La France veut réduire d’un quart sa consommation d’antibiotiques
La France ambitionne de réduire d'un quart en cinq ans sa consommation d'antibiotiques, dont elle reste l'un des premiers pays consommateurs en Europe, afin de limiter le phénomène inquiétant des bactéries résistantes, a annoncé vendredi le ministère de la Santé.
"Le développement des résistances aux antibiotiques" avec un "nombre croissant de situations d'impasses thérapeutiques contre des infections bactériennes" constitue "une menace de santé publique majeure" a expliqué le ministère.
Le directeur général de la santé, Jean-Yves Grall a dévoilé vendredi un "plan national d'alerte sur les antibiotiques" pour "maîtriser et rationaliser la consommation des antibiotiques".
C'est le troisième plan quinquennal du genre en France. Il suit de 24 heures l'annonce d'un programme comparable au niveau européen et se veut plus
agressif que les deux précédents plans.
Il fixe un objectif chiffré de réduction de 25% sur cinq ans de la consommation d'antibiotiques, selon M. Grall.
Longtemps en tête des pays européens consommateurs d'antibiotiques, la France se classe désormais en quatrième place.
Mais le nombre des résistances bactériennes "y est la plupart du temps plus élevé que dans les pays du nord de l'Europe" où la consommation en antibiotiques est moindre.
Il y a une corrélation directe entre le haut niveau de consommation en antibiotiques et la multiplication des résistances, a expliqué M. Grall.
Dans le cadre du plan d'alerte, il sera établi une "liste nationale d'antibiotiques de dernier recours" dont la prescription sera "limitée" aux cas vraiment indispensables.
Il est aussi prévu de nouvelles actions pour informer les professionnels de la santé et sensibiliser le grand public avec une nouvelle campagne de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) sous le slogan "les antibiotiques utilisés à tort, ils deviendront moins forts!" (après la campagne "les antibiotiques c'est pas automatique!").
L'Union européenne a lancé jeudi un plan quinquennal pour combattre la résistance de bactéries aux antibiotiques avec 12 mesures sur notamment la prévention des infections, l'utilisation "prudente" des antimicrobiens et la recherche.
Rédaction ActuSoins, avec AFP
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Il y a tout de même un hic à tout ça!
Moins d’antibiotiques mais plus d’arrêts de travail déjà pour nous les infirmieres. Il y a un absenteisme hyper important en cette saison mais si on diminue les antibiotiques on n ‘ aura plus d’infirmieres dans les services (absentes pour elles mêmes et pour leurs enfants).faut réfléchir car on sait bien que le phénomène antibiotique a fait diminuer les arrêts de travail dans le sein de toutes les entreprises et donc améliorer le travail.Idem pour les hôpitaux.
Alors c’est trou de la sécu contre trou des entreprises, qui va payer?
l »homéopathie marche au long cours et des qu’on arrête on observe une recrudescence des symptômes ..
L’homéopathie c’est de la connerie, un coup ça marche, un coup ça marche pas… Et puis ça dépend chez qui… Pour les antibio, peut-être que les prescripteurs sont aussi à éduquer…
c’est qui la france??? les bien portant dans leur tour d’ivoire! qu’ils ne prescrivent pas alors!!! un meilleur remboursement de l’homéopatie……. mais bon encore une question de pognon! un tube d’homéo moins cher qu’une boite d’antibio. la France est tombé sur sa tête,devra être trépanée…….;
Eh ben il serait temps!
Et les benzo, je veux mon caducée !!
et si on en faisait de mm avec les antidépresseurs?