Dans une lettre adressée au nouveau président de l’Ordre infirmier, Xavier Bertrand l’affirme clairement : une aide financière à l’Ordre infirmier “n’est pas envisageable”. Nouveau coup dur pour un Ordre à la dérive.
Le ton reste courtois, mais le fond est parfaitement clair. Dans une lettre adressée à David Vasseur dont ActuSoins a obtenu copie, le ministre de la Santé Xavier Bertrand refuse catégoriquement d’apporter le soutien financier de l’État :
Comment procéder dans ce cas ? “J’espère”, complète Xavier Bertrand, que les infirmiers récalcitrants “sauront apporter leur concours pour que leur Ordre survive (…)”
Le salut ou la fin définitive de l’Ordre viendrait donc des seuls infirmiers… Difficile de trouver dans ce paragraphe autre chose qu’une fin de non-recevoir.
Et le ministre de distiller au fil de cette lettre de 2 pages quelques réponses à la lettre de démission de Dominique Le Boeuf. On peut ainsi lire le rappel suivant : “Aucune institution, aucune entreprise, même dotée de hautes missions n’est fondée à engager des moyens qu’elle n’a pas”. Quelques lignes plus loin: “Une organisation naissante ne peut s’installer durablement en misant sur la contrainte”.
Le reste de ce courrier, du même acabit, ressemble fort à une mise au point politique destinée à permettre au ministre de sortir avec l’image la moins écornée possible d’une situation devenue inextricable. Au prix parfois de quelques simplifications et raccourcis.
Selon le ministre, l’État aurait tout fait pour aider et accompagner un Ordre sourd et mégalomane. En témoigne le passage suivant :
Dans une interview accordée à ActuSoins, David Vasseur disait attendre de la part du ministère de la Santé “un indice de confiance un peu plus fort”. C’est loin d’être le cas, et l’instance ordinale est désormais publiquement désavouée.
Comme nous l’avions dévoilé le 11 juillet dernier, la BRED a retiré 3 millions d’euros à la ligne de crédit de l’Ordre infirmier, mettant celui-ci dans l’impossibilité de faire face à la moindre de ses créances. Déjà fort complexe, la situation actuelle devient chaque jour plus critique.
Thomas Duvernoy
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l’oni: encore un truc qui sert à nous taxer de l’argent et qui permet à des planqués de se la couler douce pdt qu’on trime!!! contente que ça capote! NA !
faudrait savoir …
dans la lettre/baffe ministérielle du 13 juillet adressée à l’oni, le ministre écrit “qu’un ordre ne doit être financé que par les professionnels qu’il représente”
et dans la lettre/soutien à l’oni du 21 juillet à la bred, il écrit “je suis certain que vous aurez à coeur d’examiner avec la plus grande attention toutes les solutions envisageables pour votre client”.
la bred doit tenir compte de la volonté de plus de 80% des professionnels à refuser de se soumettre à la bouffonnerie ordinale … et donc en tirer toutes les conclusions qui s’imposent à elle, avec en prime le risque de mécontenter commercialement près de 450 000 clients aux revenus fixes et réguliers …
58 421 est le nombre de cotisants avoués par l’oni, chiffre repris par le ministre de la Santé dans sa lettre à la bred en date du 21 juillet …
ces chiffres confirment donc ce que nous savions depuis le début : plus de 40% des inscrits ne cotisent pas à l’oni …
6 000 000 est la somme que le ministre annonce comme étant nécessaire à l’oni pour pouvoir continuer à fonctionner, oni qui dit espérer atteindre les 110 000 cotisants en mars 2012 …
appel à manifester contre l’ordre le 27 juillet à Châteauroux
nous dédions notre future victoire contre le beurk infirmier à Gisèle, kiné résistante qui refuse jusqu’au bout la soumission ordinale …
RESPECT !
( EXTRAIT) aura montré sa servitude vis à vis de l’ONI, rejeté par les infirmiers. En témoigne cette dernière phrase: “reste à nous interroger vraiment sur l’immaturité d’une profession qui n’est pas en mesure de s’organiser à l’échelon national pour assurer son indépendance, sa promotion et, in fine, sa valorisation.”
Il ne vous vient pas à l’idée que les infirmiers se sentent valorisés par leur rôle de lien entre les différents acteurs de la santé, patient y compris, et que si une structure doit permettre cette reconnaissance, elle ne peut pas être corporatiste?
C’est cela que je voulais dire tu vois les DSSI partisan de l’ordre sont leurs donneurs d’ordre , ils ont le droit de faire du business mais pas de nous vendre nous, de monayer notre avis d infirmiers.
On est d’accord, donc
Attention ,tout de même ! Malheureusement ,nous n’avons pas un vrai syndicat (forcement corporatiste) reconnu par les autorités politiques et les autres syndicats (on marche sur leurs plate bandes !
la coordination que nous avions crée ne ressemble à plus rien.Les intérêts privés et désir de pouvoir de chacun a pris le pas.
Mais nous avons montré que nous pouvions dire NON ,en grande majorité !
Alors Hugues,je vous remercie pour ce que vous faites.Continuons…nous sommes un force de plus de 500 000 personnes et contre cela,quand elle se mobilise,les autoritées ne peuvent rien !Sauf nous arroser à la lance à incendie…en hiver.!
Bien sur que nous avons gagné ! jusqu’à quand ?
L’ordre des infirmiers n’était soutenu que par le FN dans les programmes électoraux…à chacun ses racines idéologiques.
Hélas Marie Claude Je pense que vous avez raison.
Par contre dés le dèbut les élus de l’ordre aurait du voir la personnalité de la taulière si elle avait fait les choses correctement comme une petite entreprise
L’ordre n ‘en serait pas la, il y a une coupable a ce gachis leboeuf
Mes impots pour financer ce truc…non merci !