Une infirmière libérale interpelle le président de la République

Régulièrement, ActuSoins donne la parole aux soignants qui souhaitent défendre une cause. Sophie, infirmière libérale, a alerté le président de la République sur les conditions de prise en charge de la grossesse en exercice libéral.

 

Une infirmière libérale interpelle le président de la République

Crédit : CC - Oscar_Shen - Flickr

Infirmière libérale depuis 2008, j'apprend à mes dépend la difficulté d'être à son compte. Je ne parle pas de toutes les charges que nous payons, même s'il y a matière, mais de notre prise en charge en cas de maladie, accident ou maternité.

Afin d'être protégé, nous devons souscrire des contrats d’assurances privées pour maintenir un revenu correct, continuer à vivre et pouvoir assumer toutes nos charges professionnelles (CARPIMKO, URSSAF, impôts, loyers, assurances...).

Ces assurances sont extrêmement onéreuses. (entre 300 et 600 euros par mois). Nous les prenons car sans elles nous n'aurions aucune couverture (mais encore faut il que le médecin conseil valide notre dossier).

La CARPIMKO s'enclenche à partir du 91e jours d'arrêt de travail et nous indemnise à hauteur de 700 euros par mois.

Je vous laisse faire le calcul : C'est à dire rien comme indemnité par rapport à la lourdeur de nos charges.

Aujourd'hui je suis enceinte de 2 mois et de jumeaux  (1ère grossesse naturelle, j'ai eu ma 1ere fille par FIV ICSI et j'étais fonctionnaire) et là, malheureusement je suis déjà arrêtée car mon placenta est décollé.

Et bien il faut que vous sachiez que très peu d'assurances prennent en charges la grossesse quelle soit pathologique ou non. Même si celle-ci vous prend en charge, les indemnités s'arrêtent la veille du 1er jour du congé légal de maternité.

Pour pourvoir toucher les forfait de la sécurité sociale, il faut certifier ne plus du tout travailler.

Dans mon cas il s'agit de m'arrêter 34 semaines ! (8 mois)

La sécurité sociale m'indemnise à hauteur de 49 euros par jours soit 12 fois moins que mon chiffre d'affaires lorsque j'exerce.

Alors comment faire? Comment puis-je poursuivre ma grossesse dans de bonnes conditions comme toutes les autres femmes. Même les personnes venant de l'étranger peuvent bénéficier de notre Sécurité Sociale et vivre ainsi leur grossesse sereinement ou même tomber malade sans se justifier. Contrairement à nous qui devons limite nous mettre à nu pour convaincre les assurances que nous sommes bien malade.

Dois-je envisager un avortement? Puisque tout est fait pour nous interdire le droit et la joie de connaitre la maternité.

Comment puis-je continuer à payer mon crédit maison, mon Urssaf (2000 euros par mois), ma CARPIMKO (1500 euros par mois et j'en passe)....

Dois-je me préparer à me clochardiser? Car je ne pense pas que mon banquier acceptera cette situation durant 8 mois et même plus car je suis déjà en arrêt.

Je travaille durement. Je commence ma tournée à 5h du matin et termine ma journée vers 20H30, chaque jour, qu'il neige, qu'il pleuve, qu'il vente malade ou non, je suis présente pour mes patients.

Je vous invite à regarder les forums et vous verrez combien d'infirmières sont dans mon cas. Certaines renoncent à la maternité. Je trouve triste qu'à notre époque notre profession ne soit pas mieux reconnue.

J'espère que vous entendrez mon appel et y répondrez.

Je pense qu'il y a un vrai sujet à défendre par vos ministres et vous même.

En votant pour vous en mai, j'espérai le changement, alors j'espère que mon courrier vous sensibilisera.

Respectueusement

Sophie DJAURA

Pour aller plus loin :

Infirmière : s’installer en libéral : consulter les cartes et les collègues

Infirmière libérale : faire le choix du remplacement

 

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Réactions

36 réponses pour “Une infirmière libérale interpelle le président de la République”

  1. la fouaise dit :

    Bonjour,
    j’ai oublié de mentionner une chose qui relativise encore un peu les charges sociales :
    les Urssaf sont payées au regard des revenus antérieurs,ce qui veut que lorsque vous aurez passé un laps de temps sans revenus, il y aura à terme une période ou les cotisations seront très basses,
    Quand ce temps viendra,vous serez toute contente!
    pour la Carpimko,vous pourrez aussi demander une réduction des cotisations pour insuffisance de revenus,mais on vous diminuera d’autant les trimestres pour la retraite
    Il faut bien réaliser que le libéral est un choix personnel;
    ce mode d’exercice est bien connu pour ses risques : ni le revenu,ni la retraite ,ni les congés ne sont garantis corrects
    vous avez gagné à la loterie des revenus,(que vous méritez certainement);quand à la grossesse surprise,il faut assumer..
    je sais,ce n’est pas une raison pour se laisser tondre,mais c’est peut-être l’occasion de solliciter les conseils » d’anciens combattants », genre sansebastian ou hélas moi-même et surement d’autres dans votre entourage,avant de se défouler dans une lettre au Président de la République qui en reçoit couramment sans que rien ne change;
    je vous comprends car j’étais aussi insouciante que vous et,quand on n’en fait qu’à sa tête,on a tendance à dire que les anciens ne savent faire que la morale…
    désolée mais je vais donc faire de la morale : ne pas se plaindre la bouche pleine

  2. Sansebastien dit :

    Bonjour,
    Désolé d’avoir créer cette polémique chère soucy24 mais il se trouve qu’avec quelques décennies d’exercice libéral, je suis capable d’évaluer une activité au regard des charges que sont les votres.
    J’imagine sans peine que votre CA est à 5 chiffres mensuellement càd supérieur à 10000 Euros. Je pense que c’est un risque que vous avez pris d’avoir une telle activité professionnelle et suis même en droit de m’inquièter de la qualité des soins prodigués avec une telle pression quotidienne.
    Pour autant je ne vous juge pas et vous êtes peut être une excellente infirmière disponible et dévouée pour vos patients. Malheureusement, vous vous êtes mis certainement involontairement dans une situation finançière difficile car sauf à avoir cotiser à des assurances personnelles à un niveau en rapport avec vos revenus ou mis de l’argent de coté en prévision de cette grossesse, vous êtes forcemment mal couverte par le régime général de la sécurité sociale et la CARPIMKO.
    Par contre, et il faut bien en avoir conscience, votre cas relève de l’exceptionnel parmi les 75000 infirmiers et infirmières libéraux. Qu’on se le dise!
    Cordialement

  3. Celine21 dit :

    mon commentaire sur la dette est lié au fait qu’il y a un lien plus que direct entre les indemnités plus élevées que vous demandez à percevoir de l’Etat pendant votre grossesse et la problématique du budget de la sécu, qui se trouve être déficitaire et doit donc être redistribué selon certaines priorités.

    Lorsque vous évoquez à la fin de votre lettre la situation des étrangers en sous-entendant que la sécu ferait mieux de vous indemniser plutôt que de payer leurs frais de santé : c’est une phrase toute faite qui correspond à des situations isolées, mais qui ne reflète pas la réalité des véritables abus à l’échelle nationale, qui sont à l’origine du déficit budgétaire de la sécu, et qui sont plutôt imputables aux français, citoyens et même professionnels de santé… vous pourriez dénoncer ça aussi ?

    Je dis ça parce que c’est vrai que c’est toujours la cible la plus facile « les étrangers » (on ne risque rien à les dénoncer, ils vont pas répondre), mais franchement pas toujours la cible la plus juste. Après j’entends ce que vous dites sur votre vie perso et pro, et je vous crois tout à fait tolérante et ouverte, mais relisez votre lettre et mettez vous d’un point de vue extérieur, franchement, on se demande pourquoi d’un coup vous nous sortez le cas des étrangers…

    Je ne sais pas ce que sont les « sociétés de consommation » à qui vous avez dénoncé les contrats d’assurance privée, mais je trouve ça positif et j’espère que cela portera ses fruits.

    bon et sur les leçons d’ouverture d’esprit, je vais essayer de l’ouvrir davantage mon esprit vu qu’apparemment il ne l’est pas, promis

    • Sansebastien dit :

      Bonjour,
      Désolé d’avoir créer cette polémique chère soucy24 mais il se trouve qu’avec quelques décennies d’exercice libéral, je suis capable d’évaluer une activité au regard des charges que sont les votre.
      J’imagine sans peine que votre CA est à 5 chiffres mensuellement càd supérieur à 10000 Euros. Je pense que c’est un risque que vous avez pris d’avoir une telle activité professionnelle et suis même en droit de m’inquièter de la qualité des soins prodigués avec une telle pression quotidienne.
      Pour autant je ne vous juge pas et vous êtes peut être une excellente infirmière disponible et dévouée pour vos patients. Malheureusement, vous vous êtes mis certainement involontairement dans une situation finançière difficile car sauf à avoir cotiser à des assurances personnelles à un niveau en rapport avec vos revenus ou mis de l’argent de coté en prévision de cette grossesse, vous êtes forcemment mal couverte par le régime général de la sécurité sociale et la CARPIMKO.
      Par contre, et il faut bien en avoir conscience, votre cas relève de l’exceptionnel parmi les 75000 infirmiers et infirmières libéraux. Qu’on se le dise!
      Cordialement

  4. soucy24 dit :

    Je suis d’accord avec vous pour dire qu’il y a un gros problème avec nos assurances privées également. J’ai d’ailleurs écris un courrier aux société de consommation. Et oui les organismes devraient également stopper automatiquement les prélèvement des que l’arrêt est déclaré.

    Concernant l’URSSAF, CARPIMKO et non RSI pour nous infirmières libérale, c’est à leur bon vouloir et pour la plus part c’est un non. Et puis si l’on stoppe les cotisation CARPIMKO, aucune indemnité nous sera versée au bout du 91e jours d’arrêt. Alors on fait quoi?

    Par contre je ne comprend pas votre commentaire sur la dette… je ne pense pas que c’était le sujet abordé puisque je parlais de prise en charge et de personnes qui cotisent ou non. Il n’a jamais était question de DETTE

    Ici en France, dès que nous avons le malheur d’employer le mot « étranger », nous sommes étiqueté de toutes sortes. Il faudrait aussi que certaine mentalité évolue. Il n’y a rien de mal dans ce que j’ai dit, mais des gens comme vous font l’amalgame et c’est dommage.

    Mon mari est étranger et je n’ai aucun souci avec ça. je soigne des personnes d’origine diverses et je n’ai aucun souci non plus.

    Maintenant que nous travailleurs indépendants ne puissions pas nous soigner correctement car l’argent est le centre de nos soucis, alors que nous payons des charges astronomiques, alors je dis non.

    Lisez les commentaires sur facebook concernant ma lettre dans infirmière libérale et vous verrez que ce que je revendique dans ma lettre et bien nous sommes nombreux à le vivre.

    Egalement allez sur la page « sauvez nos entreprises », ouvrez vous l’esprit et vous verrez la détresse de bcp d’entrepreneurs, plongés dans les dettes par le RSI.

    Mais peut être est-ce trop vous demander?

  5. Celine21 dit :

    ouh là… Perso, je confirme qu’il y a un problème pour les infirmières, mais du côté de leurs assurances privées qui ont de l’argent mais ne servent à rien (contrairement aux contrats négociés par d’autres professions libérales). Pr les charges Urssaf, RSI… il faudrait avoir une suspension automatique des charges pdt l’arrêt (mais autour de moi, les personnes qui l’ont demandé l’ont obtenu… j’ai pas l’impression que ce soit très difficile). Et je confirme que le commentaire sur les étrangers, même explicité, est hors sujet et pas très fin. Des réajustements ds le budget de la sécu, on peut en faire plein, mais ce ne sont pas ces qques étrangers malades qui viennent se faire soigner en France qui nous ont plongé dans la dette, faut arrêter avec ces discours ras les paquerettes…

  6. soucy24 dit :

    Pour vous répondre « chère La FOUAISE »,

    Tout d’abord, je n’ai aucun pb avec la critique, simplement, je suis humaine et certains commentaires peuvent me blesser.

    1) Travaillant seule pdt 2 ans, oui mon CA dépassé les 600 euros par jours… avec une amplitude horaire de 5h30-21h et des soins techniques importants. Oui mon activité était comparable à un aéroport.

    2) Ma vie de famille est importante et je ne cherche pas à la négliger, mais simplement je ne peux baisser mon activité brutalement, puisque vous avez l’air d’être dans le métier vous savez ce que c’est.

    Parce que soit disant j’ai bien gagné ma vie ou que je la gagne mieux que mes consoeurs hospitalière, je n’ai pas le droit de me plaindre et de soulever un réel problème que de nombreux libéraux rencontrent en cas d’arrêt?
    Dans quel monde vivez vous? Celui où votre santé est infaillible, celui où vos économies sont éternelles, celui où vos charges lorsque (enfin si cela vous arrive) vous êtes en arrêt se stoppent?

    Je pense que votre vie à du être planifiée comme du papier millimétré pour sous entendre ma inconscience de mettre fait engrossée en libéral (oui pq comme vous le sous entendez ma jeunesse probable et certainement inconsciente). Mais bon on ne choisi pas tjs.
    Et lorsque la miracle défi la médecine et bien vous ne réfléchissez pas, pq ce bonheur n’a pas de prix.

    Mais vous avez raison, il y a 5 ans je n’aurais pas du ouvrir mon cabinet et attendre que la miracle frappe à ma porte pour m’installer. AAAAh ces jeunes, ils ne réfléchissent pas!

    Concernant le dernier point, il ne me semble pas avoir utilisé le terme de « feignasses d’étrangères » dans mon courrier, ou alors nous n’avons pas lu la même chose. Je parle en effet des personnes venant de l’étrangers pouvant bénéficier de notre système de santé (je parle des personnes qui ne cotisent pas et en bénéficient gratuitement).

    ex: j’ai eu le cas de plusieurs patients qui ont faitt venir leurs parents en France pour des soins et cela aux frais du contribuables, car le système le permet.

    Ce n’est pas un reproche mais une constatation. Pourquoi n’en profiteraient ils pas puisque c’est le système qui ce donne à eux?

    Et sachez que les seules nausées que j’ai actuellement sont celles dues à ma grossesse, à l’idée de mon avenir et peut être de certains commentaires aigri… mais ça doit être mes hormones!!

    Allez courage à vous aussi et merci pour vos conseils et remarques qui me font penser que vous avez, certainement, lié à votre âge, une grande expérience de la vie

  7. la fouaise dit :

    Lorsque l’on poste ce genre de lamentation ,chère soucy24,
    il faut s’attendre aux réponses qui y sont faites,par exemple celle de sansebastian ,que je rejoins en partie;
    je compatis tout-à-fait à vos soucis de congés maternité et de santé en général,mais si vous versez vraiment 2000 euros d’urssaf et 1500 euros de carpimko,alors je compatis aussi ,mais dans le sens ou votre insouciance n’a d’égale que votre jeunesse probable
    1)vous faites plus 600 euros/jr en CA ,c’est « chaud », vous devez « tourner »comme un avion
    2)si vous pensez retrouver le même niveau de revenus après la grossesse,qu’en sera-t-il de votre vie de famille?
    ne pensez-vous pas que vous avez mis le doigt dans une spirale du fric qui est en train de vous dévorer?
    ne trouvez-vous pas légèrement malvenu de vous plaindre?
    n’avez-vous jamais soupçonné un instant que le salariat est quand même le meilleur statut pour la sécurité financière pendant les grossesses et la petite enfance de vos chères têtes blondes?
    ne trouvez-vous pas légèrement nauséabond de comparer votre cas aux grossesses radieuses et friquées de ces feignasses d’étrangères?
    allez courage tout se fera!

  8. soucy24 dit :

    Pour répondre à Sansebastien, je tiens à vous remercier pour ce commentaire tout à fait douteux concernant la véracité de mes chiffres et vos prédictions concernant mes relations avec la sécurité sociale.

    Das d’autres post j’a expliqué le pourquoi de ces chiffres, mais en bon penseur que vous êtes mieux vaut me juger sans poser de question.

    J’ai les mains propres et me sens bien dans mes basket car mon CA est le fruit de bcp d’heures passées à travailler auprès de mes patients (pas tjs voulu lorsqu’on est seule).

    Je travaille dans une grande ville et j’ai aussi de ce fait de nombreux diabétiques et soins sur chambres implantables. Par ailleurs je n’ai pas à me justifier mais votre message m’a bcp peiné.
    Je ne vole personne à par moi même!

    Plutôt que de juger mes chiffres, jugeais la situation dans laquelle se retrouve de nombreuses IDEL en cas d’arrêt. Parce que les charges ne s’arrêtent pas. Même lorsque vous n’avez plus de fric on continu à vous pomper.

    Alors cher Sansebastien, merci de poser les bonnes questions avant de juger son prochain et lui souhaiter le pire.

  9. peggy972 dit :

    Bon courage a cette infirmière même galère pour ma grossesse patho en arrêt des quatre mois.
    Que l on paye ok mais même en étant prévoyante je suis assez d’accord avec cette ide il n’est pas normale d’être aussi mal indemnisé alors que toute les autres femmes peuvent bénéficier d une grossesse plus tranquille ursaff vous ne pouvez pas suspendre les charges carpimko si vous stopper plus de prise en charge au bout de 91 Jours se sont des organismes de l’état il devrait y avoir certain amenagements surtout quand on se crève autant au boulot.
    Qd au assurance sans commentaire j ai été indemnisé après beaucoup de paperasse que quatre mois mais merci a ma gynéco pour le dossier béton .
    Deuxième grossesse a réfléchir même si que du bonheur après

  10. Veronique dit :

    et oui et c en France que cela se passe…..BRAVO!

  11. Sansebastien dit :

    PS: pour info, le montant de la cotisation les URSSAF est de 13,50% du CA répartis comme suit:
    -5.40% pour les allocations familiales
    -8.00% CSG+CRDS
    -0.10% pour les URPS

  12. Sansebastien dit :

    2000 + 1500 =3500!!!
    C’est du baratin, aucune infirmière libérale respectant les règles de facturation de la NGAP (nomenclature générale des actes professionnels) ne peut arriver à payer une telle somme.
    Si c’est le cas, je lui prédis de grandes « difficultés » avec la CPAM dont elle dépend en cas d’examen de son activité professionnelle.
    Il serait interressant de connaître le chiffre d’affaire de cette IDEL pour compléter notre information, sinon cela ne peut que nuire à l’ensemble de la corporation libérale.

  13. Mathieu dit :

    En France on encourage pas les gens qui veulent travailler ou créer leur activité. Faut d’abord payer !

  14. Zina dit :

    Sa fait peur 🙁

  15. Formol dit :

    L’infirmière libérale évolue quand même dans un secteur économique subventionné massivement … imaginons que les patients n’aient pas la sécu (manifestation de la solidarité nationale).
    Alors, plutôt que de s’alarmer du montant de l’URSSAF, indexé sur le CA et non le bénefice, et dont le montant croit en même temps que l’activité, considérez plutôt ce qui reste!
    Maintenant, au vu de ce qu’on bosse en libéral, sachant que la maintient à domicile est source d’économie, l’infirmière libérale peut quand même être considérée comme bénéfique au système, et celle-ci pourrait quand même profiter des même droits que sa consœur salariée à savoir une prévoyance sans exclusion (activé avant 90 jours …), et des congés maternités dignes de ce nom.
    Ne pas oublier non plus que la couverture des accidents et maladies professionnelles n’est pas comprise dans les cotisations URSSAF et CARPIMKO, mais doit être souscrite de manière volontaire (AVAT) auprès de la CPAM.

  16. Teresa dit :

    c’est à ce point? vous êtes au même niveau que les artisants alors…je ne savais pas..combattons alors!combattons;

  17. Natacha dit :

    je viens de rentrer de la maternité. Enceinte un peu plus tôt que ce que nous avions prévu et pas le temps ni assez d’argent pour mettre de coté,c’est dur dur.Mon assurance perdait toujours un papier important,j’en ai fait des paperasses en recommandé avec AR! Mon conjoint a du faire un prêt pour payer mes charges! Mais au final,c’est que du bonheur et des bouffées d’amour!

  18. Sébastien dit :

    d’où l’intérêt de se barder d’assurances trop chères toute l’année avec des clauses d’exclusion à gogo mais quand il y a un coick, ça peut parfois aider à sortir la tête de l’eau.

  19. Celine21 dit :

    Tout à fait d’accord avec Alexandra !! ce qu’il faut faire c’est renégocier les couvertures avec les assurances privées qui encaissent énormément de cotisations et nous couvrent super mal ! Il est là le scandale ! il faut que les instances représentatives fassent leur boulot pour faire pression sur les assureurs, qu’il y ait des menaces de résiliation à grande échelle de ces contrats qui sont des gouffres à fric mais qui ne redonnent rien en retour. Je trouve que la démarche de Sophie est mal orientée, c’est pas à l’Etat de lui payer + d’indemnités… et puis la petit rem sur les étrangers, bof bof (c’est quoi le rapport avec sa situation…?)

  20. alexandra dit :

    Je pense que tu te trompes de cible . Ce n’est pas à l’état , doc à nous tous de te payer les 9000 ou 7000 euros bruts que tu gagnes par mois durant tes congés patho et légaux. Ce serait aux assurances de le faire, eux qui se gavent avec notre argent pour chipoter, après , sur des détails. Je ne suis pas d’accord pour dire c’est à la société de payer. Le libéral c’est un choix, il faut être prévoyant.
    J’ai fait ta lettre à plusieurs libéraux et non libéraux qui savent ce que signifie payer 2000 euros d’urssaf et 1500 de carpimko (même si c’est en N-1 ou N-2) et tous ont réagis pareil. Un peu gonflée quand même …

  21. Brigitte dit :

    Moi pour ma 2ème grossesse pathologique au 5ème mois et reprise du boulot alors qu’ elle avait 1 mois et demi car je n avais plus les moyens g fini en découvert alors que je ne me versais pas de salaire .cela m à calmer et il n y aura plus de bébé

  22. Asna dit :

    Nous sommes des sources d’argent sans fin. Plus on travaille, plus on paie. Travailler pour payer les impôts, c’est vrai, mais aucune aide concrète nous sera proposée car nous serons toujours considérés comme des privilégiés. Même malade. Moi qui pensais que les impôts pouvaient financer aussi les travailleurs en difficulté, même temporairement. Ben non, nous ne serons jamais considérés comme des nécessiteux. Mais des sources de revenus potentiels. Mais c’est une histoire sans fin.

  23. Adamo dit :

    pardon rectification: Plus tu travaille et finalement on ne t’aide plus…. mieux =D

  24. Adamo dit :

    C’est une véritable honte, nous vivons dans un système qui nous demande de payer des impôts en fonction de ce que l’on gagne soit, OK c’est une chose, mais alors ne rien faire pour les gens qui travaillent sans relâche et limite leur coller encore le couteau sous la gorge pour ne surtout pas s’arrêter de travailler c’est une vrai honte. On va finir par croire que dans ce pays moins tu travail et plus on va t’aider, et par contre plus tu travail et moins on t’aide……. CHERCHER L’ERREUR…..????

  25. Fanny dit :

    Sans compter que certaines assurances ne prennent pas en charge les problèmes de santé déjà existants!! Vive le libéral quand on se lève tous les jours avec une hernie discale et qu on sait que l on va galerer toute la journée, mais que l on n a pas le choix!!

  26. Nelly dit :

    eh oui c’est la réalité malheureusement

  27. Didier dit :

    la maman de les enfants est infirmière… faut se battre pour plus de service public de meilleures conditions de travail et pas toujours chercher la solution financière, y’a des infirmières et des kines pour qui ça va…

  28. Didier dit :

    chui pa certain que le système libéral soit la solution

  29. Chantal dit :

    Urssaf et Carpimko sont calculés sur le bénéfice! et une assurance indemnités journalières entre 300 et 600 € par mois doit proposer de bons revenus au regard des contrats proposés par divers assureurs!

    • Formol dit :

      URSSAF et CARPIMKO sont calculés sur le chiffre d’affaire.
      L’impôt sur le revenu est lui calculé sur le bénéfice.

      Quant au montant de la prime d’assurance, je le trouve élevé, soit elle est blindée, soit son assureur lui fait cher payer un facteur de risque.

  30. Veronique dit :

    Pour ma première grossesse, j’avais pu continuer jusqu’à la fin du 8ème mois et repris le boulot quand mon fils a eu 2 mois, prise en charge sécu 2 mois + 2x15j grossesse patho, tout en payant plein pot la carpimko et l’Urssaf (1300 euros par mois au moins). Pour la deuxième, j’aurais dû arrêter dès le 3 ème mois mais impossible car trop de boulot, j’ai eu une tournée allégée jusqu’au 7ème mois. La veille de mon accouchement, j’étais au bureau en train de faire les factures du cabinet. Prise en charge sécu: 2 mois, la grossesse patho a été refusée (!), allègement de la carpimko de 50% le 3ème trimestre de grossesse. Pour être indemnisée (des clopinettes), il aurait fallu que je sois hospitalisée au moins 1 mois! Et j’ai des collègues qui ont travaillé jusqu’au dernier jour (fin de la tournée à 20h, accouchement à 5h…).

  31. Sylvie dit :

    c’est possible; tout dépend du CA (et non du BNC)…mais attention aux contrôles; pas plus de 34 AIS par jour… et les caisses font les fonds de tiroir, crise oblige…même la retraite du public est supérieure au libéral…

  32. Marie dit :

    Tres bien.. Mais racontez la suite s’il y a une reponse…( Et courage,, mais ce n’est que la triste realite des IDEL!!! )

  33. Géraldine dit :

    2000 euros d’urssaf par mois???? C’est possible ça?

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