui pas de passage d Ide pour surveiller le risque infectieux…post op…) pas de frais ( mais qui va payer la sécu pour des frais hôteliers….faut pas nous prendre pour des jambons !!!) et le pompom l exemple : la femme qui se fait retirer un sein pour son cancer le fera comme ça en ambulatoire fera dodo à l hôtel ( seule avec le traumatisme d une telle intervention…. mais ça c est de l humain donc on en parle pas le patient est un consommateur de soin !!!!!) pour se ré pointer tous les jours dans le service pour qu on surveille en consulte la cicatrisation !!!! Non mais ils nous prennent vraiment pour des JAMBONS ou bien sont ils à ce point si CONS !!!!!
    Car Monsieur le Député le soin est propre à chaque patient et parce qu aujourd’hui il existe des moyens humains à développer !!!! Vous voulez votre virage ambulatoire ça nous les soignants on l a bien compris ça dégraisse les charges fixes que représentent le personnel ! Mais vous savez MR le député…. la patiente prise en exemple peut aussi rentrer chez elle auprès de ses proches, et avoir le passage d une Ide à domicile pour l évaluation de la cicatrisation, une Ide qui travaillera en collaboration avec le service de l intervenant chirurgical ( pour cela il faudra former et donner des moyens ) Nous on veut dû lien dans nos soins de l’humain !!!!!! Et pas un hôtel proposer à des groupes privés qui se feront du fric sur le soin ! Au détriment des patients !!!!!

  23. Anonyme dit :

    On attends de piedS fermeS les reponses concrètes.
    Ya intérêt que ca bouge dans le sens de l’Humain, que ce soit pour les patients, les soignants ou les gestionnaires (car certain(e)s morflent derrière leurs apparentes froideur et certitudes).

  24. Anonyme dit :

    Loi de santé en 2016, loi Bachelot en 2009 .Assez de texte fourre tout . Qq objectifs largement concertés et mis réellement en oeuvre suffisent !

  25. Anonyme dit :

    Bla bla bla bla bla bla ….

  26. Anonyme dit :

    Beaucoup de boulot en perspective, mais peu de changements sur le terrain!!!

  27. Anonyme dit :

    Si ça ne se fait pas aux dépends des soignants … à suivre

  28. Anonyme dit :

    « réflexions autour des conditions de travail dans les hôpitaux.. » : ca fait rêver ^^^!

  29. Anonyme dit :

    Commencer par embaucher des professionnels dans les établissements de santé et permettre d’éviter des heures supplémentaires …ce.serait déjà un bon début

  30. Anonyme dit :

    C’est tout ce que je déteste… Futuriste à tout crin, quelqu’en soit le prix pour celles et ceux qui ne peuvent pas suivre

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