Sida : Les fausses croyances persistent

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Le sida est une maladie globalement moins crainte mais certaines croyances subsistent comme le fait que le virus puisse se transmettre dans des toilettes publiques, selon une grande étude sociologique réalisée en 2010 en Ile-de-France et dévoilée lundi.

Sida : Les fausses croyances persistentD'après cette "enquête sur les connaissances, attitudes, croyances et comportements face au VIH", conduite par l'Observatoire régional de santé, seuls 27% des Franciliens déclarent craindre "beaucoup ou pas mal le sida".

Le cancer et les accidents de la circulation arrivent loin devant en terme de craintes.

Depuis 1994, le nombre de Franciliens déclarant craindre beaucoup cette maladie est en baisse constante, passant de plus de 40% en 1994 à moins de 30% dans cette dernière enquête.

"Le sida semble moins craint en tant que maladie car il est perçu comme moins mortel et davantage comme maladie chronique", dit Nathalie Beltzer qui a conduit l'enquête entre janvier et juillet 2010, auprès de 2.781 personnes vivant en Ile-de-France.

"Les conséquences de la maladie sont moins craintes, mais cela n'empêche pas les jeunes de s'interroger plus fréquemment sur le fait d'avoir été ou non contaminés", affirme-t-elle.

72,4% des Franciliens ont effectué au moins un test de dépistage contre 59,7% lors d'une étude comparable en 2004.

En revanche, les idées fausses persistent. 21% continuent de croire que le virus peut se transmettre par une piqûre de moustique, 13% dans des toilettes publiques et 6% en buvant dans le verre d'une personne contaminée.

Ces taux sont relativement stables par rapport à l'enquête similaire conduite en 2004.

AFP

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Réactions

3 réponses pour “Sida : Les fausses croyances persistent”

  1. Elisabeth dit :

    martine,ancienne infirmière scolaire,je confirme qu’1 énorme travail est fait au sein des établissements scolaires.Je suis à la retraite et avec du recul et en écoutant parler mes petits enfants (13et 11ans pour les plus vieux mais les plus jeunes ne sont pas en reste)je regrette que l’éducation pour la santé ne commence pas plus tôt ds la scolarité.Pendant mon parcours j’ai voulu intégrer l’éducation nationale côté enseignant j’avais été admise première à l’écrit mais j’ai eu 1 note éliminatoire à l’oral parce que j’avais osé sous entendre que l’on pourrait commencer à parler « SIDA » dés les petites classes avec bien sûr les mots et les enseignements mis à niveau des enfants présents!

  2. Aurore dit :

    Oh les fausses idées circulent encore parfois a l hôpital…! Le sida n est pas encore vu comme une maladie infectieuse comme une autre… Et le malade atteint du VIH, pas comme un malade comme les autres… Y a plein de clichés moraux, sociaux etc qui leur collent encore aux baskets…! L éducation n est pas terminée!

  3. Martine dit :

    pourtant l’info circule bien dans les écoles …d’où viennent ces croyances là? (vision d’une infirmière scolaire)

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