Le Gouvernement aux cliniques privées : « Participez aux missions d’intérêt général »

| 515 vues | | mots clefs : 15 réactions

Les cliniques privées qui réclament de bénéficier, comme les hôpitaux publics, d'enveloppes budgétaires pour des missions d'intérêt général, devraient s'intéresser aux détenus et aux maladies rares, a suggéré jeudi l'administration de la Santé.

"J'ai des missions d'intérêt général (MIG) destinées à compenser le surcoût de la prise en charge pénitentiaire : honnêtement vos établissements ne sont pas tellement concernés par ce champ", a déclaré Annie Podeur, directrice générale de la DGOS (direction générale de l'offre de soins) devant le premier congrès de la FHP-MCO (Fédération de l'hospitalisation privée/Médecine Chirurgie Obstétrique).

"J'ai des MIG qui prennent en compte des centres de référence aux maladies rares. Ce sont des maladies orphelines qui peuvent représenter des coûts considérables en matière de suivi clinique et sur lesquelles vous n'émargez pas", a poursuivi la haut-fonctionnaire, responsable de l'attribution de ces enveloppes budgétaires.

Les cliniques s'estiment discriminées par rapport aux hôpitaux publics en matière de subventions alors qu'elles représentent une grande part de l'activité de soins (40% des hospitalisations, 58% de la chirurgie).

Le gouvernement fait valoir que le secteur privé n'a pas les mêmes contraintes que le public, lequel accueille tous les malades et prend en charge la recherche et la formation des médecins.

Les cliniques expliquent de leur côté que pour des actes comparables elles coûtent en moyenne 26% moins cher à l'assurance maladie et réclament en conséquence une convergence tarifaire. Cette convergence, plusieurs fois reportée, et promise désormais par le gouvernement pour 2018, ne concerne actuellement qu'un nombre limité d'actes.

Mais "l'effort de convergence est réel", a souligné Mme Podeur, contestant l'écart tarifaire de 26%. "Je voudrais quand même vous rappeler qu'en 2006 nous étions à 40%" d'écart tarifaire entre le privé et le public et "au vu des tarifs pour 2011 nous sommes à 21,6%", a-t-elle affirmé.

AFP

Abonnez-vous à la newsletter des soignants :

Faire un don

Vous avez aimé cet article ? Faites un don pour nous aider à vous fournir du contenu de qualité !

faire un don

Réactions

15 réponses pour “Le Gouvernement aux cliniques privées : « Participez aux missions d’intérêt général »”

  1. Coralie dit :

    entièrement d accord avec toi Sandrine.

  2. Sandrine dit :

    quand l’hôpital n’aura plus de praticiens compétents car d’une part il n’en a plus les moyens, d’autre part les nouveaux arrivants veulent de l’argent sans responsabilité,tout ce qui ne se fait qu’à l’hôpital ne se fera plus et nous CREVERONS!!!

  3. Coralie dit :

    tu aurais pu le pensé tout bas ca aurais été mieux

  4. Valérie dit :

    peut-etre, mais je suis comme toi, j’ai le droit de dire ce que je pense ^^

  5. Coralie dit :

    Valérie on sans fou de t est remarque!

  6. Valérie dit :

    wouahhh surprenant autant de fautes en si peu de phrases…bac +3 ???? ça fait peur! pas étonnant qu’ on prenne les IDE pour des billes!

  7. IADE 78 dit :

    nous venons de découvrir que les dés sont pipés…
    Quelle surprise !!
    arretons d’opposer public et privé, qui n’ont pas les mêmes missions simplement, et c’est normal.
    essayons de construire des solutions intelligentes dans l’interet des patients, et des finances publiques. car nos amis des cliniques ont parfois un peu tendance à oublier qu’ils sont en grande partie financé par l’assurance maladie. par contre ils préferent prendre en charge, efficacement du reste, les activités rentables. là ou ils ne sont pas toujours honnétes, c’est quand ils comparent le cout d’une intervention avec le public. car en effet ils n’ont pas les mêmes contraintes : pas de formation d’interne et d’externe, ou très peu, pas de prise en charge des patients très agés, ni des SDF, dont les couts reposent sur le public.
    très peu de labo de recherche sur des pathologies rares, et peu de services de gériatrie ou de médecine interne;;
    donc sortons de la comparaison simpliste, et pensons territoire (c’est un cocable à la mode). coopérations réelles, participations à la formation des professionnels, accueil des urgences sociales… par exemple
    ensuite les comparaisons auront un autre intéret que de nous expliquer qu’une porsche roule plus vite qu’une 4L

  8. lanterne dit :

    Oui, globalement, le privé coûte moins cher mais il faut y regarder de plus prêt !
    Une intervention chirurgicale coûte moins cher, mais nombreux soins, pris dans la globalité de l’acte en hôpital sont facturés séparément dan le privé : le bilan sanguin pré-op, l’ECG, éventuellement la Rx Pno, le kiné, l’IDE spécialiste en Cs, la Cs diét,… la lite peut être très longue. A la sortie de la clinique, on a tout le détail. Et au final si on additionne tout ce qui est inclus dans le relevé CPAM lors d’un séjour en public et qu’on le compare à la facture totale de la clinique privée, on arrive à la conclusion contraire.
    J’ai eu l’opportunité de travailler sur ce point précis et cet effet d’annonce ne compare pas le comparable. Le privé compare un prix de journée ou un acte en T2A, mais oublie de préciser la facturation de tous les à côtés facturés en sus et compris dans le prix du public.
    Et ceci est sans compter que le privé ne soigne que les pathologies qui rapportent.
    Il ne participe pas en envoyant ses personnels comme formateurs : un médecin du public intervenant en IFSI le fait dans son temps horaire (pas toujours c’est vrai !) au titre de la participation à la recherche et a formation, un médecin du privé le fait en sus de ses horaires et de sa rémunération

  9. Coralie dit :

    je prefere mourir que de payer

  10. Coralie dit :

    biento jme soignera plu

  11. FredO dit :

    C’est toujour pareil , il y a de plus en plus de prive et quand le public sera marginal , les prix augmenterons.
    Et je vois mal comment ils arrivent a faire des bénéfices si ils coutent si peu cher

  12. Elisabeth dit :

    Les Cliniques privees n’ont qu’un interet : faire du pognon …

  13. Mandragore dit :

    Hahahaha ! je LOL !

    Sans déconner, les cliniques coutent moins cher ? … Et les actionnaires qui se gavent de fric, ils sont philanthropes aussi ?

  14. Coralie dit :

    ce temps et déprimant froid pluie humidité sérieux ça devient grave même plu envie sortir ou glagla je pense au personne âgées car c est pour eux que c est le plu dure!!!!

Réagir à cet article

retour haut de page
361 rq / 5,290 sec